Le message de Jose Vidro aux amateurs
MLB mercredi, 14 janv. 2015. 17:53 dimanche, 2 mars 2025. 20:33
L'ancien joueur de deuxième but des Expos entre 1997 et 2004, Jose Vidro, encourage les amateurs de baseball de Montréal à poursuivre leur lutte pour retrouver une formation des ligues majeures.
Dans une entrevue accordée à nos collègues de TSN 690, Vidro a été clair. « Mon message aux partisans est de continuer et de ne pas perdre espoir. J'aimerais participer au retour du baseball à Montréal. »
Vidro a fait ses débuts à l'âge de 22 ans dans l'uniforme des Expos, le 8 juin 1997. À son année recrue, il a été le témoin privilégié de la saison de rêve du lanceur Pedro Martinez, qui vient d'obtenir sa niche au Temple de la renommée. « C'était tellement plaisant d'être autour de Pedro. La façon qu'il abordait le business et la façon dont il traitait ses coéquipiers, il était un professionnel. Quand il était au monticule, nos releveurs savaient qu'ils n'avaient pas à mettre leurs crampons. On savait que Pedro allait lancer pendant neuf manches. Sa nomination à Cooperstown est complètement méritée. »
Il a fallu quelques saisons à Vidro avant de frapper pour une moyenne de ,300. Vidro n'hésite pas à donner beaucoup de crédit à son gérant Felipe Alou qui l'a aidé à faire la transition dans les grandes ligues. « Il était un grand gérant qui parlait ma langue et qui aimait aider les jeunes joueurs. Le baseball est un sport difficile, mais Felipe le rendait plus facile. »
Vidro a connu une carrière de plus de onze saisons à Montréal, Washington et Seattle et quelques-uns de ses meilleurs souvenirs ont été vécus lors de la saison 2003.
Le 28 août 2003, les Expos avaient balayé les Phillies de Philadelphie et ils étaient sur un pied d'égalité au premier rang de la course du meilleur deuxième. Au plus fort de la course, l'équipe était amochée et les joueurs avaient espoir de compter sur des renforts des ligues mineures, une formalité du mois de septembre que le baseball majeur lui a refusée.
« La majorité de nos joueurs de position avaient déjà 140 parties dans le corps et ils étaient fatigués. Quand nous avons appris qu'il n'y aurait pas de rappel, nous avions eu du mal à y croire. On se sentait trahis. Notre enclos des releveurs avait besoin d'aide et nous avions besoin de jambes fraîches. Nous pensions vraiment que c'était notre année. »
Appartenant au baseball majeur, les Expos avaient un petit budget et il ne leur a pas été permis de l'augmenter pour ajouter des joueurs des ligues mineures à partir du premier septembre comme le font toutes les équipes. Sans forces fraîches et avec quelques parties locales à Porto Rico en fin de saison, les Expos ont manqué de souffle.
Vidro a accepté une prolongation de contrat avec l'organisation lors de la dernière saison de l'équipe à Montréal en 2004. Il croyait que ce contrat signifiait que la franchise allait rester à Montréal. Il a disputé deux autres saisons avec l'organisation quand l'équipe a pris la route de Washington en 2005 avant d'être échangé aux Mariners de Seattle en 2007 et d'être libéré en 2008.
Quand on lui demande les meilleurs joueurs avec lesquels il a évolué, Vidro répond Vladimir Guerrero et Felix Hernandez. « Mon casier était à côté de Vlad. J'ai beaucoup appris de lui sur l'art de me préparer mentalement. Vlad n'a jamais cessé de chercher à s'améliorer. »
Vidro a été heureux de lire que Guerrero préfèrerait entrer à Cooperstown avec la casquette des Expos si les portes du Temple devaient s'ouvrir à lui un jour. « Il n'y a aucun doute dans mon esprit que Vladimir a été joueur digne du Temple de la renommée. Il a d'incroyables statistiques. Nous sommes toujours de bons amis et je serai présent le jour où il sera intronisé. »
Vidro est impliqué dans le baseball dans son pays natal, Porto Rico. Il avoue que Montréal occupe encore une place spéciale dans son coeur. « Je considérais Montréal comme ma ville et c'était un endroit très agréable où vivre. Je n'ai jamais eu la chance de remercier les amateurs de Montréal. Du fond de mon coeur, ma famille et moi voulons remercier les Montréalais pour nous avoir accueillis de la sorte. Nous aimerons bien y retourner un de ses jours. »