Josué Peley dans la cour des grands
Baseball mardi, 25 mars 2008. 10:59 vendredi, 13 déc. 2024. 23:40
Bradenton, Floride - Après Jonathan Malo samedi, voilà que c'était au tour de Josué Jesus Peley d'être de l'alignement d'une équipe du baseball majeur hier, dimanche. L'ex-champion frappeur de la LBÉQ n'a pas eu la chance de prendre place dans le rectangle des frappeurs il était dans le cercle d'attente lorsque le dernier retrait du match a été enregistré , mais durant toute la rencontre il aura travaillé avec les lanceurs des ligues majeures des Pirates! Le jeune québécois originaire du Venezuela est tout près de réaliser son rêve, il le sent... Racontons.
À son arrivée au stade, à 7 h 10 dimanche matin, Josué Peley, qui au sein de la LBÉQ a porté les couleurs des Élites de Montréal et des Cardinals de LaSalle, a trouvé, dans son casier, une note du coordonnateur du camp des ligues mineures chez les Pirates, Jeff Banister, lui précisant qu'il souhaitait lui parler.
Josué s'est donc rendu au bureau de monsieur Banister, où celui-ci l'a informé qu'il rejoignait l'équipe des ligues majeures pour le match d'aujourd'hui : « Tu connais un excellent camp, tu en surprends plusieurs et nous croyons que tu le mérites bien. »
Évidemment, Josué Peley était tout excité, lui qui n'a joint les rangs de l'organisation des Pirates qu'en juin dernier. « J'avais vraiment très hâte de commencer et de finir mon travail quotidien dans le bullpen (l'enclos des lanceurs) des ligues mineures, puis de ramasser mes affaires et me rendre au terrain des Pirates. »
Avec le grand club, une heure trente avant le premier play ball
« Je suis arrivé au terrain du grand club environ 90 minutes avant la rencontre. J'ai eu la chance de voir tout le monde et de discuter avec presque tous les lanceurs de l'équipe. J'ai aussi discuté avec les entraîneurs du bullpen et avec l'entraîneur responsable des receveurs », de raconter, encore sous le coup de l'émotion, celui que les Pirates ont décidé de convertir en receveur dès son arrivée au sein de l'organisation.
À son arrivée dans le vestiaire de l'équipe, le gérant, John Russell, s'est approché et lui a dit : « Ne sois pas intimidé, fais comme si tu étais dans le vestiaire de ton équipe habituelle. »
Durant tout le match, Josué a travaillé dans l'enclos des lanceurs. Il s'est beaucoup amusé : « J'ai travaillé dans l'enclos durant huit manches. J'ai reçu les tirs de Jaret Wright, puis ceux de Byung-Hyun Kim. Ce dernier lance vraiment de façon bizarre. Il n'est pas facile d'être son receveur, et en plus il lance à toute vitesse. J'attrape son tir, lui relance la balle et déjà il est en mouvement pour un autre lancer! »
« Jaret Wright, lui, il lance des feux. Une balle très lourde. J'avais l'impression qu'il lançait une balle de cinq livres. Toute une expérience! », a-t-il reconnu.
Puis, la rencontre a commencé et Josué a eu un peu de répit. « Lorsque je ne travaillais pas avec un lanceur, j'étais assis dans l'enclos avec trois lanceurs, Zach Duke, Casey Fossum et Matt Capps. Ils m'ont rapidement mis très à l'aise. Ils me parlaient comme si j'étais un de leurs », a-t-il précisé.
« Et wow, on jouait contre les Yankees! »
Les Pirates disputaient ce jour-là un match contre les Yankees de New York. Un match que la formation de Pittsburgh de la Ligue Nationale de Baseball a gagné facilement 8-0.
Déjà excité d'être avec le grand club, Josué se retrouvait également sur le même terrain que les Yankees, une équipe qu'il a adulée plus jeune. « Je me sentais très excité et surtout si près de réaliser mon rêve. De plus, nous jouions contre les Yankees et même si c'était leur équipe B, c'était les Yankees quand même. Hideki Matsui et Robinson Cano étaient de l'alignement Et il y avait tout près de 6 000 spectateurs dans les estrades. »
Tout en travaillant dans l'enclos des lanceurs, Josué répondait à quelques questions provenant des entraîneurs qui étaient avec lui : « Ils ont été très surpris, lorsque je leur ai révélé que je n'étais receveur que depuis le mois de juin dernier, ils ne me croyaient pas. Ils pensaient tous que j'avais joué à cette position durant toute ma vie. J'avoue que j'ai pris cela comme un compliment. »
Mais où Peley les a surpris encore plus, c'est lorsqu'il leur a mentionné qu'il était originaire du Venezuela et qu'il avait émigré au Canada. « Ils m'ont aussi dit que j'étais fou d'avoir déménagé au Canada. Pour eux, le Canada c'est le pays du froid. Ils ne peuvent pas imaginer qu'on puisse y jouer au baseball », et par les temps qui courent on est porté à penser qu'ils ont raison.
Les joueurs des ligues majeures ont vraiment gâté le Québécois d'adoption. Jose Bautista lui a donné des bâtons et une paire de souliers et Zach Duke des gants de frappeur. Et summum de la journée, durant le match, Josué a signé tout plein d'autographes. « C'était vraiment ma plus belle expérience à vie dans le baseball et je n'espère qu'une chose, c'est qu'elle se reproduise bien souvent. »
En Floride depuis le 17 février
Josué est arrivé en Floride dès le 17 février. Ce faisant, il a eu la chance de s'entraîner avec plusieurs joueurs des ligues majeures durant deux semaines. « J'ai été le receveur de plusieurs lanceurs des ligues majeures. Wow ! Facile de travailler avec eux. La balle touche rarement le sol et ils ne lancent pratiquement que des prises. »
L'ancien de l'équipe Youth du Canada a également eu l'occasion de rencontrer un de ses anciens coéquipiers avec cette équipe, Philippe-Alexandre Valiquette, et ce, à deux reprises lorsque les Pirates affrontaient les Reds. Lorsqu'ils se sont rencontrés, ils ont jasé en français bien évidemment à la grande surprise de leurs coéquipiers qui n'ont eu de cesse de les taquiner.
À son arrivée au stade, à 7 h 10 dimanche matin, Josué Peley, qui au sein de la LBÉQ a porté les couleurs des Élites de Montréal et des Cardinals de LaSalle, a trouvé, dans son casier, une note du coordonnateur du camp des ligues mineures chez les Pirates, Jeff Banister, lui précisant qu'il souhaitait lui parler.
Josué s'est donc rendu au bureau de monsieur Banister, où celui-ci l'a informé qu'il rejoignait l'équipe des ligues majeures pour le match d'aujourd'hui : « Tu connais un excellent camp, tu en surprends plusieurs et nous croyons que tu le mérites bien. »
Évidemment, Josué Peley était tout excité, lui qui n'a joint les rangs de l'organisation des Pirates qu'en juin dernier. « J'avais vraiment très hâte de commencer et de finir mon travail quotidien dans le bullpen (l'enclos des lanceurs) des ligues mineures, puis de ramasser mes affaires et me rendre au terrain des Pirates. »
Avec le grand club, une heure trente avant le premier play ball
« Je suis arrivé au terrain du grand club environ 90 minutes avant la rencontre. J'ai eu la chance de voir tout le monde et de discuter avec presque tous les lanceurs de l'équipe. J'ai aussi discuté avec les entraîneurs du bullpen et avec l'entraîneur responsable des receveurs », de raconter, encore sous le coup de l'émotion, celui que les Pirates ont décidé de convertir en receveur dès son arrivée au sein de l'organisation.
À son arrivée dans le vestiaire de l'équipe, le gérant, John Russell, s'est approché et lui a dit : « Ne sois pas intimidé, fais comme si tu étais dans le vestiaire de ton équipe habituelle. »
Durant tout le match, Josué a travaillé dans l'enclos des lanceurs. Il s'est beaucoup amusé : « J'ai travaillé dans l'enclos durant huit manches. J'ai reçu les tirs de Jaret Wright, puis ceux de Byung-Hyun Kim. Ce dernier lance vraiment de façon bizarre. Il n'est pas facile d'être son receveur, et en plus il lance à toute vitesse. J'attrape son tir, lui relance la balle et déjà il est en mouvement pour un autre lancer! »
« Jaret Wright, lui, il lance des feux. Une balle très lourde. J'avais l'impression qu'il lançait une balle de cinq livres. Toute une expérience! », a-t-il reconnu.
Puis, la rencontre a commencé et Josué a eu un peu de répit. « Lorsque je ne travaillais pas avec un lanceur, j'étais assis dans l'enclos avec trois lanceurs, Zach Duke, Casey Fossum et Matt Capps. Ils m'ont rapidement mis très à l'aise. Ils me parlaient comme si j'étais un de leurs », a-t-il précisé.
« Et wow, on jouait contre les Yankees! »
Les Pirates disputaient ce jour-là un match contre les Yankees de New York. Un match que la formation de Pittsburgh de la Ligue Nationale de Baseball a gagné facilement 8-0.
Déjà excité d'être avec le grand club, Josué se retrouvait également sur le même terrain que les Yankees, une équipe qu'il a adulée plus jeune. « Je me sentais très excité et surtout si près de réaliser mon rêve. De plus, nous jouions contre les Yankees et même si c'était leur équipe B, c'était les Yankees quand même. Hideki Matsui et Robinson Cano étaient de l'alignement Et il y avait tout près de 6 000 spectateurs dans les estrades. »
Tout en travaillant dans l'enclos des lanceurs, Josué répondait à quelques questions provenant des entraîneurs qui étaient avec lui : « Ils ont été très surpris, lorsque je leur ai révélé que je n'étais receveur que depuis le mois de juin dernier, ils ne me croyaient pas. Ils pensaient tous que j'avais joué à cette position durant toute ma vie. J'avoue que j'ai pris cela comme un compliment. »
Mais où Peley les a surpris encore plus, c'est lorsqu'il leur a mentionné qu'il était originaire du Venezuela et qu'il avait émigré au Canada. « Ils m'ont aussi dit que j'étais fou d'avoir déménagé au Canada. Pour eux, le Canada c'est le pays du froid. Ils ne peuvent pas imaginer qu'on puisse y jouer au baseball », et par les temps qui courent on est porté à penser qu'ils ont raison.
Les joueurs des ligues majeures ont vraiment gâté le Québécois d'adoption. Jose Bautista lui a donné des bâtons et une paire de souliers et Zach Duke des gants de frappeur. Et summum de la journée, durant le match, Josué a signé tout plein d'autographes. « C'était vraiment ma plus belle expérience à vie dans le baseball et je n'espère qu'une chose, c'est qu'elle se reproduise bien souvent. »
En Floride depuis le 17 février
Josué est arrivé en Floride dès le 17 février. Ce faisant, il a eu la chance de s'entraîner avec plusieurs joueurs des ligues majeures durant deux semaines. « J'ai été le receveur de plusieurs lanceurs des ligues majeures. Wow ! Facile de travailler avec eux. La balle touche rarement le sol et ils ne lancent pratiquement que des prises. »
L'ancien de l'équipe Youth du Canada a également eu l'occasion de rencontrer un de ses anciens coéquipiers avec cette équipe, Philippe-Alexandre Valiquette, et ce, à deux reprises lorsque les Pirates affrontaient les Reds. Lorsqu'ils se sont rencontrés, ils ont jasé en français bien évidemment à la grande surprise de leurs coéquipiers qui n'ont eu de cesse de les taquiner.