Clayton Kershaw victime de quatre circuits. Corey Kluber, Chris Sale et Luis Severino malmenés.

Encore plus en octobre, on pourrait s'attendre à mieux de ces as de la rotation, n'est-ce pas?

Zack Greinke et Drew Pomeranz ont aussi eu de mauvaises journées au boulot.

« J'ai remarqué ça », a concédé Rich Hill des Dodgers, qui va se présenter sur la butte samedi soir, face aux Diamondbacks.

Il y a quand même eu de bonnes sorties.

Stephen Strasburg, des Nationals, n'a pas donné de coup sûr aux Cubs avant la sixième. Kyle Hendricks de ces derniers a bien fait, tandis que Justin Verlander et Dallas Keuchel ont aidé les Astros à prendre les commandes 2-0 contre Boston.

Kluber, Sale et Severino ont été le top 3 de l'Américaine pour la moyenne de points mérités, cette année. Mais depuis le début des séries, ils ont permis 16 points et 20 coups sûrs, ne totalisant que huit manches.

Sale a mené les majeures avec 308 retraits au bâton en 2017. Mais dans le match numéro 1 à Houston, le gaucher a permis trois circuits, trois doubles et sept points, en cinq manches.

« Ça arrive, bien que c'est vraiment un des pires moments pour que ça arrive », a t-il confié.

Kluber a alloué six points et sept coups sûrs aux Yankees vendredi. Il a été chassé en troisième mais les Indians ont eu le dernier mot en 13e, l'emportant 9-8.

« Il a finalement paru humain », a dit son coéquipier Francisco Lindor.

Severino, des Yankees, a eu la pire soirée. Il a obtenu un seul retrait lors du match éliminatoire contre les Twins, accordant trois points et quatre coups sûrs.

Kershaw est devenu le premier joueur de l'histoire des Dodgers à donner quatre longues balles dans un match de séries. Il a quand même signé le gain, Los Angeles battant l'Arizona au compte de 9-5, vendredi.

Les déboires des partants de renom surprennent, d'autant plus que les séries actuelles mettent en scène 11 gagnants du Cy Young.

« Je pense que c'est une combinaison du manque de précision des lanceurs et de l'approche agressive des frappeurs, a dit le gérant des Dodgers, Dave Roberts. Les gars ont des bonnes présences au bâton. Ils soutirent des fausses balles sur des tirs de haute qualité. Le nombre de lancers augmente beaucoup. Mais en même temps, voilà un peu de ce qui fait la beauté du baseball: c'est imprévisible. »