PORT STE. LUCIE, Fla. - Le capitaine des Mets de New York David Wright a présenté des excuses pour avoir sermonné le lanceur prometteur Noah Syndergaard dans le vestiaire de l'équipe, mardi, au moment où des journalistes se trouvaient tout près.

« Je n'avais pas remarqué la présence de journalistes, a expliqué Wright mercredi. C'est donc la raison pour laquelle j'ai présenté des excuses à Noah. Il doit maintenant répondre à des questions, je dois également répondre à des questions et Terry (Collins, le gérant) également. Ce n'est pas de la façon que je souhaite gérer les choses. »

Wright a précisé qu'il s'est adressé à Syndergaard comme s'il avait été son petit frère. Il l'a réprimandé parce qu'il prenait le lunch dans le vestiaire pendant que se déroulait une rencontre intra-équipe. L'incident a été largement rapporté dans les médias de New York.

Le joueur de troisième but s'est présenté dans le vestiaire après avoir pris part à trois manches et il a vu Syndergaard en train de manger à une table devant un téléviseur. Il était visiblement irrité et, calmement mais fermement, il a soumis à Syndergaard qu'il devrait plutôt être dans l'abri des joueurs.

Le vestiaire était presque vide à ce moment. Des journalistes menaient une entrevue avec le lanceur Zack Wheeler.

Le releveur Bobby Parnell en a rajouté à la suite de l'intervention de Wright, en retirant l'assiette des mains de Syndergaard pour la lancer dans une poubelle. Parnell était indisponible pour commenter la situation, mercredi.

« J'ai commis une erreur, a admis Syndergaard. C'est de la pure ignorance de ma part. Je pensais que je pouvais aller dans le vestiaire prendre une bouchée. C'est le métier qui rentre. J'aurais dû être sur le banc des joueurs. »

Syndergaard ne devait pas prendre part à l'action sur le terrain, mais Wright estime que le jeunot a raté une belle occasion de poursuivre son apprentissage en prenant des notes.

Wright a discuté avec le géant lanceur âgé de 22 ans à quelques reprises par après afin de s'assurer qu'il n'y aurait aucun ressentiment entre eux.