Victoire à l'arraché du Canada
Amateurs vendredi, 6 juil. 2007. 21:48 mercredi, 11 déc. 2024. 22:45
MONTRÉAL (Sportcom) - L'équipe canadienne a arraché une victoire de 12-11 aux dépens de la Grèce lors de son troisième match de la Finale de la Ligue mondiale de water-polo présentée à Montréal.
Le Canada n'a jamais détenu une avance de plus d'un but au cours de la rencontre. Les deux équipes se sont échangé les points pendant tout le match. Alors qu'il restait une minute douze secondes à la joute, la Montréalaise Krystina Alogbo a permis au Canada de prendre les devants 7-6. Les filles de Pat Oaten se sont bien défendues, mais la Grèce a égalé la marque alors qu'il ne restait que cinq secondes à écouler à la rencontre.
Le match s'est donc décidé aux lancers de punitions. Les Grecques ont réussi leurs quatre premiers lancers, tandis que Dominique Perreault a raté le sien. « S'il y avait une chose que je voudrais changer au match, c'est ce tir raté. Mais en même temps, je savais que Rachel (Riddell, la gardienne) serait là pour nous. Elle est vraiment calme. Dans le but, c'est notre forteresse. »
Et comme de fait, Riddell a bloqué le cinquième lancer de l'équipe grecque, laissant la chance à Alogbo d'égaler la marque. Au sixième lancer, la gardienne canadienne a encore frustré la Grèce. La jeune Emily Csikos, de Calgary, est venue clore la rencontre avec un puissant lancer.
« Elle n'est âgée que de 18 ans, mais elle n'a peur de rien. Elle est même un peu effrontée », a raconté Alogbo à propos de sa coéquipière. « J'ai été soulagée quand Emily a marqué parce que ça n'aurait jamais dû se rendre aussi loin, a poursuivi la capitaine de la formation unifoliée. Nous avons raté beaucoup de chances au début du match. La dernière fois que nous les avons affrontées, nous les avions battues par quatre buts. Aujourd'hui (vendredi), elles agrippaient beaucoup et c'était dur physiquement », a dit l'athlète qui joue malgré une douleur à l'épaule qui a nécessité des traitements pendant la rencontre. « Ça se rétablit tranquillement », soutient la solide joueuse de centre.
Invaincu depuis le début du tournoi, le Canada doit vaincre l'Australie pour espérer rencontrer les États-Unis en finale, la seule autre équipe présentant une fiche parfaite depuis le début de la Finale. « Ce sera un match difficile physiquement et mentalement », croit l'entraîneur Patrick Oaten. « Contre la Grèce, les filles ont suivi le plan de match à la lettre, il y a bien quelques petites bibittes à régler, mais je suis satisfait. Les unités spéciales ont aussi fait leur travail. Disons que nous avons été souvent en infériorité pendant le match », a laissé tomber Oaten.
Samedi, le Canada affrontera l'Australie à 19h au Complexe aquatique du Parc Jean-Drapeau.
Le Canada n'a jamais détenu une avance de plus d'un but au cours de la rencontre. Les deux équipes se sont échangé les points pendant tout le match. Alors qu'il restait une minute douze secondes à la joute, la Montréalaise Krystina Alogbo a permis au Canada de prendre les devants 7-6. Les filles de Pat Oaten se sont bien défendues, mais la Grèce a égalé la marque alors qu'il ne restait que cinq secondes à écouler à la rencontre.
Le match s'est donc décidé aux lancers de punitions. Les Grecques ont réussi leurs quatre premiers lancers, tandis que Dominique Perreault a raté le sien. « S'il y avait une chose que je voudrais changer au match, c'est ce tir raté. Mais en même temps, je savais que Rachel (Riddell, la gardienne) serait là pour nous. Elle est vraiment calme. Dans le but, c'est notre forteresse. »
Et comme de fait, Riddell a bloqué le cinquième lancer de l'équipe grecque, laissant la chance à Alogbo d'égaler la marque. Au sixième lancer, la gardienne canadienne a encore frustré la Grèce. La jeune Emily Csikos, de Calgary, est venue clore la rencontre avec un puissant lancer.
« Elle n'est âgée que de 18 ans, mais elle n'a peur de rien. Elle est même un peu effrontée », a raconté Alogbo à propos de sa coéquipière. « J'ai été soulagée quand Emily a marqué parce que ça n'aurait jamais dû se rendre aussi loin, a poursuivi la capitaine de la formation unifoliée. Nous avons raté beaucoup de chances au début du match. La dernière fois que nous les avons affrontées, nous les avions battues par quatre buts. Aujourd'hui (vendredi), elles agrippaient beaucoup et c'était dur physiquement », a dit l'athlète qui joue malgré une douleur à l'épaule qui a nécessité des traitements pendant la rencontre. « Ça se rétablit tranquillement », soutient la solide joueuse de centre.
Invaincu depuis le début du tournoi, le Canada doit vaincre l'Australie pour espérer rencontrer les États-Unis en finale, la seule autre équipe présentant une fiche parfaite depuis le début de la Finale. « Ce sera un match difficile physiquement et mentalement », croit l'entraîneur Patrick Oaten. « Contre la Grèce, les filles ont suivi le plan de match à la lettre, il y a bien quelques petites bibittes à régler, mais je suis satisfait. Les unités spéciales ont aussi fait leur travail. Disons que nous avons été souvent en infériorité pendant le match », a laissé tomber Oaten.
Samedi, le Canada affrontera l'Australie à 19h au Complexe aquatique du Parc Jean-Drapeau.