Heureusement, ce n’était qu’une frousse…
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:34 mardi, 27 août 2013. 21:06La fin de la semaine s’annonçait longue par un temps partiellement ensoleillé. Je venais de terminer mon quart de travail en compagnie d’Yvon Michel.
Ce dernier devait quitter Montréal à destination de Québec et moi, je louchais du côté des États-Unis. Pas tellement loin… Plattsburgh ou bien Burlington.
Je venais à peine de quitter le stationnement de RDS quand soudainement mon téléphone cellulaire s’est mis à sonner. C’était Martin Dion du département des nouvelles qui me disait de revenir au bureau au plus vite, que Jean Pascal avait connu un incident assez grave et qu’il était hospitalisé.
D’un temps trois mouvements, je suis retourné à ma place de stationnement et j’ai sauté littéralement sur mon téléphone.
Effectivement, Jean Pascal était hospitalisé aux soins intensifs d’un hôpital de Laval. Le premier diagnostic : empoisonnement alimentaire…
Mais comme c’est le cas, il fallait fouiller. Tout à coup ce serait plus grave qu’un empoisonnement alimentaire? Tout à coup… Tellement de rumeurs circulaient.
PREMIER APPEL
Mon premier appel est allé à Yvon Michel en route vers Québec. Sa version est :
Confirmation, Pascal est bel et bien à l’hôpital. On me dit que ce serait quelque chose comme un empoisonnement alimentaire. Ça ne serait pas tellement grave, de me raconter Yvon. Nous avons eu un B.B.Q. mardi soir et tout semblait normal. Il avait l’air en bonne forme quand on s’est quitté. On a dû le réveiller le matin car il devait se présenter à la cour municipale de Laval mercredi pour répondre à une accusation d’avoir circulé sans sa ceinture de sécurité. D’ailleurs, il m’a révélé qu’il n’avait pas été condamné pour cette infraction.
CONFIRMATION :
Pascal a bel et bien été acquitté de cette accusation (SOURCE) Département des relations avec les citoyens de la cour municipale de Laval.
RUMEUR
Une rumeur circulait en journée mercredi à l’effet que Jean Pascal aurait été arrêté au volant de sa Mercedes dans la nuit de mardi à mercredi aux alentours de 4 h du matin, roulant à entre 140 et 160 km heure quelque part dans la couronne nord.
FAUX
Jean Pascal lui-même nie ce fait. Il n’était pas au volant de sa voiture à ce moment-là. Il dormait chez lui car il devait se présenter à la cour à 10 h le matin même.
RUMEUR
Son adjointe exécutive aurait pu être au volant du véhicule à cette heure-là.
RÉALITÉ
Si tel est le cas, elle n’a pas été interceptée par les policiers de Laval, ni de Blainville ni de Thérèse de Blainville. Et à entre 140 et 160 km/h, c’est certain qu’elle aurait été sanctionnée, selon un des hauts gradés d’un des corps de police de la couronne nord.
LA PERTE DE CONSCIENCE
Après avoir été déclaré non coupable à la cour mercredi matin, Pascal s’est senti mal. Il est sorti de la cour et s’est assis sur les marches de la bâtisse d’où il a lui-même appelé le 911 se sentant tout près de perdre conscience. Il a eu le temps de se rendre à sa voiture. Peu de temps après, l’ambulance l’a transporté vers l’hôpital le plus proche, où on l’a admis aux soins intensifs.
LA POLICE
La police de Laval s’est rendue dans le stationnement de la cour municipale où la voiture de Jean Pascal était garée. Il était déjà en route vers l’hôpital.
À L’HÔPITAL
À l’hôpital, on a procédé à tous les examens nécessaires. Scan, ECG, EEG, analyses sanguines, radiographies. Bref, un examen complet.
DERNIER DIAGNOSTIC
Ce n’est pas un empoisonnement alimentaire mais une chute de pression qui aurait causé le malaise et la perte de conscience chez Pascal. Il a lui-même admis qu’il menait une vie fort mouvementée.
« Je vis à cent mille à l’heure », se plaît-il à dire.
La semaine dernière, il revenait de la France et ensuite il s’est rendu au Connecticut où devait se battre Eleider Alvarez, puis il y a eu ce B.B.Q. et quoi encore?
Le corps a donc réagi et il y a eu perte de conscience. Certains appellent cela une réaction vagale. Selon ce que je connais de cette réaction il s’agit d’une hyperstimulation du nerf vague qui amène un ralentissement du cœur, d’où une chute de pression. C’est du moins le dernier diagnostic.
LA PRESSION DE JEAN
À sa sortie de l’hôpital, jeudi après-midi, le cœur de Jean battait à 48 coups à la minute au repos et il semblait assez bien portant.
L’AVENIR
Il semble bien que l’incident ne laissera pas de séquelles et que Pascal soit de retour à l’entraînement la semaine prochaine. C’est bien beau vivre à cent milles à l’heure, mais aussi fort se croit-on, le corps a sa façon bien à lui de réagir.
EXAMENS PASSÉS
J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec le docteur Pierre Meunier de la Régie des sports de combat et il m’a confirmé que Jean n’avait jamais eu de problème avec ses examens médicaux au cours de sa carrière.
Une chose est certaine, Pascal devrait être prêt et en forme pour son retour sur le ring en septembre prochain pour y affronter Lucian Bute mais c’est tout de même un avertissement. Il y des limites à malmener son corps, à mal manger et à vivre un stress journalier. À l’avenir, il faudra ralentir un peu.
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier tous ceux et celles qui ont bien voulu répondre à mes questions au cours des 24 dernières heures. Ce sont les agents des relations publiques de la police de Laval, de Thérèse de Blainville, de Blainville, de la cour municipale de Laval, de l’hôpital où se trouvait Jean Pascal, du docteur Pierre Meunier en passant par le service de nouvelles de RDS, de Bernard Barré et d‘Yvon Michel.
Bonne boxe