Gauthier veut ravoir son classement
Boxe vendredi, 25 janv. 2008. 14:31 mercredi, 11 déc. 2024. 19:26
Tout allait si bien pour Sébastien Gauthier depuis ses débuts dans le monde de la boxe professionnelle. Onze combats, onze victoires dont neuf par KO. Pour un jeune homme de 25 ans, c'est une très belle fiche. Surtout que son record lui avait permis de se hisser jusqu'au sixième rang de la WBO chez les poids coqs.
Puis, ce fut cette soirée fatidique. Le 14 juillet 2007 pour être exact. Alors que les Français célébraient la Prise de la Bastille, notre Sébastien luttait farouchement avec Eduardo Garcia en sous-carte de l'affrontement Steve Molitor-Takalani Ndlovu. L'action se passait au Casino Rama, en Ontario.
Avant même que la cloche sonne, Gauthier savait qu'il entreprenait le plus important combat de sa jeune carrière.
Dès le début des hostilités, Eduardo Garcia a pris l'initiative.
"Il m'a ébranlé dès la première minute et je n'ai jamais pu reprendre mon rythme, se souvient-il. En troisième, j'ai visité le tapis pour la première fois de ma vie professionnelle. Soudainement, j'ai ressenti une vive douleur au dos, mais je me suis dit que ça passerait."
Gauthier a essayé de corriger la situation en y allant de plusieurs jabs, mais c'était peine perdue. Garcia parvenait à l'atteindre solidement presqu'à volonté.
"Au quatrième round, j'avais énormément de difficulté à utiliser mon bras gauche et j'avais peine à parer les coups."
"C'est après le quatrième que j'ai confié à Stéphan Larouche que je ne pouvais plus me servir de mon bras gauche, continue Gauthier. On a donc pris la décision de mettre un terme aux hostilités à la fin de la cinquième reprise."
À la suite d'un examen radiologique, Gauthier a appris qu'il avait deux vertèbres déplacées dans la colonne vertébrale.
Soudainement, c'était l'arrêt complet. Plus capable de s'entraîner. Et pour comble de malheur, aux alentours de décembre, il s'est coupé un doigt de la main droite, ce qui l'empêchait de taper sur le sac de sable.
"L'année 2007 n'a pas été mon année la plus chanceuse, se rappelle-t-il. Mais cela fait partie du métier. Maintenant, je me sens en grande forme et prêt à reprendre ma place chez les aspirants à la couronne des poids coqs."
Premier aspirant
En dépit de cette a absence de six mois sur le ring, Gauthier est toujours classé au premier rang des aspirants au titre canadien des poids coqs, que détient l'Ontarien Buzz Grant.
Il est très confiant de retrouver le chemin de la victoire et d'effacer du même coup cette tache à son dossier.
"J'ignore contre qui je vais me battre, admet-il, mais cela m'est égal. Ça n'a pas d'importance. Je veux me battre, me mettre en évidence et reprendre ma place au sixième rang de la WBO."
Gauthier n'est pas seulement un boxeur dans la vie de tous les jours. Il travaille aussi comme machiniste et vendeur pour son père qui opère un atelier sur le boulevard Curé Labelle à Laval.
"Et l'été, je travaille aussi avec un ami comme paysagiste, raconte-t-il. Ça me tient en forme entre mes combats de boxe."
Gauthier fait partie de cette brigade de jeunes boxeurs québécois qui excellent présentement et rendent le sport si intéressant. Qu'on pense à Sébastien Demers, Antonin Décarie, Benoit Gaudet, pour ne nommer que ceux-là.
Y a-t-il un autre champion mondial dans le groupe? Sait-on jamais.
Puis, ce fut cette soirée fatidique. Le 14 juillet 2007 pour être exact. Alors que les Français célébraient la Prise de la Bastille, notre Sébastien luttait farouchement avec Eduardo Garcia en sous-carte de l'affrontement Steve Molitor-Takalani Ndlovu. L'action se passait au Casino Rama, en Ontario.
Avant même que la cloche sonne, Gauthier savait qu'il entreprenait le plus important combat de sa jeune carrière.
Dès le début des hostilités, Eduardo Garcia a pris l'initiative.
"Il m'a ébranlé dès la première minute et je n'ai jamais pu reprendre mon rythme, se souvient-il. En troisième, j'ai visité le tapis pour la première fois de ma vie professionnelle. Soudainement, j'ai ressenti une vive douleur au dos, mais je me suis dit que ça passerait."
Gauthier a essayé de corriger la situation en y allant de plusieurs jabs, mais c'était peine perdue. Garcia parvenait à l'atteindre solidement presqu'à volonté.
"Au quatrième round, j'avais énormément de difficulté à utiliser mon bras gauche et j'avais peine à parer les coups."
"C'est après le quatrième que j'ai confié à Stéphan Larouche que je ne pouvais plus me servir de mon bras gauche, continue Gauthier. On a donc pris la décision de mettre un terme aux hostilités à la fin de la cinquième reprise."
À la suite d'un examen radiologique, Gauthier a appris qu'il avait deux vertèbres déplacées dans la colonne vertébrale.
Soudainement, c'était l'arrêt complet. Plus capable de s'entraîner. Et pour comble de malheur, aux alentours de décembre, il s'est coupé un doigt de la main droite, ce qui l'empêchait de taper sur le sac de sable.
"L'année 2007 n'a pas été mon année la plus chanceuse, se rappelle-t-il. Mais cela fait partie du métier. Maintenant, je me sens en grande forme et prêt à reprendre ma place chez les aspirants à la couronne des poids coqs."
Premier aspirant
En dépit de cette a absence de six mois sur le ring, Gauthier est toujours classé au premier rang des aspirants au titre canadien des poids coqs, que détient l'Ontarien Buzz Grant.
Il est très confiant de retrouver le chemin de la victoire et d'effacer du même coup cette tache à son dossier.
"J'ignore contre qui je vais me battre, admet-il, mais cela m'est égal. Ça n'a pas d'importance. Je veux me battre, me mettre en évidence et reprendre ma place au sixième rang de la WBO."
Gauthier n'est pas seulement un boxeur dans la vie de tous les jours. Il travaille aussi comme machiniste et vendeur pour son père qui opère un atelier sur le boulevard Curé Labelle à Laval.
"Et l'été, je travaille aussi avec un ami comme paysagiste, raconte-t-il. Ça me tient en forme entre mes combats de boxe."
Gauthier fait partie de cette brigade de jeunes boxeurs québécois qui excellent présentement et rendent le sport si intéressant. Qu'on pense à Sébastien Demers, Antonin Décarie, Benoit Gaudet, pour ne nommer que ceux-là.
Y a-t-il un autre champion mondial dans le groupe? Sait-on jamais.