Water-polo: les Canadiennes en bronze
Amateurs dimanche, 18 déc. 2011. 18:21 samedi, 14 déc. 2024. 00:02
MONTRÉAL - L'équipe canadienne féminine de water-polo s'est imposée face à la Hongrie, dimanche, en finale pour l'obtention de la médaille de bronze de la Coupe Canada.
Les joueuses de l'unifolié, qui s'étaient déjà inclinées 14-9 face à ces adversaires en ronde des préliminaires, sont parvenues cette fois à l'emporter 14-11 devant les leurs à la piscine du Parc olympique de Montréal.
« Cette défaite en préliminaires était décevante, car avec une victoire, nous aurions joué en finale pour la médaille d'or aujourd'hui (dimanche) », a concédé l'entraîneur-chef de la formation Pat Oaten, de Pointe-Claire. « Nous avons du moins pu prendre notre revanche. »
Les Canadiennes ont mis carte sur table dès le début du match et ont été les premières à s'inscrire au pointage grâce à l'Albertaine Emily Csikos, qui a battu la gardienne hongroise dès la première minute de jeu. « Réussir le premier but a mis les choses en place, même si nos adversaires ont un peu pris le lead ensuite », a raconté la capitaine de l'équipe nationale, Krystina Alogbo, auteure de deux buts dans la rencontre.
Les Hongroises ont aussi profité de leurs occasions, de sorte que le premier quart s'est terminé en leur faveur à 5-4. Au cours des huit minutes suivantes, les deux équipes ont chacune marqué une fois afin de terminer la première demie à 6-5, toujours du côté des visiteuses.
Les Canadiennes ont repris les devants pour une deuxième fois dans la rencontre à mi-chemin du troisième quart pour porter la marque à 8-7, ce qui a semblé donner un second souffle aux représentantes du pays. Bien que la période s'est conclue à égalité à 9-9, les Canadiennes avaient le momentum. « Ç'a été un moment-clé. Ç'a aidé de prendre les devants et de mener le jeu », a confirmé Alogbo.
« Comme notre équipe est composée de vétérans et de recrues, ç'a pris un peu de temps pour faire les ajustements nécessaires et ç'a finalement fonctionné en deuxième demie », a de son côté expliqué Pat Oaten. Ses protégées ont pu récolter le fruit de leurs efforts au quatrième quart, rembarrant les Hongroises et marquant cinq fois, scellant l'issue de la rencontre à 14-11. « J'étais vraiment fier de l'équipe dans ce quart, a-t-il ajouté. Toutes les filles ont joué comme elles pouvaient jouer. »
Outre Csikos (5 buts) et Alogbo (2 buts), Joëlle Békhazi (2 buts), Rosanna Tomiuk (1 but), Dominique Perreault (1 but), Anna Yelizarova (1 but), Tara Campbell (1 but) et Carmen Eggens (1 but) ont aussi marqué pour le Canada.
Les Québécoises Sophie Baron La Salle, Jenna Crook, Whitney Genoway, Marissa Janssens, Katrina Monton, Joannie Morisseau, Marina Radu, Christine Robinson et Stéphanie Valin font également partie de la formation nationale.
Travailler l'avantage numérique
Physiques et agressives, les Hongroises se sont fait souvent rappeler à l'ordre, donnant ainsi nombreux avantages numériques aux Canadiennes. Si plusieurs tirs ont raté la cible au cours de ces périodes, les trois tirs de pénalité octroyés à l'équipe hôtesse ont touché le fond du filet.
« Nous avons eu beaucoup d'avantages numériques et nous avons marqué quelques buts, mais nous ne les avons pas assez exploités. Au lieu de gagner 14-11, ça aurait pu être une victoire de 17-11 », a avoué Krystina Alogbo.
« Il faut trouver une solution, a-t-elle poursuivi. Même si ç'a été mieux aujourd'hui (dimanche), nous avons pas un très bon pourcentage à ce niveau dans tout le tournoi alors il faut continuer de travailler là-dessus. En tant qu'équipe, il faudrait comparer ce que nous faisons dans l'eau lorsque nous marquons et lorsque nous ne marquons pas. »
Un gros hiver attend l'équipe canadienne qui se prépare en vue du tournoi de qualification olympique, qui aura lieu en avril 2012. La formation de l'unifolié s'entraînera cette semaine à Montréal en compagnie de l'équipe espagnole et partira ensuite le 2 janvier en Australie pour un camp d'entraînement de deux semaines. Les Canadiennes seront ensuite de retour sur le continent afin de participer à la Holiday Cup, qui aura lieu en Californie, en février.
Les joueuses de l'unifolié, qui s'étaient déjà inclinées 14-9 face à ces adversaires en ronde des préliminaires, sont parvenues cette fois à l'emporter 14-11 devant les leurs à la piscine du Parc olympique de Montréal.
« Cette défaite en préliminaires était décevante, car avec une victoire, nous aurions joué en finale pour la médaille d'or aujourd'hui (dimanche) », a concédé l'entraîneur-chef de la formation Pat Oaten, de Pointe-Claire. « Nous avons du moins pu prendre notre revanche. »
Les Canadiennes ont mis carte sur table dès le début du match et ont été les premières à s'inscrire au pointage grâce à l'Albertaine Emily Csikos, qui a battu la gardienne hongroise dès la première minute de jeu. « Réussir le premier but a mis les choses en place, même si nos adversaires ont un peu pris le lead ensuite », a raconté la capitaine de l'équipe nationale, Krystina Alogbo, auteure de deux buts dans la rencontre.
Les Hongroises ont aussi profité de leurs occasions, de sorte que le premier quart s'est terminé en leur faveur à 5-4. Au cours des huit minutes suivantes, les deux équipes ont chacune marqué une fois afin de terminer la première demie à 6-5, toujours du côté des visiteuses.
Les Canadiennes ont repris les devants pour une deuxième fois dans la rencontre à mi-chemin du troisième quart pour porter la marque à 8-7, ce qui a semblé donner un second souffle aux représentantes du pays. Bien que la période s'est conclue à égalité à 9-9, les Canadiennes avaient le momentum. « Ç'a été un moment-clé. Ç'a aidé de prendre les devants et de mener le jeu », a confirmé Alogbo.
« Comme notre équipe est composée de vétérans et de recrues, ç'a pris un peu de temps pour faire les ajustements nécessaires et ç'a finalement fonctionné en deuxième demie », a de son côté expliqué Pat Oaten. Ses protégées ont pu récolter le fruit de leurs efforts au quatrième quart, rembarrant les Hongroises et marquant cinq fois, scellant l'issue de la rencontre à 14-11. « J'étais vraiment fier de l'équipe dans ce quart, a-t-il ajouté. Toutes les filles ont joué comme elles pouvaient jouer. »
Outre Csikos (5 buts) et Alogbo (2 buts), Joëlle Békhazi (2 buts), Rosanna Tomiuk (1 but), Dominique Perreault (1 but), Anna Yelizarova (1 but), Tara Campbell (1 but) et Carmen Eggens (1 but) ont aussi marqué pour le Canada.
Les Québécoises Sophie Baron La Salle, Jenna Crook, Whitney Genoway, Marissa Janssens, Katrina Monton, Joannie Morisseau, Marina Radu, Christine Robinson et Stéphanie Valin font également partie de la formation nationale.
Travailler l'avantage numérique
Physiques et agressives, les Hongroises se sont fait souvent rappeler à l'ordre, donnant ainsi nombreux avantages numériques aux Canadiennes. Si plusieurs tirs ont raté la cible au cours de ces périodes, les trois tirs de pénalité octroyés à l'équipe hôtesse ont touché le fond du filet.
« Nous avons eu beaucoup d'avantages numériques et nous avons marqué quelques buts, mais nous ne les avons pas assez exploités. Au lieu de gagner 14-11, ça aurait pu être une victoire de 17-11 », a avoué Krystina Alogbo.
« Il faut trouver une solution, a-t-elle poursuivi. Même si ç'a été mieux aujourd'hui (dimanche), nous avons pas un très bon pourcentage à ce niveau dans tout le tournoi alors il faut continuer de travailler là-dessus. En tant qu'équipe, il faudrait comparer ce que nous faisons dans l'eau lorsque nous marquons et lorsque nous ne marquons pas. »
Un gros hiver attend l'équipe canadienne qui se prépare en vue du tournoi de qualification olympique, qui aura lieu en avril 2012. La formation de l'unifolié s'entraînera cette semaine à Montréal en compagnie de l'équipe espagnole et partira ensuite le 2 janvier en Australie pour un camp d'entraînement de deux semaines. Les Canadiennes seront ensuite de retour sur le continent afin de participer à la Holiday Cup, qui aura lieu en Californie, en février.