Montréal － L'équipe canadienne masculine de water-polo a commencé son tournoi à la ronde du tournoi de qualification olympique, lundi en défaisant le Brésil par la marque de 12-9 à à Edmonton, en Alberta.

Après les deux premiers quarts, les deux équipes avaient marqué à trois reprises chacune. Le Canada s'était buté à un gardien brésilien en pleine possession de ses moyens, qui a repoussé 13 des 18 lancers.

« Le gardien adverse a réalisé plusieurs arrêts en début de match et nous n'avons pas profité de nos grosses chances de marquer, a expliqué Nicolas-Constantin-Bicari, de Repentigny. C'était notre premier match du tournoi, on voulait trop en faire et nous avons forcé les choses au début. »

Aaron Feltham, Kevin Graham et Devon Diggle ont réussi les trois premiers buts des Canadiens. Lors du troisième quart, les Canadiens ont finalement trouvé la faille dans la muraille brésilienne en enfilant six buts contre deux.

Jared McElroy, Constantin-Bicari, Justin Boyd, McElroy (2) ont touché la cible tour à tour avant que les Brésiliens réussissent deux buts pour réduire l'écart à 7-5. Graham (2) et Diggle (2) ont ajouté un but chacun avant la fin du troisième quart pour porter la marque à 9-5.

« Le stress était parti et nous nous sommes calmés, a admis Constantin-Bicari. Nous avons été plus patients. »

Graham (3), Boyd (2), sur un tir de pénalité, et Constantin-Bicari (2) ont de nouveau déjoué le gardien brésilien qui a vu ses coéquipiers marquer quatre buts. Huit des neufs filets des Brésiliens ont été réussi alors qu'un joueur canadien était exclu du jeu pour avoir commis une infraction.

«Les joueurs brésiliens jouent beaucoup la comédie et ils ont de bons lancers, a ajouté Constantin-Bicari. Les seules chances qu'ils ont eues c'est quand nous avions un joueur en moins, c'est donc dire que nous avons très bien joué défensivement.»

Le Lavallois Luka Gasic et ses coéquipiers affronteront, mardi, la formation turque. «Il va falloir demeurer calme et ne pas panique si nous ne marquons pas dès nos premières chances, a conclu le Repentignois. La nervosité de jouer devant les siens sera partie puisque nous avons brisé la glace.»

Seules les quatre équipes qui atteindront les demi-finales obtiendront leur laissez-passer londonien.