Sauf pour Medhi Djebbar et Olivier Bertrand, le périple printanier du Seminole State College en Arizona a été plutôt tranquille. Le lanceur vedette des Élites de Montréal de la LBÉQ a su tirer les marrons du feu, c'est le cas de le dire, sous les chauds rayons du soleil du sud des États-Unis où, à l'ombre, le mercure oscillait entre 30 et 35 degrés. Medhi a été appelé deux fois au monticule. Tout d'abord, il a lancé six manches et un tiers face à la formation du Gateway Community College dans le premier match du voyage. Il n'a permis qu'un point mérité sur quatre coups sûrs, et ce, sans accorder de buts sur balles. Il a mené les siens à une victoire de 2-1.

Puis, Mehdi a récidivé dans le dernier match de la compétition où il a blanchi le Seward Community College pendant les quatre premières manches d'une victoire de 3-1 des Trojans de Seminole. Il termine donc la tournée arizonienne avec un peu plus de dix manches de travail au cours desquelles il n'a cédé qu'un seul point mérité.

Olivier Bertrand a commencé quatre des six matchs du Seminole derrière le marbre et il a été très efficace défensivement. Ses grandes qualités de receveur ont permis aux Trojans de se sortir d'impasse en de nombreuses occasions. Il a de plus réussi quelques coups sûrs importants.

Renaud Caron Catellier et Josué Peley ont, quant à eux, profité du voyage pour se reposer et pour guérir quelques petits bobos, et ce, à l'approche des importants matchs de conférence qui commencent bientôt. Quant à Jonathan Prévost, il a participé à quatre matchs de son équipe et il continue à se familiariser à une nouvelle position qu'il a adopté à la plaque.

Blessé au coude depuis deux semaines, Renaud Caron Catellier a pris beaucoup de mieux. Il a effectué quelques lancers durant la semaine sans ressentir de douleur particulière. Il devrait être en mesure de revenir au jeu pour les matchs de conférence. Même chose pour Josué Peley qui lui était légèrement blessé à un pouce.

Quand la langue française devient stratégie
Les Québécois du Seminole State College utilisent leur langue distincte pour communiquer entre eux et aussi avec leurs coéquipiers. La langue française est donc devenue pour eux un outil de leur stratégie de baseball. Ils s'en servent également avec leurs coéquipiers anglophones et espagnols pour communiquer des informations en utilisant certains mots clés.

Ce qui surprend le plus leurs adversaires et aussi, avouons-le, les arbitres est d'entendre le receveur de l'équipe, Olivier Bertrand, communiquer de vive voix avec les joueurs francophones sur le banc ou sur le jeu.


Les joueurs des Trojans ont profité de leur présence en Arizona pour assister à des matchs de la Ligue des Cactus où évoluent les Québécois Éric Gagné, Pierre-Luc Laforest, Luke Carlin et jusqu'à tout récemment, Maxime St-Pierre.

Question sécurité : on est bien loin du confort montréalais

En fin de soirée vendredi, les joueurs des Trojans ont été confinés à leur chambre. Pourquoi? Une tentative de meurtre à l'arme à feu venait de se produire tout juste devant leur hôtel...

Source : Michel Catellier