Pascal, Diaconu et Lucas font le poids
Boxe jeudi, 10 déc. 2009. 17:17 dimanche, 19 mai 2024. 07:23
MONTRÉAL - Une revanche pour le titre mondial entre Jean Pascal et Adrian Diaconu, en plus d'un retour à la boxe d'Éric Lucas: à première vue, on pourrait croire que le gala de vendredi, au Centre Bell, n'offrira que du réchauffé. Sauf que dans les faits, la recette risque d'avoir une saveur différente à plusieurs égards.
Tout d'abord, parce qu'il est évident que Diaconu (26-1-0, 15 K.-O.) devra changer son approche. Après tout, celle qu'il avait adoptée lors du premier combat contre Pascal (24-1-0, 16 K.-O.), le 19 juin dernier, lui avait valu de perdre sa ceinture de champion du monde WBC des mi-lourds aux mains du boxeur lavallois.
"Le dernier combat, c'est du passé. Je me sens différent. J'ai appris certaines choses et je devrai les intégrer dans mon plan de match le soir du combat, a indiqué Diaconu après la pesée de jeudi. Mon entraînement a été différent cette fois. J'ai tout amélioré. J'ai amélioré ma vitesse, mon jeu de pieds, je suis plus intelligent et je me sens mieux. Tout est différent. Alors ça être différent durant le combat aussi. Le plan de match a été conçu pour que je sois prêt à toutes les éventualités.
"Ce que ça va donner, on le verra vendredi soir", a dit le Montréalais d'origine roumaine, en ajoutant que cette fois, il s'est entraîné de manière à ce que sa relative inactivité des dernières années ne soit plus un facteur. Cette fois, plus d'excuses."
Même le clan de Pascal pourrait amener du nouveau à sa stratégie, a indiqué Marc Ramsay, l'entraîneur du champion en titre.
"Il y a de fortes possibilités, a répondu Ramsay lorsqu'on lui a demandé si le plan de match allait changer par rapport au premier duel Pascal-Diaconu, que son poulain a remporté de manière éclatante par décision unanime des juges. La méthodologie de l'entraînement a changé, alors que Jean s'est notamment entraîné en haute altitude. Ç'a été de loin supérieur à la dernière fois.
"On a aussi une équipe d'entraînement qui est tissée serrée. La qualité de l'entraînement que cette équipe offre va de mieux en mieux, à l'image de Jean lui-même."
Pascal sera également un boxeur plus confiant que lors du premier affrontement contre Diaconu, a affirmé Ramsay.
"Son niveau de confiance est beaucoup plus élevé par rapport au fait qu'il a remporté le titre mondial et qu'il a effectué une défense de son titre (contre Silvio Branco), a souligné l'entraîneur du protégé du Groupe Yvon Michel. On se retrouve aussi dans un environnement qu'on connaît. C'est sûr que ça aide beaucoup le niveau de confiance. La qualité de l'entraînement y est aussi pour beaucoup."
Quant à Lucas (38-7-3, 14 K.-O.), il n'aura pas la même morphologie puisqu'il a maintenant 38 ans et que son dernier combat remonte au mois de janvier 2006. C'était contre Mikkel Kessler, un boxeur qui est évidemment beaucoup plus redoutable que ne le sera son adversaire de vendredi, l'Argentin Ramon Pedro Moyano (27-8-3, 15 K.-O.). Kessler est l'une des têtes d'affiche chez les super-moyens, la même catégorie de poids que Lucian Bute.
"Il a un peu moins de masse musculaire, c'est évident, a dit Stéphan Larouche, l'entraîneur de Lucas... et son employé puisque ce dernier est également l'un des propriétaires d'InterBox. Il va être détendu, sans stress comparé à son dernier combat. Il savait qu'il avait une grosse commande contre Kessler.
"Cette fois il a un mandat bien précis, c'est de mettre en pratique des choses simples, a ajouté Larouche. On va commencer graduellement. Je veux qu'Éric progresse pendant le combat, et en particulier dans les trois premiers rounds. Au premier round, je veux qu'il fasse des choses très simples - qu'il utilise beaucoup ses pieds et son jab, qu'il regarde son adversaire, qu'il surveille ce qui va se passer. Au deuxième round, je veux qu'il commence à sortir les combinaisons - quatre ou cinq belles combinaisons qui explosent, pour lui permettre de gagner le round. Et au troisième, qu'il sorte une bombe ou deux au corps pour essayer de lui faire mal."
Lucas, qui a été champion du monde WBC des super-moyens de 2001 à 2003, boxera à un poids de mi-lourd, vendredi, à l'occasion d'un combat de huit rounds. Ce qui lui a permis de respecter plus facilement le poids, jeudi, lors de la pesée. Il a fait osciller la balance à 173,6 livres et Moyano, à 173,2 livres.
Pascal (173,9) et Diaconu (174,6) ont également tous deux respecté la limite imposée de 175 livres.
Le gala de vendredi, qui commencera à 19 heures, mettra aussi notamment en vedette les boxeurs québécois David Lemieux (19-0-0, 19 K.-O.), Benoit Gaudet (20-2-0, 7 K.-O.) et Manolis Plaitis (14-0-0, 7 K.-O.)
Le combat impliquant Lucas commencera un peu après 20 heures, tandis que le duel entre Pascal et Diaconu s'amorcera vers 22h. Cela permettra à Lucas d'être dans le coin de Diaconu lors du combat principal de la soirée.
"C'est un grand honneur pour moi, a commenté Diaconu. J'ai grandi dans l'ombre d'Éric et le fait qu'il sera dans mon coin, c'est formidable."
Tout d'abord, parce qu'il est évident que Diaconu (26-1-0, 15 K.-O.) devra changer son approche. Après tout, celle qu'il avait adoptée lors du premier combat contre Pascal (24-1-0, 16 K.-O.), le 19 juin dernier, lui avait valu de perdre sa ceinture de champion du monde WBC des mi-lourds aux mains du boxeur lavallois.
"Le dernier combat, c'est du passé. Je me sens différent. J'ai appris certaines choses et je devrai les intégrer dans mon plan de match le soir du combat, a indiqué Diaconu après la pesée de jeudi. Mon entraînement a été différent cette fois. J'ai tout amélioré. J'ai amélioré ma vitesse, mon jeu de pieds, je suis plus intelligent et je me sens mieux. Tout est différent. Alors ça être différent durant le combat aussi. Le plan de match a été conçu pour que je sois prêt à toutes les éventualités.
"Ce que ça va donner, on le verra vendredi soir", a dit le Montréalais d'origine roumaine, en ajoutant que cette fois, il s'est entraîné de manière à ce que sa relative inactivité des dernières années ne soit plus un facteur. Cette fois, plus d'excuses."
Même le clan de Pascal pourrait amener du nouveau à sa stratégie, a indiqué Marc Ramsay, l'entraîneur du champion en titre.
"Il y a de fortes possibilités, a répondu Ramsay lorsqu'on lui a demandé si le plan de match allait changer par rapport au premier duel Pascal-Diaconu, que son poulain a remporté de manière éclatante par décision unanime des juges. La méthodologie de l'entraînement a changé, alors que Jean s'est notamment entraîné en haute altitude. Ç'a été de loin supérieur à la dernière fois.
"On a aussi une équipe d'entraînement qui est tissée serrée. La qualité de l'entraînement que cette équipe offre va de mieux en mieux, à l'image de Jean lui-même."
Pascal sera également un boxeur plus confiant que lors du premier affrontement contre Diaconu, a affirmé Ramsay.
"Son niveau de confiance est beaucoup plus élevé par rapport au fait qu'il a remporté le titre mondial et qu'il a effectué une défense de son titre (contre Silvio Branco), a souligné l'entraîneur du protégé du Groupe Yvon Michel. On se retrouve aussi dans un environnement qu'on connaît. C'est sûr que ça aide beaucoup le niveau de confiance. La qualité de l'entraînement y est aussi pour beaucoup."
Quant à Lucas (38-7-3, 14 K.-O.), il n'aura pas la même morphologie puisqu'il a maintenant 38 ans et que son dernier combat remonte au mois de janvier 2006. C'était contre Mikkel Kessler, un boxeur qui est évidemment beaucoup plus redoutable que ne le sera son adversaire de vendredi, l'Argentin Ramon Pedro Moyano (27-8-3, 15 K.-O.). Kessler est l'une des têtes d'affiche chez les super-moyens, la même catégorie de poids que Lucian Bute.
"Il a un peu moins de masse musculaire, c'est évident, a dit Stéphan Larouche, l'entraîneur de Lucas... et son employé puisque ce dernier est également l'un des propriétaires d'InterBox. Il va être détendu, sans stress comparé à son dernier combat. Il savait qu'il avait une grosse commande contre Kessler.
"Cette fois il a un mandat bien précis, c'est de mettre en pratique des choses simples, a ajouté Larouche. On va commencer graduellement. Je veux qu'Éric progresse pendant le combat, et en particulier dans les trois premiers rounds. Au premier round, je veux qu'il fasse des choses très simples - qu'il utilise beaucoup ses pieds et son jab, qu'il regarde son adversaire, qu'il surveille ce qui va se passer. Au deuxième round, je veux qu'il commence à sortir les combinaisons - quatre ou cinq belles combinaisons qui explosent, pour lui permettre de gagner le round. Et au troisième, qu'il sorte une bombe ou deux au corps pour essayer de lui faire mal."
Lucas, qui a été champion du monde WBC des super-moyens de 2001 à 2003, boxera à un poids de mi-lourd, vendredi, à l'occasion d'un combat de huit rounds. Ce qui lui a permis de respecter plus facilement le poids, jeudi, lors de la pesée. Il a fait osciller la balance à 173,6 livres et Moyano, à 173,2 livres.
Pascal (173,9) et Diaconu (174,6) ont également tous deux respecté la limite imposée de 175 livres.
Le gala de vendredi, qui commencera à 19 heures, mettra aussi notamment en vedette les boxeurs québécois David Lemieux (19-0-0, 19 K.-O.), Benoit Gaudet (20-2-0, 7 K.-O.) et Manolis Plaitis (14-0-0, 7 K.-O.)
Le combat impliquant Lucas commencera un peu après 20 heures, tandis que le duel entre Pascal et Diaconu s'amorcera vers 22h. Cela permettra à Lucas d'être dans le coin de Diaconu lors du combat principal de la soirée.
"C'est un grand honneur pour moi, a commenté Diaconu. J'ai grandi dans l'ombre d'Éric et le fait qu'il sera dans mon coin, c'est formidable."
