Et vive les juges libres!
Boxe dimanche, 23 août 2009. 14:53 dimanche, 15 déc. 2024. 14:04
Je n'aime pas Paul Malignaggi. Je ne lui aime pas la face. Je le trouve arrogant, défiant, pédant et son style de boxeur ne me fait pas tripper.
Mais là ne sont pas des raisons pour lui voler une décision comme on l'a fait samedi soir dernier à Houston, en rendant une décision à l'avantage du Baby Bull, Juan Diaz. Maitre Diaz, si vous aimez mieux, maintenant qu'il a gradué en droit à l'université de Houston.
Vous me direz qu'on lui a servi la même médecine qu'on avait réservée préalablement à Hermann Ngoudjo lors de son affrontement contre ce même Malignaggi, au Ballys Park Place Hotel d'Atlantic City, mais il faut tout de même être logique. Deux mal ne font pas un bien.
Personnellement, j'avais Malignaggi en avance 115-113 à l'issue du combat. Le même pointage que Harold Lederman et les experts de HBO.
Mais quand j'ai entendu le beau Michael Buffer dévoiler les pointages des juges, je suis presque tombé en bas de ma chaise et avalé ma gorgée de bière dans le mauvais trou.
Je peux comprendre une différence d'un point ou deux dans un combat ou même encore une décision très serrée contre mon boxeur de choix. Il nous arrive souvent, à Yvon Michel et moi, de ne pas avoir la même fiche de pointage. Mais d'habitude, cela ne dépasse jamais un point ou deux et rarement nous n'avons pas le même vainqueur.
J'aurais dû y penser. Avant même que le combat ait lieu, Malignaggi avait déclaré publiquement qu'il se ferait avoir à Houston, où les juges sont pratiquement tous en amour avec les gens de Golden Boy Promotion.
"I'm going to get f ked in this fight, avait-il crié à qui voulait l'entendre. You have Gale Van Hoy, a judge from Texas who scored the Chris John vs Rocky Juarez fight a draw. Then you have Raul Caiz, a mexican judge from California who is anything but neutral."
Je n'ai pas voulu faire la traduction pour ne rien perdre de la pensée de Malignaggi.
UN VRAI VOL
Voici la décision unanime des trois honorables juges David Sutherland, 116-112 : Diaz. Raul Caiz, 115-113 : Diaz. Et le fameux Gale Van Hoy, 118-110 : Diaz. Ayoye! Si notre Ti-zoune national, de son vrai nom Olivier Guimond, était encore de ce monde, il dirait « Lui y connait ça! »... Juste pour se moquer de lui.
Le pire, c'est que Van Hoy ne perdra pas son emploi ni ne sera obligé d'expliquer sa décision. Il est pourri et on l'accepte tel qu'il est. Son dossier le prouve.
Si Van Hoy n'est pas un incompétent de la pure espèce, il est à la solde de quelqu'un C'est impossible qu'un juge ait pu scorer un tel combat par une marge aussi large. Ca veut dire que Malignaggi n'a gagné que deux rounds dans ce combat. WOW!
Ce qui m'amène à vous poser la question de l'heure : ne serait-il pas temps que la boxe se dote d'un commissaire, tout comme le hockey, le baseball, le football, le basketball et quoi encore? Un Grand Manitou qui aurait le pouvoir de changer certaines décisions qui ne font aucun sens aux yeux des connaisseurs.
Même le ballon balai avait jadis son commissaire à Montréal.
J'ai toujours traité la boxe comme un sport professionnel de premier plan, mais force est admettre que j'ai souvent reçu des coups en bas de la ceinture au cours des ans.
Souvenez-vous de cette fameuse défaite d'Éric Lucas en Allemagne contre l'enfant chéri de l'endroit, Markus Beyer. Ce n'est là qu'un exemple parmi tant d'autres.
L'ARBITRE N'A RIEN VU
C'est Laurence Cole, lui-même souvent controversé, qui a officié dans cet affrontement où nous avons été témoins de trois coupures autour des yeux des deux boxeurs. La première à Diaz en tout début de combat. Était-ce un coup de tête, un coup d'avant bras? Il a fallu aux experts de HBO attendre quelques minutes avant que la décision ne soit rendue. C'était bel et bien un coup de poing, mais personne n'avait rien vu On a supposé ?
Si seulement l'arbitre avait eu droit à des reprises instantanées comme ce sera le cas dorénavant au Nevada, où la Nevada Athletic Commission vient d'approuver l'utilisation de ces appareils.
Maintenant, au Nevada, les arbitres pourront juger des coups qui ont valu un K.-O., des coups bas, des coups de tête ou quelque soit le coup illégal dont ils croient avoir été témoins. Et seuls les arbitres auront droit à ce privilège de jeter un coup d'œil sur l'incident suspect.
Quant à Juan Diaz, il peut se compter chanceux d'avoir une victoire inscrite à sa fiche après avoir été passé K.-O. par Juan Manuel Marquez, le combat précédent.
Mais un conseil dans son cas Il ferait mieux d'aller passer sa licence pour pratiquer le droit au plus vite, car sa carrière de boxeur stagne.
Il a été malmené par Marquez pour finalement terminer le combat sur le dos et contre Malignaggi, il n'a jamais été capable d'établir sa loi et ce n'est que l'incompétence des juges ou bien quelque chose d'autre qui lui ont valu de porter sa fiche à 35 victoires contre deux revers.
Oh, j'oubliais Cet affrontement était pour le titre WBO/NABO des super-légers. Mais ça ne semble pas plus important que cela Du moins, pour les officiels.
Vite, un commissaire
Bonne boxe.
Mais là ne sont pas des raisons pour lui voler une décision comme on l'a fait samedi soir dernier à Houston, en rendant une décision à l'avantage du Baby Bull, Juan Diaz. Maitre Diaz, si vous aimez mieux, maintenant qu'il a gradué en droit à l'université de Houston.
Vous me direz qu'on lui a servi la même médecine qu'on avait réservée préalablement à Hermann Ngoudjo lors de son affrontement contre ce même Malignaggi, au Ballys Park Place Hotel d'Atlantic City, mais il faut tout de même être logique. Deux mal ne font pas un bien.
Personnellement, j'avais Malignaggi en avance 115-113 à l'issue du combat. Le même pointage que Harold Lederman et les experts de HBO.
Mais quand j'ai entendu le beau Michael Buffer dévoiler les pointages des juges, je suis presque tombé en bas de ma chaise et avalé ma gorgée de bière dans le mauvais trou.
Je peux comprendre une différence d'un point ou deux dans un combat ou même encore une décision très serrée contre mon boxeur de choix. Il nous arrive souvent, à Yvon Michel et moi, de ne pas avoir la même fiche de pointage. Mais d'habitude, cela ne dépasse jamais un point ou deux et rarement nous n'avons pas le même vainqueur.
J'aurais dû y penser. Avant même que le combat ait lieu, Malignaggi avait déclaré publiquement qu'il se ferait avoir à Houston, où les juges sont pratiquement tous en amour avec les gens de Golden Boy Promotion.
"I'm going to get f ked in this fight, avait-il crié à qui voulait l'entendre. You have Gale Van Hoy, a judge from Texas who scored the Chris John vs Rocky Juarez fight a draw. Then you have Raul Caiz, a mexican judge from California who is anything but neutral."
Je n'ai pas voulu faire la traduction pour ne rien perdre de la pensée de Malignaggi.
UN VRAI VOL
Voici la décision unanime des trois honorables juges David Sutherland, 116-112 : Diaz. Raul Caiz, 115-113 : Diaz. Et le fameux Gale Van Hoy, 118-110 : Diaz. Ayoye! Si notre Ti-zoune national, de son vrai nom Olivier Guimond, était encore de ce monde, il dirait « Lui y connait ça! »... Juste pour se moquer de lui.
Le pire, c'est que Van Hoy ne perdra pas son emploi ni ne sera obligé d'expliquer sa décision. Il est pourri et on l'accepte tel qu'il est. Son dossier le prouve.
Si Van Hoy n'est pas un incompétent de la pure espèce, il est à la solde de quelqu'un C'est impossible qu'un juge ait pu scorer un tel combat par une marge aussi large. Ca veut dire que Malignaggi n'a gagné que deux rounds dans ce combat. WOW!
Ce qui m'amène à vous poser la question de l'heure : ne serait-il pas temps que la boxe se dote d'un commissaire, tout comme le hockey, le baseball, le football, le basketball et quoi encore? Un Grand Manitou qui aurait le pouvoir de changer certaines décisions qui ne font aucun sens aux yeux des connaisseurs.
Même le ballon balai avait jadis son commissaire à Montréal.
J'ai toujours traité la boxe comme un sport professionnel de premier plan, mais force est admettre que j'ai souvent reçu des coups en bas de la ceinture au cours des ans.
Souvenez-vous de cette fameuse défaite d'Éric Lucas en Allemagne contre l'enfant chéri de l'endroit, Markus Beyer. Ce n'est là qu'un exemple parmi tant d'autres.
L'ARBITRE N'A RIEN VU
C'est Laurence Cole, lui-même souvent controversé, qui a officié dans cet affrontement où nous avons été témoins de trois coupures autour des yeux des deux boxeurs. La première à Diaz en tout début de combat. Était-ce un coup de tête, un coup d'avant bras? Il a fallu aux experts de HBO attendre quelques minutes avant que la décision ne soit rendue. C'était bel et bien un coup de poing, mais personne n'avait rien vu On a supposé ?
Si seulement l'arbitre avait eu droit à des reprises instantanées comme ce sera le cas dorénavant au Nevada, où la Nevada Athletic Commission vient d'approuver l'utilisation de ces appareils.
Maintenant, au Nevada, les arbitres pourront juger des coups qui ont valu un K.-O., des coups bas, des coups de tête ou quelque soit le coup illégal dont ils croient avoir été témoins. Et seuls les arbitres auront droit à ce privilège de jeter un coup d'œil sur l'incident suspect.
Quant à Juan Diaz, il peut se compter chanceux d'avoir une victoire inscrite à sa fiche après avoir été passé K.-O. par Juan Manuel Marquez, le combat précédent.
Mais un conseil dans son cas Il ferait mieux d'aller passer sa licence pour pratiquer le droit au plus vite, car sa carrière de boxeur stagne.
Il a été malmené par Marquez pour finalement terminer le combat sur le dos et contre Malignaggi, il n'a jamais été capable d'établir sa loi et ce n'est que l'incompétence des juges ou bien quelque chose d'autre qui lui ont valu de porter sa fiche à 35 victoires contre deux revers.
Oh, j'oubliais Cet affrontement était pour le titre WBO/NABO des super-légers. Mais ça ne semble pas plus important que cela Du moins, pour les officiels.
Vite, un commissaire
Bonne boxe.