Lorsqu‘il a négocié son contrat de 3 ans avec INTERBOX, Pier Olivier Côté a demandé à Jean Bédard la chance d‘obtenir un combat de championnat d‘ici la fin de l‘année.

Chose promise, chose due.

Le boxeur de Charlesbourg, invaincu en 17 combats, affrontera l‘Américain Jorge Luis Teron le 5 novembre au Colisée de Québec pour un titre nord-américain, dans une soirée qui s‘annonce déjà bien remplie avec les combats Bute-Johnson et Gauthier-Molitor.

Teron est un droitier de 26 ans. 25 victoires, 17 par k.-o, 2 défaites et un combat nul. Ses 2 revers sont survenus lors de ses 5 derniers combats. «Il est intelligent, il sait comment gagner ses combats» a commenté Côté lorsque je l‘ai rencontré mardi à Québec. «C‘est un bon adversaire de taille pour moi. Il a une bonne force de frappe.»

L‘entraîneur de Côté, François Duguay, abonde dans le même sens. «Ça va être un bon défi. Teron a beaucoup de qualités, il boxe bien de loin. En sous-carte d‘un grand combat Bute-Johnson, le Colisée va être plein. Je suis déjà fébrile! J‘ai hâte que ça commence.»

Retour à la maison

Côté a disputé ses 2 derniers combats à l‘extérieur. En mai il a passé le k.-o. à Aris Ambriz à Las Vegas. Puis en juillet, Pedro Navarette a forcé les 8 rounds contre Côté dans la chaleur en Roumanie. Ce dernier combat a été bénéfique selon Duguay. «Nous avons décelé certaines faiblesses. Ça nous a permis de pratiquer plus longtemps ces détails. On nous a proposé un combat en sous-carte du gala Pacquiao-Marquez, mais nous avons décliné l‘offre pour avoir une meilleure préparation.»

«Depuis mon dernier combat à Québec en décembre, ma progression a été rapide» admet Côté. «J‘ai eu des chances de me battre à l‘extérieur. J‘ai pu sentir le feeling et ça pourrait m‘être utile si je retournais me battre à l‘extérieur pour un championnat.»

L'homme de famille

Alors que Côté s‘entraînait au Club de boxe Empire, sa fille et sa conjointe étaient tout près de lui. En fait, la petite fille était à l‘intérieur des câbles. Le co-propriétaire du GYM URBAIN du chemin Ste-Foy, Éric Salesse, me confiait qu‘il avait très rarement croisé une aussi bonne personne que Côté. On parle d‘un gars de famille, sérieux, à son affaire.

Je n‘ai jamais aimé le surnom “d‘Apou“ donné à Côté. Celui de “Family Guy” lui convient mieux, même s‘il n‘a aucun point en commun avec Peter Griffin.