Pour éclairer la Régie
AMM mercredi, 25 févr. 2009. 11:56 mercredi, 11 déc. 2024. 23:52
Enfin, il semble bien que la Régie de la sécurité dans les sports (pour ne pas l'appeler la Régie des alcools, des courses et des jeux) se soit fait à l'idée qu'elle devrait accepter les règlements de l'UFC, en tout cas en ce qui concerne le prochain programme qui sera disputé au Centre Bell en avril prochain et aussi dans le cas de l'association XMMA.
Bravo, ce n'est pas tous les jours que nos penseurs gouvernementaux osent rendre une décision favorable et aussi rapide à la discipline sportive qui est en cause, surtout quand il s'agit de sports où la violence est de mise.
Pourtant, tous ceux et celles qui suivent les destinées des combats d'arts martiaux professionnels savent que ce sport n'est pas plus dangereux que la boxe. Loin de là
Si je vous demandais de m'énumérer les emplois les plus dangereux en Amérique du Nord, quel métier vous viendrait à l'esprit en premier?
Un combattant de l'UFC, un boxeur professionnel, un cascadeur extrême, un joueur de football de la NFL, un pilote de F1, une prostituée de rue dans un milieu urbain, un policier, un pompier?
Laissez-moi vous éclairer un peu. Il s'agit de fouiller pour trouver les métiers les plus dangereux sur cette terre d'Améric Vespuce, où pour les plus instruits : Amerigo Vespsucci.
Avant de vous faire connaitre le métier le plus dangereux sur la planète, je vais vous faire languir un peu. Et je vous le dis tout de suite, je n'accepte pas le métier de kamikaze ni celui de terroriste extrême qui se fait sauter par explosifs en même temps que son objectif..
Bureau of Labor Statistics
Ma recherche a été faite, en partie, selon les données de l'annuaire du Bureau of Labor Statistics of America .
Pour vous donner une idée, un Chasseur de têtes, connu aux États-Unis comme un Bounty hunter, vient en 21e place sur un total de 25 des emplois les plus dangereux.
C'est vrai que vous avez moins de chances de vous faire tuer qu'un pugiliste professionnel si vous êtes un correspondant de guerre, un pilote de brousse en Alaska, même président des États-Unis. Et, un combattant sera plus vulnérable qu'un policier urbain, mais de justesse.
Sur 25 métiers extrêmes, les combattants professionnels, tels les boxeurs et les pugilistes d'arts martiaux extrêmes, viennent en 13e place, après les joueurs de football de la NFL, les bucherons, les pompiers de grandes villes, les mineurs, les prostituées de grandes villes, les monteurs de taureaux, les pêcheurs de crabes en Alaska, les soldats en milieu de guerre, les cascadeurs extrêmes, les vendeurs de drogues, les alpinistes qui gravitent les Himalaya et finalement les personnes qui ont des tendances suicidaires.
Un seul décès
Selon le "Journal of Combative sports", les combats extrêmes règlementés par la UFC n'ont connu qu'une seule mortalité due à ce sport depuis l'an 2000. Il s'agit d'un dénommé San Vasquez, passé K.-O. au 3e engagement de son combat contre Vince Libardi, à Houston, au Texas le 20 octobre 2007.
Trois autres mortalités ont été rapportées au Mexique, en Ukraine et en Corée du Sud, mais n'ont rien à voir avec l'UFC.
Pendant cette même période, pas moins de 68 boxeurs ont rendu l'âme.
Si jamais les enquêteurs de la Régie veulent se pencher sur les statistiques des combats extrêmes, ils constateront qu'il y a passablement d'os brisés, des ligaments déchirés, mais un bon suivi médical et un repos de six à huit semaines et l'athlète est prêt à se lancer à nouveau dans le feu de l'action.
Ah oui, il ne faut pas que j'oublie. Regardez autour de vous et tentez de me trouver un combattant d'arts martiaux qui souffre du syndrome du boxeur (punch drunk) ou encore de dementia pugilista?
C'est vrai que ce sport extrême est encore jeune, mais je n'ai pas encore vu un seul combattant atteint de ce syndrome.
Pourquoi pas le hockey
Au Québec, il ne faut pas trop toucher au hockey. Bien souvent, c'est pire que de s'attaquer à la religion ou encore à la politique.
Ma recherche a été faite assez rapidement et je ne prétends pas qu'elle soit complète. Mais j'ai tout de même trouvé dix joueurs de hockey qui sont morts des suites de blessures sur la glace. C'est surprenant, mais souvenez-vous :
- Howie Morenz, du Canadien, décédé le 8 mars 1937 des complications d'une blessure à une jambe.
- Bill Masterton, des North Stars du Minnesota, blessé à la tête et décédé le 15 janvier 1968.
- Viktor Blinov, joueur de défense du Spartak de Moscou, décédé d'une crise cardiaque pendant une séance d'entrainement.
- Paul Fendley, un bel espoir de la Ligue nationale, porte-couleurs du CMC de Guelph, est décédé après s'être frappé la tête sur la glace en troisième période d'un match de la coupe du Centenaire, le 8 mai 1972.
- Ludek Cajka, de la Tchécoslovaquie, 115e choix au repêchage des Rangers de New York, en 1987, mort des suites d'une blessure à la colonne vertébrale.
- Miram Schrott, membre de l'équipe HC Gardena, en Italie. Blessé à la cage thoracique par un rival du nom de Jimmy Boni, il est décédé sur la glace. Boni s'en est sauvé avec une accusation d'homicide involontaire.
- Bengt Akerblom, mort des suites de blessures à la gorge et au cou. Il portait les couleurs du club Mora IK de la Suède. Son décès est survenu le 15 octobre 1995.
- Graham Christie, porte-couleurs des Hawks de Nipawin de la SJHL. Atteint par une rondelle dans la région du cœur, il est décédé peu de temps après à l'hôpital. C'était le 25 novembre 1997.
- Alex Corrance, des Rebels de Mississauga de la ligue Midget AAA, mort d'une crise cardiaque sur la glace le 26 décembre 2006.
- Don Sanderson, des Dunlops de Whitby de l'Association de l'Ontario. Il s'est cogné la tête sur la glace au cours d'une bagarre le 12 décembre 2008. Transporté à l'hôpital , il est décédé des suites de ses blessures le 2 janvier 2009.
Au football canadien
Au football canadien, je me souviens de la mort de Tom Pate, des Tiger Cats de Hamilton, lors d'un match contre les Stampeders de Calgary, en octobre 1975.
Mais au football américain, j'ai trouvé dix joueurs qui ont perdu la vie en action depuis 1948.
Ce sont Stan Mauldin des Cards de Chicago (crise cardiaque), Dave Sparks des Redskins de Washington, (crise cardiaque), Howard Glen des Titans de New York (blessure au cou), Stone Johnson des Chiefs de Kansas City (fracture du cou), Chuck Hughes des Lions de Détroit (crise cardiaque), J.V. Cain des Cards de St-Louis (crique cardiaque), Korey Stringer des Vikings du Minnesota (insolation), Julian Yearwood du Blitz de Bakersfield, de l'Arena Football Leaguel (perd connaissance sur le banc et meurt), Al Lucas des Avengers de Los Angeles, de l'Arena Football League, (blessure à la colonne vertébrale) et Thomas Herrion des 49ers de San Francisco (perte de conscience et décès pendant un match d'exhibition).
Pourtant, personne n'a fait de pression pour bannir ce sport. Et après vous viendrez me dire que les combats ultimes sont dangereux
Je pourrais aussi vous parler des nombreux pilotes de F1 qui ont perdu la vie, bien souvent de façon épouvantable, sans compter ceux qui ont rendu l'âme de façon tout aussi violente en stock-car.
Qui ne se souvient pas de ce samedi 8 mai 1982 sur le circuit de Zolder, où Gilles Villeneuve a été propulsé hors de sa Ferrari, tel un exocet sur le point d'exploser.
Et quelques semaines plus tard, sur le circuit Gilles Villeneuve, le jeune Ricardo Paletti, au volant de sa voiture Osella, brulait devant les yeux d'une foule ébahie.
Depuis 1954, pas moins de 24 pilotes ont perdu la vie sur différents circuits de la F1. Y a-t-il une régie quelque part dans le monde qui a menacé de retirer un Grand Prix de la mappe?
En lisant Réjean Tremblay de "La Presse", j'ai appris que le ministre de la Sécurité publique Jacques Dupuis s'était intéressé de très près au dossier du gala d'avril prochain à Montréal et finalement par la suite la Régie a accepté de laisser l'UFC présenter son spectacle selon ses propres règlements tout comme elle l'avait fait depuis une dizaine d'années.
Partout où se produit l'UFC dans le monde entier, on observe les mêmes règlements, avec une seule idée en tête. De protéger l'athlète le plus possible.
Et je le répète, ce n'est pas parce qu'un bonhomme s'est battu dans une ruelle et qu'il a terrassé quelques pieds de céleri qu'il peut devenir un expert des combats ultimes. Parler ainsi c'est insulter les milliers d'adeptes des arts martiaux qui s'entrainent jour après jour depuis leur plus tendre enfance.
Un adepte des combats ultimes est aussi respectable qu'un boxeur, un pilote automobile, un joueur de hockey et encore.
Demandez-vous : Qui a été choisi l'athlète par excellence au Canada en 2008 par Sportsnet. C'est nul autre que George St-Pierre, le champion mondial, natif de St-Isidore qui est la coqueluche de l'UFC et avec raison.
Et si jamais on continue de croire que le sport des combats ultimes est un sport d'aberrants, demandez-vous comment il se fait que plus de 22 000 personnes ont rempli le Centre Bell à sa première tentative à Montréal en 2008 et comment il se fait que quelque mois avant la présentation du deuxième gala, déjà tous les billets soient vendus?
Et c'est ainsi partout dans le monde entier. Pas mal pour un sport d'aberrants
J'ai peine à comprendre que certaines gens qui n'aiment pas ce sport passent leur temps à le dénigrer.
Personnellement, je n'aime pas le ballet, le fleuret, le hockey sur gazon et le ballon de plage. Pourtant, je ne critique pas les gens qui en font leur passe-temps favori.
Enfin, j'ignore si vraiment le ministre Dupuis, sans toutefois commettre de l'ingérence, ait pu réussir à aider la Régie à rendre une décision favorable pour la tenue du gala d'avril prochain au Centre Bell. Mais, si tel est le cas, je le félicite.
Bon gala.
Bravo, ce n'est pas tous les jours que nos penseurs gouvernementaux osent rendre une décision favorable et aussi rapide à la discipline sportive qui est en cause, surtout quand il s'agit de sports où la violence est de mise.
Pourtant, tous ceux et celles qui suivent les destinées des combats d'arts martiaux professionnels savent que ce sport n'est pas plus dangereux que la boxe. Loin de là
Si je vous demandais de m'énumérer les emplois les plus dangereux en Amérique du Nord, quel métier vous viendrait à l'esprit en premier?
Un combattant de l'UFC, un boxeur professionnel, un cascadeur extrême, un joueur de football de la NFL, un pilote de F1, une prostituée de rue dans un milieu urbain, un policier, un pompier?
Laissez-moi vous éclairer un peu. Il s'agit de fouiller pour trouver les métiers les plus dangereux sur cette terre d'Améric Vespuce, où pour les plus instruits : Amerigo Vespsucci.
Avant de vous faire connaitre le métier le plus dangereux sur la planète, je vais vous faire languir un peu. Et je vous le dis tout de suite, je n'accepte pas le métier de kamikaze ni celui de terroriste extrême qui se fait sauter par explosifs en même temps que son objectif..
Bureau of Labor Statistics
Ma recherche a été faite, en partie, selon les données de l'annuaire du Bureau of Labor Statistics of America .
Pour vous donner une idée, un Chasseur de têtes, connu aux États-Unis comme un Bounty hunter, vient en 21e place sur un total de 25 des emplois les plus dangereux.
C'est vrai que vous avez moins de chances de vous faire tuer qu'un pugiliste professionnel si vous êtes un correspondant de guerre, un pilote de brousse en Alaska, même président des États-Unis. Et, un combattant sera plus vulnérable qu'un policier urbain, mais de justesse.
Sur 25 métiers extrêmes, les combattants professionnels, tels les boxeurs et les pugilistes d'arts martiaux extrêmes, viennent en 13e place, après les joueurs de football de la NFL, les bucherons, les pompiers de grandes villes, les mineurs, les prostituées de grandes villes, les monteurs de taureaux, les pêcheurs de crabes en Alaska, les soldats en milieu de guerre, les cascadeurs extrêmes, les vendeurs de drogues, les alpinistes qui gravitent les Himalaya et finalement les personnes qui ont des tendances suicidaires.
Un seul décès
Selon le "Journal of Combative sports", les combats extrêmes règlementés par la UFC n'ont connu qu'une seule mortalité due à ce sport depuis l'an 2000. Il s'agit d'un dénommé San Vasquez, passé K.-O. au 3e engagement de son combat contre Vince Libardi, à Houston, au Texas le 20 octobre 2007.
Trois autres mortalités ont été rapportées au Mexique, en Ukraine et en Corée du Sud, mais n'ont rien à voir avec l'UFC.
Pendant cette même période, pas moins de 68 boxeurs ont rendu l'âme.
Si jamais les enquêteurs de la Régie veulent se pencher sur les statistiques des combats extrêmes, ils constateront qu'il y a passablement d'os brisés, des ligaments déchirés, mais un bon suivi médical et un repos de six à huit semaines et l'athlète est prêt à se lancer à nouveau dans le feu de l'action.
Ah oui, il ne faut pas que j'oublie. Regardez autour de vous et tentez de me trouver un combattant d'arts martiaux qui souffre du syndrome du boxeur (punch drunk) ou encore de dementia pugilista?
C'est vrai que ce sport extrême est encore jeune, mais je n'ai pas encore vu un seul combattant atteint de ce syndrome.
Pourquoi pas le hockey
Au Québec, il ne faut pas trop toucher au hockey. Bien souvent, c'est pire que de s'attaquer à la religion ou encore à la politique.
Ma recherche a été faite assez rapidement et je ne prétends pas qu'elle soit complète. Mais j'ai tout de même trouvé dix joueurs de hockey qui sont morts des suites de blessures sur la glace. C'est surprenant, mais souvenez-vous :
- Howie Morenz, du Canadien, décédé le 8 mars 1937 des complications d'une blessure à une jambe.
- Bill Masterton, des North Stars du Minnesota, blessé à la tête et décédé le 15 janvier 1968.
- Viktor Blinov, joueur de défense du Spartak de Moscou, décédé d'une crise cardiaque pendant une séance d'entrainement.
- Paul Fendley, un bel espoir de la Ligue nationale, porte-couleurs du CMC de Guelph, est décédé après s'être frappé la tête sur la glace en troisième période d'un match de la coupe du Centenaire, le 8 mai 1972.
- Ludek Cajka, de la Tchécoslovaquie, 115e choix au repêchage des Rangers de New York, en 1987, mort des suites d'une blessure à la colonne vertébrale.
- Miram Schrott, membre de l'équipe HC Gardena, en Italie. Blessé à la cage thoracique par un rival du nom de Jimmy Boni, il est décédé sur la glace. Boni s'en est sauvé avec une accusation d'homicide involontaire.
- Bengt Akerblom, mort des suites de blessures à la gorge et au cou. Il portait les couleurs du club Mora IK de la Suède. Son décès est survenu le 15 octobre 1995.
- Graham Christie, porte-couleurs des Hawks de Nipawin de la SJHL. Atteint par une rondelle dans la région du cœur, il est décédé peu de temps après à l'hôpital. C'était le 25 novembre 1997.
- Alex Corrance, des Rebels de Mississauga de la ligue Midget AAA, mort d'une crise cardiaque sur la glace le 26 décembre 2006.
- Don Sanderson, des Dunlops de Whitby de l'Association de l'Ontario. Il s'est cogné la tête sur la glace au cours d'une bagarre le 12 décembre 2008. Transporté à l'hôpital , il est décédé des suites de ses blessures le 2 janvier 2009.
Au football canadien
Au football canadien, je me souviens de la mort de Tom Pate, des Tiger Cats de Hamilton, lors d'un match contre les Stampeders de Calgary, en octobre 1975.
Mais au football américain, j'ai trouvé dix joueurs qui ont perdu la vie en action depuis 1948.
Ce sont Stan Mauldin des Cards de Chicago (crise cardiaque), Dave Sparks des Redskins de Washington, (crise cardiaque), Howard Glen des Titans de New York (blessure au cou), Stone Johnson des Chiefs de Kansas City (fracture du cou), Chuck Hughes des Lions de Détroit (crise cardiaque), J.V. Cain des Cards de St-Louis (crique cardiaque), Korey Stringer des Vikings du Minnesota (insolation), Julian Yearwood du Blitz de Bakersfield, de l'Arena Football Leaguel (perd connaissance sur le banc et meurt), Al Lucas des Avengers de Los Angeles, de l'Arena Football League, (blessure à la colonne vertébrale) et Thomas Herrion des 49ers de San Francisco (perte de conscience et décès pendant un match d'exhibition).
Pourtant, personne n'a fait de pression pour bannir ce sport. Et après vous viendrez me dire que les combats ultimes sont dangereux
Je pourrais aussi vous parler des nombreux pilotes de F1 qui ont perdu la vie, bien souvent de façon épouvantable, sans compter ceux qui ont rendu l'âme de façon tout aussi violente en stock-car.
Qui ne se souvient pas de ce samedi 8 mai 1982 sur le circuit de Zolder, où Gilles Villeneuve a été propulsé hors de sa Ferrari, tel un exocet sur le point d'exploser.
Et quelques semaines plus tard, sur le circuit Gilles Villeneuve, le jeune Ricardo Paletti, au volant de sa voiture Osella, brulait devant les yeux d'une foule ébahie.
Depuis 1954, pas moins de 24 pilotes ont perdu la vie sur différents circuits de la F1. Y a-t-il une régie quelque part dans le monde qui a menacé de retirer un Grand Prix de la mappe?
En lisant Réjean Tremblay de "La Presse", j'ai appris que le ministre de la Sécurité publique Jacques Dupuis s'était intéressé de très près au dossier du gala d'avril prochain à Montréal et finalement par la suite la Régie a accepté de laisser l'UFC présenter son spectacle selon ses propres règlements tout comme elle l'avait fait depuis une dizaine d'années.
Partout où se produit l'UFC dans le monde entier, on observe les mêmes règlements, avec une seule idée en tête. De protéger l'athlète le plus possible.
Et je le répète, ce n'est pas parce qu'un bonhomme s'est battu dans une ruelle et qu'il a terrassé quelques pieds de céleri qu'il peut devenir un expert des combats ultimes. Parler ainsi c'est insulter les milliers d'adeptes des arts martiaux qui s'entrainent jour après jour depuis leur plus tendre enfance.
Un adepte des combats ultimes est aussi respectable qu'un boxeur, un pilote automobile, un joueur de hockey et encore.
Demandez-vous : Qui a été choisi l'athlète par excellence au Canada en 2008 par Sportsnet. C'est nul autre que George St-Pierre, le champion mondial, natif de St-Isidore qui est la coqueluche de l'UFC et avec raison.
Et si jamais on continue de croire que le sport des combats ultimes est un sport d'aberrants, demandez-vous comment il se fait que plus de 22 000 personnes ont rempli le Centre Bell à sa première tentative à Montréal en 2008 et comment il se fait que quelque mois avant la présentation du deuxième gala, déjà tous les billets soient vendus?
Et c'est ainsi partout dans le monde entier. Pas mal pour un sport d'aberrants
J'ai peine à comprendre que certaines gens qui n'aiment pas ce sport passent leur temps à le dénigrer.
Personnellement, je n'aime pas le ballet, le fleuret, le hockey sur gazon et le ballon de plage. Pourtant, je ne critique pas les gens qui en font leur passe-temps favori.
Enfin, j'ignore si vraiment le ministre Dupuis, sans toutefois commettre de l'ingérence, ait pu réussir à aider la Régie à rendre une décision favorable pour la tenue du gala d'avril prochain au Centre Bell. Mais, si tel est le cas, je le félicite.
Bon gala.