La vie trépidante d'un promoteur de boxe
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 19:03 jeudi, 3 juin 2010. 22:28Y a-t-il quelque chose de plus intéressant que de s’asseoir derrière le volant d’une nouvelle voiture et de se préparer à faire une balade. Ça sent bon un char neuf…
Encore mieux quand les deux enfants du promoteur de boxe sont bien assis confortablement dans leurs sièges d’enfants.
C’est exactement ce qui s’est passé il y a quelques jours dans la vie d’Yvon Michel. A ce moment, il venait de s’acheter une toute nouvelle Jeep. Il avait le goût d’aller pêcher sur le lac Memphrémagog, en compagnie de son frère Serge et le temps était superbement beau. En plus il avait promis à ses fils de les amener pêcher.
Mais quand on s’appelle Yvon Michel, on doit tout faire très vite, excepté quand il s’agit de ses deux fils Sylvio et Mateo. La pêche c’est bien beau, mais il fallait finaliser le combat de Joachin Alcine. Donc, c’est à l’intérieur de son nouveau véhicule qu’il a finalisé le prochain combat de Ti-Joa.
Après la pêche, il fallait se préparer pour prendre l’avion à destination de Paris où Antonin Décarie affrontait Suleyman M’baye. Puis retour à Montréal, pour l’enregistrement d’ un combat pour la télé de RDS et oups… un autre avion à destination de l’Allemagne pour assister à l’affrontement de son poulain Troy Ross. Tout cela dans l’espace de quelques jours seulement.
Mais pour revenir à notre partie de pêche, chemin faisant, Yvon a eu le temps de finaliser les termes du contrat d’Alcine contre Alfredo Angulo après avoir parlé sur cellulaire (mains libres naturellement) avec Don King, Gary Shaw et finalement avec Lou Duva.
Dans la centaine et quelques kilomètres entre Candiac et Magog, Yvon a pu aussi confirmer la présentation de ce combat sur le réseau HBO et s’entendre avec le canal VOX pour la retransmission du combat Décarie/M’baye. Ce dernier appel fut très court puisque Yvon avait déjà fait sa présentation à la direction. Tout ce qu’il restait à faire, c’était l’accord de VOX.
Pas mal pour un peu plus d’une heure et demie de route.
Dès arrivé à destination, ce fut une toute autre histoire. Le centre d’attraction devenait soudainement Sylvio et Matéo qui sont parvenus à prendre quelques belles perchaudes ainsi que trois ou quatre achigans de belle taille.
HORAIRE CHARGE
Juste avant de se rendre en studio pour enregistrer un gala de boxe, Yvon m’a montré son itinéraire pour les prochaines semaines. Je vous en fait part…
28 mai :- En France pour le combat Décarie/M’Baye.
Retour à Montréal
5 juin :- En Allemagne pour le combat entre Troy Ross et Steve Cunningham pour le titre vacant IBF des lourds légers.
Retour à Montréal
11 juin :- A Montréal pour le gala du stade Uni-prix mettant aux prises David Lemieux contre Elvin Ayala pour le titre vacant WBC international des poids moyens.
17 juillet :- à Rancho Mirage, en Californie, pour l’affrontement entre Joachim Alcine et Alfredo Angulo pour le titre intérimaire WBC des super mi-moyens.
Retour à Montréal pour la préparation du prochain gala de boxe au centre Bell.
14 août :- Jean Pascal défend sa couronne WBC contre Chad Dawson au centre Bell.
Et en septembre, c’est un voyage vers Windsor, en Ontario pour faire la co-promotion d’un gala en compagnie du promoteur Adam Harris. Et entre-temps, préparer la saison de boxe 2011.
DEUX RONDES DE GOLF
Je connais Yvon Michel depuis plus de 25 ans. Nous travaillons ensemble à RDS depuis 1981. Des mauvaises langues prétendent que nous sommes le couple le plus uni de RDS.
Par moment, je me demande où il prend le temps pour tout faire son travail. Personnellement, je ne l’ai jamais vu s’asseoir pour manger un répas régulier. Plus souvent qu’autrement, c’est un petit gâteau qu’il grignote entre deux ou trois appels téléphoniques.
Une chose est certaine, il n’a pas la semaine de quatre jours. C’est vrai qu’il n’est pas syndiqué. Et je ne l’ai jamais vu déposer un seul grief en 21 ans. Pas si mal.
Un excellent golfeur, il n’a disputé que deux rondes de golf depuis le début de la saison. Malgré tout, il parvient à disputer ses rondes dans les 80 quelques.
Malheureusement, à cause de son séjour à Paris, il n’a pas pu voir le combat entre Eric Lucas et Librado Andrade. Il a fallu que je lui raconte le déroulement de la bataille et il était très heureux de savoir qu’Eric avait fait belle figure dans la défaite.
Quant à Antonin Décarie, il a admis que sa force de frappe était douteuse, mais que parfois, une défaite en carrière ne fait que permettre au pugiliste de redoubler d’ardeur et d’améliorer son style.
J’aurais voulu vous en raconter d’avantage mais notre réalisateur Dario DiGregorio vient d’allumer la lumière rouge, signe que nous commençons l’enregistrement dans quelques secondes.
Or, il ne me reste plus qu’à dire à Yvon… Bon Voyage et n’oublie pas de bien te nourrir et de dormir à l’occasion.