Dominateur depuis le début de saison, le fondeur norvégien Petter Northug est le grand favori du 4e Tour de ski, du 1er au 10 janvier, un événement inspiré de la fameuse Tournée des 4 tremplins



Dominateur depuis le début de saison, le fondeur norvégien Petter Northug est le grand favori du 4e Tour de ski, du 1er au 10 janvier, un événement inspiré de la fameuse Tournée des 4 tremplins en saut à skis, que Vincent Vittoz et Jean-Marc Gaillard abordent avec ambition.

Un prologue, 7 étapes, dont une attrayante dernière course qui remonte une piste de ski alpin, 3 pays visités, l'Allemagne, la République tchèque et l'Italie et 10 jours de compétition: le Tour de ski gagne progressivement ses galons de rendez-vous majeur de la saison.

Et ce d'autant que la Fédération internationale lui a donné une valeur comptable primordiale pour le classement général de la Coupe du monde.
"En année olympique, c'est vraiment le 2e grand rendez-vous de la saison.

En très peu de temps, cette compétition est devenue incontournable", se réjouit Pierre Mignerey, le directeur sportif des Français. Et ce d'autant qu'il y en a pour tous les goûts, avec des sprints et des épreuves au long-cours, dont l'une de 35 km, courues aussi bien en style classique que libre.

Preuve de l'importance de cette compétition: lors des trois premières éditions, le vainqueur du Tour du ski a remporté le globe de cristal en fin de saison (Angerer en 2007, Bauer en 2008 et Cologna en 2009).

Et pour succéder à Cologna, le nom qui revient le plus souvent est celui de Northug.

Se souvenir de Davos

Le leader actuel du classement général de la Coupe du monde, triple champion du monde en 2009, domine le classement des épreuves de distances et pointe en 2e position pour les épreuves de sprint. Il considère le Russe Alexander Legkov comme son plus sérieux rival.

Cologna, en retrait jusqu'à présent en raison d'une blessure à une cuisse cet automne, devrait aussi se rappeler au bon souvenir de tous. Et à moins de sept semaines des premiers émois olympiques, chacun voudra sans doute emmagasiner un peu de confiance.

Côté français, Mignerey voit une équipe "à deux profils".

"Ceux qui peuvent jouer le classement général, Vincent Vittoz et Jean-Marc Gaillard (6e l'an passé), et ceux qui jouent des coups, comme Maurice Magnificat ou Cyril Miranda", a expliqué Mignerey.

Sans jouer les tout premiers rôles, les Tricolores se sont déjà montrés cette saison, avec notamment un historique tir groupé à Davos mi-décembre lors du 15 km libre avec Magnificat (3e), Emmanuel Jonnier (4e), Vittoz (5e), Robin Duvillard (6e) et Gaillard (8e).

Chez les dames, la victoire devrait logiquement se jouer entre celles qui brillent depuis le début de l'hiver, c'est à dire sans les Françaises.

Favorite désignée, la Polonaise Justyna Kowalczyk, N.1 mondiale la saison dernière, qui devra notamment surveiller la Norvégienne Marit Bjoergen, qui domine le classement général, la Finlandaise Aino Kaisa Saarinen et la Slovène Petra Majdic.