Un point fait la différence pour les Canadiennes, qui n'iront pas aux Jeux de Rio
Water-polo samedi, 26 mars 2016. 16:26 mercredi, 11 déc. 2024. 02:22MONTRÉAL – Il n’en était que d’un point pour que les Canadiennes forcent la tenue d’une séance de tirs de barrage lors de leur affrontement de quarts de finale contre les Italiennes au Tournoi de qualification olympique disputé à Gouda, aux Pays-Bas, samedi. La déception était palpable dans les regards des représentantes de l’unifolié après la rencontre qui leur a coûté leur billet pour les Jeux olympiques de Rio.
Pour s’envoler vers la ville brésilienne, l’équipe devait atteindre les demi-finales de ce tournoi de la dernière chance. Ce sera donc l’Italie qui complétera le carré d’as et recevra l’un des quatre laissez-passer encore disponibles.
Les Canadiennes se sont battues jusqu’à la fin du duel qui s’est terminé 8-7 en faveur de leurs rivales. Au début de la quatrième période de jeu, le tableau affichait 8-5 en faveur de la formation européenne. Les porte-couleurs de la feuille d’érable se sont cependant montrées très menaçantes durant tout le quart, inscrivant deux points et ne laissant aucune attaque italienne pénétrer leur filet.
« Tout le banc a joué et a contribué à l’effort de l’équipe pendant ce match. Les gardiennes, entre autres, ont fait un excellent travail. Il y a eu de nombreuses entrées et sorties avec beaucoup de communication. Nous nous sommes battues les unes pour les autres dans l’eau et jusqu’à la fin, nous n’avons jamais lâché, jamais arrêté d’y croire », a commenté la capitaine du clan canadien Krystina Alogbo.
Sa formation s’attendait à un match longuement disputé et difficile. En effet, les Italiennes ont été les premières à s’inscrire à la feuille de pointage, marquant deux buts dès le début de l’affrontement. Les Canadiennes n’ont ensuite pas réussi à reprendre le dessus.
« L’issue de ce type de rencontres revient souvent à de très petits détails. Nous nous étions préparées pour un match avec beaucoup de désavantages numériques et je pense que notre exécution à ce titre a été exceptionnelle. Les chances étaient contre nous, mais nous avons joué du mieux que nous pouvions et avons suivi le plan de match », a ajouté la joueuse de 30 ans.
Les Québécoises Krystina Alogbo, Joelle Bekhazi, Axelle Crevier, Carmen Eggens, Monika Eggens, Katrina Monton, Dominique Perreault, Christine Robinson et Hanna Yelizarova ont aussi participé à ce match au dénouement décevant, le plus important des quatre dernières années.