Montréal - Au lendemain de leur impressionnante victoire contre la Serbie, quatrième équipe au monde, les Canadiens ont vu leur erre d'aller stoppé par l'équipe allemande 27-25, 25-22 et 25-20, lundi, à Trieste (Italie) au Championnat du monde de volleyball.

« Je crois que nous étions un peu nerveux, a avoué le capitaine de l'équipe canadienne, Louis-Pierre Mainville. L'Allemagne a joué tout un match et ne nous a pas laissé de chance. »

Les représentants de l'unifolié ont de leur côté manqué de constance à leur troisième et dernier match du groupe F du Championnat du monde. « Ç'a été une performance en dent de scie. Nous n'avons pas été capables de rivaliser contre eux à l'attaque, a expliqué l'entraîneur-chef de la troupe canadienne Glenn Hoag, qui a également souligné que ses protégés avaient manqué d'indiscipline en début de rencontre. « Ils ne suivaient pas complètement le plan de match et cela nous a mis dans une situation difficile. Il y a beaucoup de petites choses que nous n'avons pas été capables de faire et c'est ce qui nous a coûté la rencontre. »

Terminant quatrièmes de leur groupe, les représentants de l'unifolié n'iront pas plus loin dans le tournoi, puisque seules les trois premières équipes obtenaient leur laissez-passer pour le tour suivant. Vainqueur contre la Serbie, dimanche, mais battu par la Pologne samedi, le Canada n'aura pas joué plus de trois matchs en Italie.

Toutefois, leur prestation leur vaudra sans doute des invitations pour jouer des matchs en Europe, l'été prochain. « Nous avons déjà reçu des propositions, car nous sommes maintenant vus comme de bons adversaires. Cela va nous ouvrir des portes, mais il reste maintenant à voir si nous aurons les sous pour y aller. »

Pilote d'une jeune équipe, Hoag pourra compter sur ces nouvelles avenues pour aider ses protégés à acquérir de l'expérience. « Il y a eu de belles découvertes, mais en ne jouant seulement contre de grosses équipes, c'est normal que les performances soient en dents de scie. Nous n'avons pas beaucoup de soutien financier, alors nous ne jouons pas beaucoup de matchs préparatoires. Nous devrons trouver une façon de jouer plus souvent. »

Le libéro remplaçant Olivier Faucher, de Plessisville, était le seul autre québécois de la formation canadienne en Italie.

Rappelons qu'au dernier Championnat du monde, en 2006, l'équipe canadienne avait pris le 11e rang.