Tout comme vous, je surveille attentivement la saga Pascal/Hopkins II.

Le combat aura-t-il lieu à Québec, à Montréal, à Las Vegas, à Los Angeles ou bien encore à ¨Timboc tou¨ ?

Je ne suis pas tellement plus informé que vous. Je sais que Yvon Michel, le patron de GYM nous revient d’un voyage éclair au Mexique où il a baissé pavillon devant le groupe Golden Boy concernant l’appel d’offre en vue de la présentation de l’affrontement numéro deux.

J’ai tenté de rejoindre Yvon Michel au cours de la journée de samedi mais sans succès. Je m’en tiens donc à ses déclarations d’avant départ pour Mexico.

Selon lui, il n’y aurait pas de tension entre Jean Pascal et GYM. On espère et on croit que le prochain affrontement entre les deux pugilistes aura lieu dans la Vieille capitale. Pour le moment, les deux groupes négocient.

Bernard Hopkins n’a pas d’objection à retourner se battre à Québec. Ce qu’il exige, ce sont des juges totalement neutres.

J’ai hâte de voir ce que la Régie des Sports aura à dire concernant cette exigence de la part du groupe de BHOP. Bien que d’acquiescer à son désir ne serait pas nécessairement une insulte envers nos juges québécois.
Nos juges ne sont peut-être pas les meilleurs au monde, mais ils ne sont certes pas pires que les Américains, les Européens et le Turcs et quoi encore. Dois-je vous rappeler les cas d’Eric Lucas contre Markus Byer ou bien encore celui de Jo Jo Dan face à Selcuk Aydin ?

L’ASPECT MONÉTAIRE

On dit que Jean Pascal exige une bourse de 3 millions de dollars pour son prochain combat. Je crois que ce chiffre est inexacte. Entre deux et deux millions et demi serait plus près de la réalité.

Remarquez que Pascal est toujours le champion, n’en déplaise à qui que ce soit. Il n’est tout de même pas pour toucher une bourse inférieure à celle de son rival, qui est l’aspirant. Pour le moment, Hopkins est assuré d’une bourse de l,5 $ millions.

Lorsqu’on est champion, on s’attend à être traité comme un champion. Présentement, on dirait que certaines gens, dont plusieurs Québécois pure laine s’imaginent que c’est Hopkins le monarque, tellement leurs critiques sont acerbes envers le Lavallois.

C’est vrai que Pascal est un peu (hot dog) sur les bords. Mais à comparer avec d’autres champions, il est bien docile. Souvenez-vous de Muhammad Ali, de Mike Tyson, de Roberto Duran avec leurs déclarations incendiaires.

Ali allait même jusqu’à prédire le round où il coucherait son rival. Ca faisait partie de sa personnalité, de son plan d’attaque psychcologique.

UN CHAMPION QUI JASE

Tant et aussi longtemps qu’un champion crie à qui veut l’entendre qu’il est le meilleur, qu’il démolira son rival, qu’il conservera facilement sa couronne, je n’ai rien contre cela. A condition qu’il tienne parole. Qu’il ne parle pas pour parler.

Je sais que tout ne tourne pas rond présentement, mais de la à en faire tout un plat, il y a une marge. C’est vrai que GYM a fait Jean Pascal. Mais remarquez que Pascal n’a pas fait de tort à GYM au cours des dernières années. Non…

Sylvain Lamarre dans l’édition du 12 février derniers dans le courrier Laval prétend que Pascal ne semble pas être sur la même longueur d’onde que son entraineur Marc Ramsay concernant son entrainement en Colombie.

Pascal a déclaré à Lamarre, et je cite : ¨Je ne veux pas aller en Colombie. Je ne comprends pas pourquoi Marc a parlé aux journalistes. Nous devrons nous parler de mon camp d’entrainement.¨

Pourquoi je cite le journaliste Sylvain Lamarre ? C’est parce que maintes fois, il a écrit des articles sur Jean Pascal et chaque fois ses dires se sont avérés vrais.

LES CRITIQUES

Il y a aussi ces critiques du premier combat entre les deux hommes. On prétend et avec raison que Pascal a livré un combat en deux temps lors du premier affrontement. Pour les cinq premiers rounds, il a été quasi parfait tandis qu’après le cinquième engagement, il se battait comme un novice qui ne savait plus exactement que faire sur le ring.

Que s’est-il passé ? Plusieurs visent l’entraineur Marc Ramsay qui n’aurait pas secondé son poulin comme il l’aurait dû.

Si Pascal se sentait aussi écarté, nerveux, anxieux, c’était à son second en chef de l’avoir calmé puis remis sur le bon chemin.

Supposément que Pascal avait subi un entrainement intensif en vue de ce combat. Donc, on ne peut croire la rumeur voulant qu’il ait manqué d’énergie dans la deuxième partie.

PAS DE PRESSION

Quand j’ai parlé de ce fait à Yvon Michel, il n’a pas paru surpris et il m’a dit de ne pas m’en faire que tout serait réglé prochainement.

Donc, si je me fie aux déclarations de Michel, le combat aura lieu le 21 mai prochain. Où exactement, il ne peut l’affirmer pour le moment. Il voudrait que ce soit à Québec, mais ce n’est pas lui qui a le gros bout du bâton. C’est Golden Boy

Dans le fond, ce qu’il faut retenir présentement, c’est le combat lui-même. Ne pas tomber dans le piège de BHop qui se plait à raconter qu’après Pascal, il règlera le compte de Chad Dawson et ensuite celui de Lucian Bute.

Et après… ? Après ce sera la fin de sa carrière professionnelle.

Pour le moment, je me dis que : Ou bien les choses vont mal, même très mal entre Pascal et GYM, ou bien il s’agit tout simplement d’une tempête dans un verre d’eau.

Et honnêtement, je crois plus à la version de la tempête dans un verre d’eau. Mais comme le prétend le vieux dicton : Il n’y a jamais de fumée sans feu.

Bonne boxe