Ici, on parle baseball!
Baseball dimanche, 8 mars 2009. 22:35 samedi, 14 déc. 2024. 17:31
Le printemps est arrivé plus tôt que d'habitude cette année pour les amateurs de balle avec la présentation de la deuxième Classique mondiale de baseball.
De nombreux Québécois se sont déplacés à Toronto pour assister, ce week-end, aux premiers matchs disputés dans le groupe C qui regroupe l'Italie, le Venezuela, les États-Unis et le Canada. Et il y a avait énormément d'ambiance samedi après-midi lors du duel Canada/États-Unis. D'ailleurs, peu importe le sport, l'émotivité des partisans est toujours supérieure lorsqu'il s'agit de rencontres internationales.
J'ai donc délaissé ma place sur la galerie de presse pour aller prendre un bain de foule, au balcon, avec les supporters qui affichaient fièrement leurs couleurs. J'ai particulièrement aimé les chants des partisans qui se moquaient de Derek Jeter (O-ver-ra-ted!) et Kevin Youkilis (U-se-less!), deux Américains qui, de surcroît, jouent pour les Yankees et les Red Sox, les grands rivaux des Blue Jays.
Au total, 16 nations participent à ce tournoi organisé par le baseball majeur. Le slogan, "Baseball spoken here", est traduit dans toutes les langues des pays qui participent au tournoi. Toutes? Eh non! Encore une fois, le baseball majeur a démontré qu'il n'a aucun respect et aucune considération pour les francophones du Canada en ne traduisant pas son slogan dans la langue de Rodger!
Et ce n'est pas comme s'il n'y avait pas de francophones au sein de l'équipe canadienne! D'ailleurs samedi, plusieurs ont noté cette rencontre historique au monticule en septième manche lorsque le receveur Russell Martin, le lanceur Phillippe Aumont et l'instructeur des lanceurs Denis Boucher ont pu converser en français sur la butte. Il s'agissait d'un beau pied de nez au baseball majeur et à tous ceux qui dénigrent les francophones.
De plus, après le match, les premières questions ont été adressées en français par les journalistes francophones au meilleur joueur de l'équipe canadienne lors de ce match, Russell Martin. Ici on parle baseball en français, même à Toronto!
Pourquoi pas à Montréal?
La troisième Classique mondiale de baseball sera présentée en 2013. Je verrais très bien Montréal accueillir quelques rencontres au Stade olympique, ce serait incroyable. Pour le duel Canada/Etats-Unis, il y aurait eu 55 000 spectateurs. Et imaginez la foule qu'il y aurait eu pour un duel Italie/Venezuela! Quelle ambiance il y aurait eu!
Mais qui, au Québec, voudrait prendre l'initiative dans ce dossier? Et surtout, est-ce que le baseball majeur voudrait accorder cette faveur à Montréal? J'en doute.
Chipper
En terminant, ce sera notre cinquième printemps sans match d'ouverture des Expos. La plaie n'est toujours pas refermée pour plusieurs, dont moi.
Je m'ennuie du baseball, mais il y a des aspects dont je m'ennuie moins. Par exemple le comportement de certains joueurs.
Samedi, dans les coulisses impeccables du Rogers Centre, en toute fin de match alors que le Canada menaçait, Chipper Jones marchait nonchalamment entre l'abri de l'équipe américaine et le vestiaire. Lors de l'un de ses allers-retours, il a laissé tomber son verre de plastique par terre, tout bonnement, même si la poubelle n'était située qu'à cinq mètres de lui. C'est un employé du stade, un sexagénaire, qui s'est levé et qui est allé jeter, découragé, le verre de celui qui se trouve probablement trop important pour accomplir cette tâche.
Mais peut-être que Jones voulait protéger son poignet ou son bras. Bravo Larry!
De nombreux Québécois se sont déplacés à Toronto pour assister, ce week-end, aux premiers matchs disputés dans le groupe C qui regroupe l'Italie, le Venezuela, les États-Unis et le Canada. Et il y a avait énormément d'ambiance samedi après-midi lors du duel Canada/États-Unis. D'ailleurs, peu importe le sport, l'émotivité des partisans est toujours supérieure lorsqu'il s'agit de rencontres internationales.
J'ai donc délaissé ma place sur la galerie de presse pour aller prendre un bain de foule, au balcon, avec les supporters qui affichaient fièrement leurs couleurs. J'ai particulièrement aimé les chants des partisans qui se moquaient de Derek Jeter (O-ver-ra-ted!) et Kevin Youkilis (U-se-less!), deux Américains qui, de surcroît, jouent pour les Yankees et les Red Sox, les grands rivaux des Blue Jays.
Au total, 16 nations participent à ce tournoi organisé par le baseball majeur. Le slogan, "Baseball spoken here", est traduit dans toutes les langues des pays qui participent au tournoi. Toutes? Eh non! Encore une fois, le baseball majeur a démontré qu'il n'a aucun respect et aucune considération pour les francophones du Canada en ne traduisant pas son slogan dans la langue de Rodger!
Et ce n'est pas comme s'il n'y avait pas de francophones au sein de l'équipe canadienne! D'ailleurs samedi, plusieurs ont noté cette rencontre historique au monticule en septième manche lorsque le receveur Russell Martin, le lanceur Phillippe Aumont et l'instructeur des lanceurs Denis Boucher ont pu converser en français sur la butte. Il s'agissait d'un beau pied de nez au baseball majeur et à tous ceux qui dénigrent les francophones.
De plus, après le match, les premières questions ont été adressées en français par les journalistes francophones au meilleur joueur de l'équipe canadienne lors de ce match, Russell Martin. Ici on parle baseball en français, même à Toronto!
Pourquoi pas à Montréal?
La troisième Classique mondiale de baseball sera présentée en 2013. Je verrais très bien Montréal accueillir quelques rencontres au Stade olympique, ce serait incroyable. Pour le duel Canada/Etats-Unis, il y aurait eu 55 000 spectateurs. Et imaginez la foule qu'il y aurait eu pour un duel Italie/Venezuela! Quelle ambiance il y aurait eu!
Mais qui, au Québec, voudrait prendre l'initiative dans ce dossier? Et surtout, est-ce que le baseball majeur voudrait accorder cette faveur à Montréal? J'en doute.
Chipper
En terminant, ce sera notre cinquième printemps sans match d'ouverture des Expos. La plaie n'est toujours pas refermée pour plusieurs, dont moi.
Je m'ennuie du baseball, mais il y a des aspects dont je m'ennuie moins. Par exemple le comportement de certains joueurs.
Samedi, dans les coulisses impeccables du Rogers Centre, en toute fin de match alors que le Canada menaçait, Chipper Jones marchait nonchalamment entre l'abri de l'équipe américaine et le vestiaire. Lors de l'un de ses allers-retours, il a laissé tomber son verre de plastique par terre, tout bonnement, même si la poubelle n'était située qu'à cinq mètres de lui. C'est un employé du stade, un sexagénaire, qui s'est levé et qui est allé jeter, découragé, le verre de celui qui se trouve probablement trop important pour accomplir cette tâche.
Mais peut-être que Jones voulait protéger son poignet ou son bras. Bravo Larry!