Encore une fois, Tim Rainers a été écarté du Panthéon du baseball majeur, pourtant, les statistiques parlent en sa faveur.

Raines s'impose comme un régulier avec les Expos en 1981, année où l'équipe atteindra les séries pour la seule fois de son histoire. À partir de ce moment, le voltigeur malmène les lanceurs adverses. Il est élu sept fois au Match des étoiles.

D'ailleurs, il gagne le championnat des frappeurs dans la Nationale en 1986, année où les Expos ne parviennent même pas à jouer pour ,500. Il conserve une moyenne de ,294 avec un peu plus de 2600 coups sûrs en 23 ans dans le baseball majeur.

Mais bien sûr, c'est une fois sur les sentiers que Raines cause le plus de maux de tête aux équipes adverses. Il vient au cinquième rang de tous les temps pour les buts volés, derrière quatre joueurs qui ont déjà leur place au Temple de la renommée. De ses 808 larcins, il en a réussi 635 avec les Expos.

Son pourcentage d'efficacité sur les buts est impressionnant. Il est au deuxième rang derrière Carlos Beltran à ce chapitre. Sauf que Beltran a volé près de 500 buts de moins que Raines.

En guise de comparaison, disons simplement qu'il aurait fallu que Rickey Henderson se fasse épingler 69 fois de moins pour avoir le même pourcentage d'efficacité que Raines sur les sentiers. « Rock » a réussi six saisons consécutives d'au moins 70 buts volés. Aucun autre joueur dans l'histoire n'a aligné plus de trois saisons consécutives de 70 buts volés.

S'il connaît la majorité de ses succès avec Montréal, Raines goûtera aussi aux séries avec deux autres équipes, les White Sox et les Yankees. Il gagnera d'ailleurs la Série mondiale à deux reprises avec New York.

Au même titre que les Andre Dawson et Gary Carter, Raines restera toujours parmi les grands de la trop courte histoire des Expos.

ContentId(3.1168089):Faits saillants du scrutin pour le Temple de la renommée du baseball
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Décevant et désolant