Premier match chez les pros pour Josué Peley, le receveur!
Baseball jeudi, 21 juin 2007. 23:54 dimanche, 15 déc. 2024. 05:50
Ce matin, j'avais rendez-vous avec l'ancien des Cardinals de LaSalle et des Élites de Montréal de la Ligue de Baseball Élite du Québec (LBÉQ), Josué Peley, pour connaître ses premières impressions relativement à sa toute nouvelle carrière de joueur de baseball professionnel. Ce dernier, avait pris soin de me mentionner la veille : « Nous aurons tout le temps qu'il nous faut pour discuter, car mon coach ne prévoit pas m'utiliser dans des matchs avant une quinzaine de jours. Il souhaite que j'intègre bien les rudiments de mon nouveau métier de receveur avant de me lancer dans l'action. » Ce matin donc, j'arrive au complexe des Twins du Minnessota à Fort Myers et lorsque je retrouve Josué parmi tous les joueurs des Pirates, le premier bonjour de celui-ci est : « Wow! mon coach m'a avisé ce matin que je jouais les cinq premières manches du match d'aujourd'hui! » Et effectivement, Peley s'est accroupi derrière le marbre pour les cinq premières manches de la rencontre opposant les siens, les Pirates, aux Twins, deux équipes de la Gulf Coast League, un circuit pour les recrues.
Dans les circonstances, Peley a fort bien joué. Défensivement, il est impressionnant. Pour un joueur converti en receveur depuis moins de trois semaines, il a fait de l'excellent travail, dirigeant avec doigté son lanceur, lui donnant toujours une très belle cible. Aucune balle ne lui a échappé. Il a eu à relayer une fois au deuxième but et son tir était sur le but. Il avait devancé le coureur, mais son joueur d'inter n'a pu capter le relais.
Si son entraîneur, Tom Prince, avait décidé de faire jouer son tout nouveau receveur, c'est qu'il croyait que Peley était prêt. Et Prince en connaît long sur le travail des receveurs, car lui-même a été receveur durant 17 ans dans les ligues majeures avec les Pirates de Pittsburgh, les Dodgers de Los Angeles, les Twins du Minnessota et les Phillies de Philadelphie.
Au bâton, Josué n'a pas obtenu de coup sûr en trois apparitions officielles à la plaque, mais à sa deuxième présence au marbre, avec des coureurs au premier et au deuxième buts, il a fait son « job », frappant de façon à permettre à ses coéquipiers d'avancer de 90 pieds même s'il était lui-même retiré au premier but.
Une expérience très limitée en tant que receveur
Avant de signer avec les Pirates de Pittsburgh le 22 mai dernier, Josué n'avait agi comme receveur que pour quelques matchs au niveau midget AAA alors que tous les receveurs de son équipe, les Marquis de Montréal, étaient blessés. Mais par la suite, ni chez les Élites de Montréal, ni chez les Cardinals de LaSalle et ni au Seminole State College, il n'a joué à cette position. Pourtant, force est d'admettre qu'il a tout pour briller derrière le marbre : il a le gabarit, il a un bras canon, il a une excellente lecture du jeu et surtout, il a le leadership requis pour évoluer à cette position, et ces qualités, les recruteurs des Pirates ont eu le flair de les indiquer dans leurs rapports.
« Ce sont les Pirates qui ont décidé de me convertir en receveur », de mentionner l'athlète natif du Venezuela. « Lors du dernier camp d'essai auquel j'ai participé, ils m'ont demandé de m'accroupir derrière le marbre et de relayer au deuxième but. J'ai réussi des temps d'une seconde 80 et d'une seconde 75. Des temps dignes des receveurs des ligues majeures. Leur décision était alors prise! »
À peine arrivé, son leadership prend le dessus
Josué est arrivé en Floride, plus précisément à Bradenton, le 4 juin dernier. C'est là qu'il a rencontré pour la première fois ses nouveaux coéquipiers. Un groupe au sein duquel, il ne retrouvait aucun visage connu. Mais, Josué possède cette capacité de s'intégrer à un groupe et d'en devenir le leader rapidement.
Il faut mentionner que l'ancien joueur d'inter toute étoile de la LBÉQ possède des outils dont peu de Québécois disposent : il est trilingue. « J'ai vécu 12 ans au Venezuela, l'espagnol est ma langue maternelle, j'ai vécu à Montréal au cours des huit dernières années, parlant quotidiennement en français et j'ai étudié en anglais au cours des deux dernières années au Seminole State College. »
Il parle donc français, anglais et espagnol. Hors, chez ses nouveaux coéquipiers, plusieurs sont unilingues espagnol. Josué peut donc dialoguer avec eux et même leur servir d'interprête à l'occasion. « Nous sommes trois receveurs au sein de notre équipe, mes deux coéquipiers ne parlent presque pas anglais, je dois donc traduire pour eux ce que les « coachs » nous disent », précise-t-il. Pas étonnant dès lors qu'il soit rapidement devenu un des leurs.
Un athlète en grande forme
Peley n'a eu aucune difficulté à s'adapter à la routine de travail de sa nouvelle équipe, et ce, même si ici, en Floride, le mercure valse presque toujours entre 95 et 100 degrés Fahrenheit... et que les nuages se font plutôt rares.
« La chaleur ne m'affecte pas », mentionne celui qui, ne l'oublions pas, est né au Venezuela. « Je dirais même le contraire, lorsqu'il fait très chaud, je me sens encore mieux, je sais que je risque moins de blessure. »
Par ailleurs, il ne badine pas avec les remerciements qu'il adresse à son entraineur du Seminole College, qui au cours des deux dernières années a exigé beaucoup de ses équipiers quant au conditionnement physique : « Coach Shafer nous disait souvent, lorsque vous atteindrez les rangs professionnels, vous serez prêt physiquement et leur entraînement vous apparaîtra comme des parties de plaisir. Il avait raison! »
« Russell Martin, son modèle »
Josué Peley voue une grande admiration au receveur des Dodgers de Los Angeles, Russell Martin. « En arrivant ici, j'ai tenté de mettre la main sur le numéro 55, malheureusement il était déjà pris. »
Il espère grimper aussi rapidement que Martin les échelons le menant au baseball majeur. Il ne se fixe pas d'objectif, mais il aimerait bien gravir au moins un échelon par année. Avec ses grandes qualités, une ascension rapide ne serait pas surprenante...
Dans les circonstances, Peley a fort bien joué. Défensivement, il est impressionnant. Pour un joueur converti en receveur depuis moins de trois semaines, il a fait de l'excellent travail, dirigeant avec doigté son lanceur, lui donnant toujours une très belle cible. Aucune balle ne lui a échappé. Il a eu à relayer une fois au deuxième but et son tir était sur le but. Il avait devancé le coureur, mais son joueur d'inter n'a pu capter le relais.
Si son entraîneur, Tom Prince, avait décidé de faire jouer son tout nouveau receveur, c'est qu'il croyait que Peley était prêt. Et Prince en connaît long sur le travail des receveurs, car lui-même a été receveur durant 17 ans dans les ligues majeures avec les Pirates de Pittsburgh, les Dodgers de Los Angeles, les Twins du Minnessota et les Phillies de Philadelphie.
Au bâton, Josué n'a pas obtenu de coup sûr en trois apparitions officielles à la plaque, mais à sa deuxième présence au marbre, avec des coureurs au premier et au deuxième buts, il a fait son « job », frappant de façon à permettre à ses coéquipiers d'avancer de 90 pieds même s'il était lui-même retiré au premier but.
Une expérience très limitée en tant que receveur
Avant de signer avec les Pirates de Pittsburgh le 22 mai dernier, Josué n'avait agi comme receveur que pour quelques matchs au niveau midget AAA alors que tous les receveurs de son équipe, les Marquis de Montréal, étaient blessés. Mais par la suite, ni chez les Élites de Montréal, ni chez les Cardinals de LaSalle et ni au Seminole State College, il n'a joué à cette position. Pourtant, force est d'admettre qu'il a tout pour briller derrière le marbre : il a le gabarit, il a un bras canon, il a une excellente lecture du jeu et surtout, il a le leadership requis pour évoluer à cette position, et ces qualités, les recruteurs des Pirates ont eu le flair de les indiquer dans leurs rapports.
« Ce sont les Pirates qui ont décidé de me convertir en receveur », de mentionner l'athlète natif du Venezuela. « Lors du dernier camp d'essai auquel j'ai participé, ils m'ont demandé de m'accroupir derrière le marbre et de relayer au deuxième but. J'ai réussi des temps d'une seconde 80 et d'une seconde 75. Des temps dignes des receveurs des ligues majeures. Leur décision était alors prise! »
À peine arrivé, son leadership prend le dessus
Josué est arrivé en Floride, plus précisément à Bradenton, le 4 juin dernier. C'est là qu'il a rencontré pour la première fois ses nouveaux coéquipiers. Un groupe au sein duquel, il ne retrouvait aucun visage connu. Mais, Josué possède cette capacité de s'intégrer à un groupe et d'en devenir le leader rapidement.
Il faut mentionner que l'ancien joueur d'inter toute étoile de la LBÉQ possède des outils dont peu de Québécois disposent : il est trilingue. « J'ai vécu 12 ans au Venezuela, l'espagnol est ma langue maternelle, j'ai vécu à Montréal au cours des huit dernières années, parlant quotidiennement en français et j'ai étudié en anglais au cours des deux dernières années au Seminole State College. »
Il parle donc français, anglais et espagnol. Hors, chez ses nouveaux coéquipiers, plusieurs sont unilingues espagnol. Josué peut donc dialoguer avec eux et même leur servir d'interprête à l'occasion. « Nous sommes trois receveurs au sein de notre équipe, mes deux coéquipiers ne parlent presque pas anglais, je dois donc traduire pour eux ce que les « coachs » nous disent », précise-t-il. Pas étonnant dès lors qu'il soit rapidement devenu un des leurs.
Un athlète en grande forme
Peley n'a eu aucune difficulté à s'adapter à la routine de travail de sa nouvelle équipe, et ce, même si ici, en Floride, le mercure valse presque toujours entre 95 et 100 degrés Fahrenheit... et que les nuages se font plutôt rares.
« La chaleur ne m'affecte pas », mentionne celui qui, ne l'oublions pas, est né au Venezuela. « Je dirais même le contraire, lorsqu'il fait très chaud, je me sens encore mieux, je sais que je risque moins de blessure. »
Par ailleurs, il ne badine pas avec les remerciements qu'il adresse à son entraineur du Seminole College, qui au cours des deux dernières années a exigé beaucoup de ses équipiers quant au conditionnement physique : « Coach Shafer nous disait souvent, lorsque vous atteindrez les rangs professionnels, vous serez prêt physiquement et leur entraînement vous apparaîtra comme des parties de plaisir. Il avait raison! »
« Russell Martin, son modèle »
Josué Peley voue une grande admiration au receveur des Dodgers de Los Angeles, Russell Martin. « En arrivant ici, j'ai tenté de mettre la main sur le numéro 55, malheureusement il était déjà pris. »
Il espère grimper aussi rapidement que Martin les échelons le menant au baseball majeur. Il ne se fixe pas d'objectif, mais il aimerait bien gravir au moins un échelon par année. Avec ses grandes qualités, une ascension rapide ne serait pas surprenante...