RDS et RDS Direct vous présenteront le combat de David Benavidez samedi, à compter de 22h00, alors qu’il s’attaquera à Kyrone Davis (16-2-1—6 K.-O.)

COLLABORATION SPÉCIALE

Vous êtes-vous déjà demandé ce que vous feriez de vos journées si vous étiez millionnaire, comme Saul « Canelo » Alvarez. Disons, avec une fortune qui frise les 200 millions de dollars?

La réponse est facile à prévoir...

Vous vous levez du lit, vous prenez votre douche. Vous déjeunez. Vous embrassez votre compagne. Vous caressez les enfants et hop... Vous agrippez votre sac de golf. Vous sautez dans votre voiture sport et en deux temps trois mouvements, vous voilà à votre club de golf préféré.

Si vous êtes un amateur de yachting, propriétaire d’un yacht de 50 millions de dollars, vous ne changez rien, sauf qu’au lieu de vous diriger vers votre club de golf, vous prenez le chemin de la marina.

À première vue, c’est la vie de rêve.

Faire ce que l’on veut, quand on le veut et avec qui on le veut.

Prenez le cas de « Canelo »

Prenez le cas du monarque incontesté des super-moyens.

Il est âgé de 31 ans. Il est beau comme Adonis. Il a une compagne et une fille qui partagent sa vie à sa somptueuse résidence de plusieurs millions de dollars à Guadalajara, au Mexique, son pays natal.

Il n’y a pas si longtemps, il vivait à San Diego, en Californie, mais il a vendu ce château pour la modique somme de 6 millions de dollars.

Il est plusieurs fois millionnaire et il veut devenir milliardaire.

Jusqu’ici en 2021, il s’est battu trois fois au cours des onze derniers mois, et parmi eux, seul Callum Smith a vu le dernier round dans une défaite par décision.

Chaque fois qu’il monte sur le ring, il est assuré d’un chèque d’au moins 40 M $. Et ce n’est pas tout.

Il admet lui-même que chaque trois mois, il reçoit une somme qui varie entre 4 et 5 millions, résultats de ses placements personnels.

Des affaires diversifiées

En plus de ses revenus sportifs, « Canelo » est aussi propriétaire de la marque Canelo Energy qui gère sa ligne de vêtements pour hommes, ses casquettes, ses chemises, et plus récemment des stations-services.

Il a l’intention de se porter acquéreur d’une centaine de ces postes d’essence d’ici peu au Mexique.

Sous le signe de Canelo Store, le quadruple champion a ouvert son dernier magasin de vêtements pour hommes à New York, l’an dernier, et les ventes vont admirablement bien.

Et en bon investisseur, sur les recommandations de ses conseillers financiers, « Canelo » est devenu propriétaire de plusieurs immeubles notamment au Mexique.

« Canelo » est non seulement un boxeur intelligent sur le ring, mais aussi à l’extérieur. Il parle maintenant couramment l’anglais. Il sait qu’une bonne partie de ses revenus lui viennent des Etats-Unis.

À sa résidence de Guadalajara, il y a sa collection des plus belles voitures convoitées par les collectionneurs, dont une Ferrari Testarossa. Sa collection est évaluée à plus de 10 millions $.

Il adore se promener dans son « dune buggy » et rouler à plus de cent cinquante kilomètres heures.

Il est propriétaire de 38 chevaux dressés à la danse qu’il aime monter le plus souvent possible.

Un joueur de poker

Trois fois la semaine, il invite des amis à venir jouer au poker chez lui. Impossible de connaitre la limite monétaire de la mise.

Sa garde-robe personnelle nécessite deux étages pour remiser ses habits et ses six cents paires de souliers.

Croyez-le ou non mais « Canelo » n’aime pas regarder la boxe à la télé.  « J’aime mieux être le boxeur participant moi-même », se plait-il à raconter.

« Pas pire pour un gamin qui a déjà vendu de la crème glacée à bord des autobus à Guadalajara, » ne manque pas de relater « Canelo », en jetant un coup d’œil sur sa Ferrari.

Quel avenir?

Maintenant qu’il détient les quatre ceintures chez les super-moyens, quel avenir attend « Canelo» ? Canelo Alvarez

Sans être le meilleur boxeur au monde, Caleb Plant était ce qu’il y avait de mieux chez les 168 livres, exception faite, peut-être, pour David Benavidez. Il était négligé des parieurs, mais dans l’ensemble, il a mieux fait qu’anticipé.

Il a su parer les attaques de « Canelo » dès le premier son de cloche, de par son style intelligent. Mais les agressions répétées au corps ont miné son énergie, si bien qu’au dixième engagement, il était évident qu’il ne tiendrait pas le coup.

Boxant de façon intelligente du début à la fin, « Canelo » a ouvert la machine en onzième reprise.

Pour la première fois de sa carrière, Plant a visité le tapis. Il s’est relevé et à la suite d’une attaque en règle, il lui a fallu abdiquer.

Meilleur cogneur que Plant

Certains disent et avec raison que l’ex-champion des super-moyens Benavidez est supérieur à Plant. En tout cas, il possède une meilleure force de frappe.

Sa fiche est impressionnante. Il n’a jamais connu la défaite en 24 combats et 21 de ses victimes ont été mises K.-O.. Et ce jeune homme n’a que 24 ans.

Benavidez est l’ex-champion WBC des super-moyens. Il n’a jamais été vaincu mais il a perdu son titre, la première fois, pour avoir fait usage de produits défendus.

La deuxième fois qu’il a été mis à l’amende, c’était en août 2020. Il avait bel et bien vaincu Roamer Alexis Angulo par retrait au dixième engagement, mais il avait déjà perdu la couronne en ne faisant pas le poids.

Benavidez a tout de même un dossier impressionnant. Ses cinq dernières victimes totalisent une fiche remarquable de 119 victoires contre seulement 7 revers.

Les 5 dernières victimes

Ronald Ellis (18-1-2) : perd par K.-O. pour la première fois de sa carrière. 

Alexis Angulo (26-1-0) : perd par K.-O. pour la première fois de sa carrière. 

Anthony Dirrell (33-1-1) : perd par K.-O. pour la première fois de sa carrière. 

J. Leon Love (24-2-1) : perd par K.-O., pour la deuxième fois de sa carrière. La première fois c’était il y a huit ans. 

Ronald Gavril (18-1-1) : perd par décision unanime à deux occasions contre Benavidez. 

Benavidez est installé au premier rang des aspirants à la WBC et une victoire le mettrait sur les rangs pour une confrontation avec « Canelo », en mai prochain.

Il ne devrait avoir aucune difficulté à venir à bout de son rival, Kyrone Davis, le remplaçant de Jose Uzcategui, suspendu pour avoir fait usage d’Érythropoïétine (EPO), un produit défendu. 

Davis n’a aucun gros nom à son palmarès, autre qu’un verdict nul contre Anthony Dirrell.

Sa seule défaite est survenue en 2018 contre le regretté Patrick Day, mis K.-O. au 10e round  par Charles Conwell. Day devait rendre l’âme quatre jours plus tard à la suite de ce combat.

Il ne finira pas le combat

On verra bien si Davis subira le même sort que les trois dernières victimes de Benavidez et, selon les experts, il ne finira pas le combat de dix assauts sur ses deux jambes. Canelo Alvarez

Samedi marque aussi le retour de Benavidez et sa famille, dans leur ville natale de Phoenix, en Arizona.

Le premier aspirant à la couronne WBC de « Canelo » ne s’est pas battu chez lui depuis 2015. En somme, il n’a livré que trois combats au cours de sa carrière dans sa ville natale.

Le 5 mai prochain

Benavidez croit dur comme fer qu’il peut détrôner « Canelo » et il espère que les promoteurs et le quadruple champion acceptent son défi. 

Il sait qu’il n’est pas seul à convoiter un affrontement avec Canelo. Parmi les rivaux possibles, on retrouve Gennady Golovkin, Jermall Charlo, John Ryder et les mi-lourds Dmitry Bivol et Artur Beterbiev. 

« Je sais que je peux faire mieux que Plant, soutient Benavidez. Je suis un boxeur intelligent mais contrairement à Plant, j’ai une très bonne force de frappe et je demeure convaincu que dans un match de douze rounds, je l’attendrai solidement au moins une fois. Et pour moi... Une fois c’est suffisant. »

Benavidez aimerait bien monter sur le ring contre « Canelo » en mai prochain pour célébrer la version américaine de « Cinco de Mayo », le Jour de l’Indépendance mexicaine.

Mais pour cela, il lui faudra vaincre Kyrone Davis, samedi soir.

Prédiction : Benavidez par K.-O. avant le 5e round.

Bonne boxe!