Les meilleurs et les pires moments de 2009
$content.firstChildCategorie jeudi, 10 juil. 2014. 00:48 mercredi, 30 déc. 2009. 16:14C‘est déjà le temps de l‘année où il faut passer en revue ce qui s‘est passé au cours des 365 derniers jours et prédire plus ou moins ce qui surviendra en 2010.
Année après année, je procède à cette énumération des meilleurs et pires moments de 2009, et chaque année quand arrive le réveillon du Jour de l‘an, on me demande si j‘étais en état d‘ébriété au moment où j‘ai fait mes choix.
Donc ne vous gênez pas pour donner votre opinion, même si souvent, elle sera différente de la mienne.
On y va… Commençons…
LES MAINS DE MARGARITO
Jamais j‘aurais cru qu‘un boxeur de la trempe d‘Antonio Margarito aurait pu utiliser des trucs illégaux pour améliorer son rendement sur le ring. Après tout, il avait déjà été couronné champion mondial IBF, WBA et WBO des mi-moyens et tous s‘accordaient pour dire qu‘il était un boxeur très talentueux.
Son problème a commencé le jour où il a tailladé en pièce Miguel Angel Cotto. Puis, ce fut le combat contre Shane Mosley qui fut son talon d‘Achille. Avant de monter sur le ring, on avait constaté que les bandages aux mains de Margarito n‘étaient pas réglementaires. On a vite compris que les lanières étaient aussi dures que du plâtre et on a sévit contre lui.
On n‘a jamais pu prouver hors de tout doute si Margarito avait utilisé ce stratagème auparavant, mais disons qu‘il y a des doutes…
Avant de perdre la décision contre Mosley, il avait totalement démoli Golden Johnson en un round, Kermit Cintron, en 6 rounds et Miguel Cotto en 11 rounds. Déjà, on soupçonnait quelque chose de louche.
En février 2009, Margarito et son entraineur ont été suspendus pour un an par la Commission d‘État de la Californie et cette suspension est sur le point de se terminer.
Personnellement, je lui aurais servi une suspension beaucoup plus sévère. Mais je ne dois pas oublier qu‘il est tout de même une sorte de centre d‘attraction dans le monde de la boxe… Donc: Un an pas plus.
LA FARCE DE L'ANNÉE AU QUÉBEC
La farce de l‘année au Québec est survenue le 30 janvier au Centre Bell. Dans un match pour le titre vacant IBF des mi-moyens, entre Juan Urango et Herman N,Goudjo. L‘arbitre du combat était Marlon Wright et les juges, Richard Green, Pasquale Procopio et Robert Hoyle.
Personne mais personne ne s‘est aperçu que le 10e round avait duré pas moins de 5 minutes et 10 secondes. A qui la faute ? Au chronométreur, certes, Mais heureusement, l‘issue de la rencontre n‘a pas été entachée.
ET AUX ÉTATS-UNIS
Il n‘y a pas qu‘au Canada qu‘on retrouve des moments cocasses. Pour moi, les Américains sont capables de se mettre les pieds dans les plats eux aussi.
Le 14 février à Sunrise en Floride, Kermit Cintron et Sergio Gabriel Martinez s‘affrontaient pour le titre intérimaire des super mi-moyens. Le combat était assez égal mais au 7e engagement, Martinez a solidement atteint Cintron et ce dernier s‘est retrouvé au tapis. Croyant qu‘il s‘agissait d,un coup de tête, Cintron n‘était pas pressé pour se relever. Pourtant, l‘arbitre Frank Santore comptait les secondes, et pour lui, la victoire allait à Martinez par TKO… Mais personne avait entendu que la cloche avait sonné mettant ainsi fin au 7e engagement. Martinez jubilait tout comme ses hommes de coin, croyant vraiment avoir gagné.
Après s‘être entretenu avec les dirigeants de la commission, l‘arbitre est revenu sur sa décision et a obligé Martinez et Cintron à poursuivre le combat au grand désagrément de Martinez.
Le temps d‘arrêt entre les 7e et le 8e engagements a duré 2 minutes 20 secondes.
Résultat: Verdict nul... Les juges ont donné des scores de 116/110 113113 113113.
SURPRISES DE L'ANNÉE
Pour moi, la plus grtande surprise de l‘année fut la défaite de Mikell Kessler aux mains de l‘Américain Andre Ward, dans le tournoi des Super Six. Selon les experts, Kessler était pressenti pour remporter les honneurs de ce tournoi. Résultat, c‘est à peine s‘il a gagné deux rounds dans cet affrontement.
Non seulement Ward a-t-il eu le meilleur sur Kessler, mais il s‘est même payé le luxe de se moquer de lui.
Résultat, Ward est maintenant le champion WBA des super-moyens et un sérieux aspirant aux honneurs du tournoi à six hommes. Tout cela, à son 21e combat professionnel.
LE COMBAT GREEN/JONES
Qui aurait cru que le vétéran Roy Jones se serait fait assommer dès le premier round par un Australien du nom de Danny Green. Non pas que Green n‘avait pas une bonne réputation. Non pas qu‘il aurait le meilleur sur l‘ex-champion. Mais l‘assommer au premier round, jamais. Pourtant, c‘est exactement ce qui est arrivé.
Aujourd‘hui, Green est pressenti comme un futur champion doté d‘une très bonne force de frappe et Roy Jones…, bien disons…qu‘il devrait se retirer. Son temps est fait.
LE COMBAT MARGARITO/MOSLEY
Honnêtement, entre vous et moi… Pensiez-vous que Shane Mosley éclipserait aussi facilement Antonio Margarito en ce 24 janvier 2009? Bandages illégaux ou pas, le vétéran Mosley s‘est moqué de son rival tout comme son bon ami Bernar Hopkins l‘avait fait avec Kelly Pavlik auparavant.
Plusieurs croyaient que ce combat serait le chant du cygne pour Mosley et que Margarito l‘aurait à l‘usure. Eh bien c‘est tout le contraire qui s‘est produit. Mosley a gagné haut la main avec des pointages de 80–71, 79–72, 78–73. Tout cela contre un rival qui venait de passer le KO à Golden Johnson, Kermit Cintron et Miguel Angel Cotto. Hourrah pour les vieux…
VOLS DE L'ANNÉE
Deux décisions m‘ont énormément déçu au cours de l‘année 2009. Le tout a commencé le 22 août à Houston, la ville natale de Juan Diaz. Ce soir là, il a été totalement éclipsé par Paul Malignaggi mais les trois juges ont vu le combat d‘une autre façon. Non seulement le combat était-il serré, mais il était évident que Malignaggi, dont le style est loin d‘être orthodoxe, avait gagné ou tout au plus avait livré un combat nul. Mais non, les trois juges en ont décidé autrement. 116–112, 115–113 et le juge VanHoy, un des pires juges de la boxe américaine y est allé d‘une carte de 118–110.
Malignaggi fulminait après l‘annonce de sa défaite. La censure m‘empêche même de rapporter ses paroles d‘après combat. Tout ce qu‘il voulait c‘était un combat revanche en terrain neutre.
C‘est exactement ce qui s‘est produit le 12 décembre dernier à Chiccago. Et cette fois, tout comme il l‘avait prédit, Malignaggi s‘est moqué du Baby Bull. Le résultat:.. Les trois juges ont rendu un verdict identique de 116–111 à la faveur de Malignaggi. Et justice a été rendue.
MADE IN QUEBEC
Le deuxième cas qui me chicote est celui qui est survenu au Colisée Pepsi de Québec, en sous carte du combat Bute/Abdrade.
Un verdict nul majoritaire a été rendu par les trois juges dans l‘affrontement entre Ali Funeka et Joan Guzman. J‘ai énormément de difficulté à comprendre ce verdict, surtout que le seul ex-boxeur chez les trois officiels, Pasqual Procopio, avait vu le combat tout comme moi. C‘est à dire, une victoire par 116–112 pour Funeka.
Pour une raison que j‘ignore, Al Davis et Benoit Roussel ont opté pour un verdict nul de 114–114. Tout le monde a droit à son opinion, mais celle là, j‘ai de la difficulté à l‘avaler, car tout au long du combat, Funeka a dominé, à l‘exception des deux premiers rounds. D‘ailleurs, c‘est énormément ensanglanté que Guzman a livré sa bataille, résultat semble-t-il d‘un coup de tête. Mais je continue à avoir des doutes sur ce verdict.
RETOURS DE L'ANNÉE
Il ne fait aucun doute que le retour de l‘année appartient à Floyd Mayweather. Après une absence du ring de 21 mois, il est revenu plus fort que jamais et s‘est moqué littéralement de Juan Manuel Marquez pendant les 12 rounds du combat.
Pourtant, Marquez n‘était pas le dernier venu. En 2008, il avait été battu par Manny Pacquiao, mais par décision majoritaire. En 2009, il avait passé le TKO à Joel Casamayor et ensuite un autre TKO/9 aux dépens de Juan Diaz.
Aujourd‘hui, on est à préparer un affrontement du siècle entre Mayweather et Pacquiao et plusieurs experts croient dur comme fer que Mayweather remportera la victoire.
ÉRIC S'EST AMUSÉ
Après une absence de quatre ans, l‘ex-titulaire mondial Éric Lucas est revenu à la compétition, au grand plaisir de la foule. On lui avait trouvé un adversaire fait sur mesure pour lui. Un certain Ramon Pedro Moyano (27–9-3 — 15 KO) qui en serait à son troisième combat en trois ans.
Dans un affrontement de huit assauts, Lucas a commencé lentement mais au fur et à mesure que les minutes passaient ont voyait bien qu‘il reprenait là où il avait laissé quatre ans plus tot. Finalement, au 4e engagement, Lucas laissa partir un foudroyant crochet de la gauche et Moyano s‘écrasait au tapis. Le retour était réussi. Bravo…
À NE PLUS REVOIR SUR UN RING
Après avoir vu Jermain Taylor se faire abattre en toute fin de combat par Arthur Abraham, il est grand temps que l‘Américain range ses gants de boxe. Non pas que Taylor n‘est pas un bon boxeur. Pendant onze rounds on l‘a vu tenir tête au roi Abraham, mais comme c‘est devenu une habitude chez lui, il perd soudainement son énergie et se fait assommer en fin de combat.
JONES AUSSI
Un autre qui doit songer à la retraite est l‘ex-champion et futur membre du Temple de la Renommée de la boxe, Roy Jones. Sa défaite par KO/1 aux mains de Danny Green prouve hors de tout doute qu‘il a connu ses meilleurs jours et qu‘il risque des blessures sérieuses s‘il continue à boxer.
Allez-y de vos choix dans mon blogue…
À SUIVRE...