Claude Ruel avait l'habitude de dire « y en aura pas de facile ». Et bien, cela semble vouloir s'appliquer à la saison 2003 des Bombardiers de Sherbrooke. Ce soir, ils ont remporté leur deuxième victoire de la saison, 4-3 devant les Alouettes de Charlesbourg. Ils ont dû attendre en dixième manche pour savourer leur triomphe. Avec deux retraits et des coureurs au premier et deuxième coussin, Éric Prah a joué les héros, frappant un double qui procurait la victoire à son équipe. Nicolas Loubier, qui a lancé tout le match, dix manches, enregistre la victoire.

Ce n'est pas un hasard si Éric Prah a produit le point gagnant. Il a connu tout un match, quatre coups sûrs en quatre apparitions à la plaque, deux simples et deux doubles. Il a compté un point et en a produit deux.

Michaël Bolduc (2 en 5) et Michaël Mayrand (1 en 2) ont produit les deux autres points des Sherbrookois.

Nicolas Loubier (2-7), le lanceur qui a les deux gains des Bombardiers cette saison, semble avoir un bras de caoutchouc. On dirait qu'il peut lancer sans limite. Ce soir, il a lancé dix manches, cédé trois points, dont deux sont mérités. Il a accordé sept coups sûrs, alloué deux buts sur balles et atteint un frappeur. Il en a passé six dans la mitaine.

Du côté des Alouettes de Charlesbourg trois lanceurs ont grimpé sur la butte. Tout d'abord, Patrick Robitaille qui a été d'office durant quatre manches et un tiers. Il a cédé trois points mérités sur cinq coups sûrs et trois buts sur balles. Il a deux retraits sur des prises à sa fiche.

Jean-François Bordeleau a suivi pour quatre manches, ne permettant pas de point sur deux coups sûrs et un but sur balles. Il a inscrit deux « K ».

Maxime Lafleur a pris la relève et neuvième. Il a cédé un point, le point gagnant, il est mérité sur deux coups sûrs et trois buts sur balles dont un intentionnel.

Ce même Lafleur a été le meilleur des siens en attaque avec deux coups sûrs en cinq apparitions officielles à la plaque. Samuel Lessard et Laurent Girard ont produit deux des trois points des Alouettes.

En résumé de ce match qui a duré deux heures 45 minutes, les Bombardiers ont compté quatre fois, suite à une attaque de neuf coups sûrs et ils ont commis une erreur. Les Alouettes ont foulé la plaque payante trois fois sur sept coups sûrs et eux aussi ont gaffé une fois en défense.