Un pas en avant
Boxe vendredi, 11 janv. 2002. 12:22 jeudi, 12 déc. 2024. 12:46
À cause de la multiplication des titres mondiaux, les amateurs de boxe éprouvent beaucoup de difficultés à suivre les activités de la boxe professionnelle. La confusion qui en résulte jette un grave préjudice envers ce sport et mine son intégrité.
Autrefois, il était facile d'identifier le véritable champion du monde dans chaque catégorie. Par exemple, tout le monde savait que Rocky Marciano était le monarque des poids lourds. Il n'y avait pas 4 ou 5 champions par division, ni de concepts ridicules comme celui des Super-Champions et les titres se gagnaient et se perdaient sur le ring, pas dans les anti-chambres des regroupements alphabétiques.
Les meilleurs boxeurs de chaque catégorie qui s'affrontaient n'étaient pas punis pour le faire, comme Bones Adams l'a été lorsqu'il fut déchu par la WBA pour avoir tenté d'unifié le titre fragmenté chez les 122 livres. Même chose pour Roberto Duran qui fut dépouillé de son titre WBA des 154 livres aussitôt que Gilberto Mendoza a appris qu'il avait signé un contrat pour unifier le titre contre Tommy Hearns, alors champion WBC.
Le plus navrant dans cet état de fait, c'est que la majorité des amateurs de boxe contemporains n'ont connu la boxe qu'à travers les titres divisés, ces amateurs n'ont jamais connu la boxe comme elle devrait être.
Or, la lumière commence à pointer au bout du tunnel. Le magazine The Ring, publié depuis 1922 et artisan de nombreux avancements dans le monde de la boxe tels:
-la disparition de la barrière des couleurs au début du siècle,
-assumer le leadership dans la réplique aux attaques de l'Association Médicale Américaine qui désire bannir la boxe depuis des décennies (se faisant, confirmer la boxe comme étant un sport noble et légitime),
-établissement des classements top-10" dans chaque catégories...
pave la voie au grand nettoyage dont la boxe a désespérément besoin et propose un changement majeur.
Comme l'explique si bien The Ring, puisqu'il n'y a qu'un seul monde, il ne devrait y avoir qu'un seul Champion du Monde par catégorie. Comme il n'y a qu'un seul champion de la Coupe Stanley au hockey, un seul champion de Formule Un etc...
À partir de maintenant, le magazine de boxe au plus grand tirage à travers le monde et le plus respecté ne reconnaîtra plus qu'un seul champion par division, et ignoreras complètement les regroupements alphabétiques, ces cancers qui rongent la boxe depuis leurs fondations et qui n'ont jamais agit que dans leurs seuls intérêts.
La division des titres s'est réalisée au détriment des boxeurs qui ne peuvent plus jouir d'un championnat mondial devenu dévalué. Bernard Hopkins parlait avant son combat d'unification contre Felix Trinidad de la frustration qu'il éprouvait lorsqu'il était présenté en public comme étant le Champion du monde des poids moyens:
Which one? se faisait-il demander...
Dans son édition d'avril 2002, The Ring reconnaît 4 véritables champions du monde qui sont:
-Lennox Lewis chez les lourds(de part sa victoire en combat d'unification WBC-WBA-IBF sur Evander Holyfield)
-Roy Jones Jr chez les mi-lourds (en vertu de ses victoires sur Montell Griffin pour le titre WBC, Lou DelValle pour la ceinture WBA et Reggie Johnson pour le trône IBF)
-Bernard Hopkins (champion IBF, l'Executionner a défait Keith Holmes pour le titre WBC et Trinidad pour le titre WBA)
-Kostya Tszyu (victoire sur Miguel Angel Gonzales pour la ceinture WBC, Sharmba Mitchell pour le titre WBA et Zab Judah pour la reconnaissance de l'IBF).
Ces 4 boxeurs possèdent la ceinture du Ring et sont fièrement posés avec celle-ci à l'intérieur des pages de l'édition d'avril 2002.
Les titres de champions du monde chez les 13 autres catégories sont considérés comme vacants. Les boxeurs de ces catégories orphelines sont tous considérés comme des aspirants à la couronne. Par exemple chez les mi-moyens, le top-10 se lit dorénavant comme suit:
Champion : VACANT
Aspirant numéro 1: Shane Mosley
numéro 2: Andrew Lewis
numéro 3: Vernon Forrest
numéro 4: Thomas Damgaard
numéro 5: Daniel Santos
numéro 6: Antonio Diaz
numéro 7: Antonio Margarito
numéro 8: Manuel Gomez
numéro 9: Michele Piccirillo
numéro 10: James Page
Chez les supers-moyens, le premier aspirant est Sven Ottke et Éric Lucas se retrouve au 7ième rang.
Afin de combler les titres vacants, The Ring propose 3 méthodes:
-un boxeur qui unifie les titres WBC/WBA/IBF d'une catégorie seras reconnu Champion du monde,
-le vainqueur d'un combat entre les premier et deuxième aspirants du Ring au sein d'une même division seras couronné Champion du Monde de la dite division,
-si le champion d'un groupe alphabétique est dominant comme Shane Mosley et qu'il unifie les 2/3 de sa division, il sera reconnu comme étant Champion du monde. Par exemple, si Mosley défait Vernon Forrest, il deviendra officiellement le champion de la division, mais si Forrest bat Andrew Lewis en combat d'unification WBA/IBF, Forrest ne seras pas reconnu comme Champion, il devra vaincre Mosley pour obtenir la consécration.
Rappelons-nous que puisque les regroupements alphabétiques ne classent pas les titulaires des autres organisations, les Champions alphabètes n'ont pas l'obligation de se mesurer aux meilleurs boxeurs de leur division. Par exemple, puisque ni le WBC, ni le WBA et ni l'IBF ne reconnaît l'existence de Dariusz Michaelczewski chez les mi-lourds puisqu'il est le champion WBO, Roy Jones Jr peut en toute impunité défendre son titre contre une panoplie d'aspirants numéro 1 inapte comme Richard Hall, Richard Frazier etc...
S'il n'y avait qu'un seul champion par division, Jones serait forcé d'affronter Michaelczewski, tout comme Juan Carlos Gomez aurait l'obligation d'affronter Vassily Jirov ou Joe Calzaghe de se mesurer à Éric Lucas.
Ceux qui prétendent que la nouvelle politique du Ring sera un coup d'épée dans l'eau se trompent. Déjà, HBO ne fait plus mention dans ses reportages des titres sectionnés, Max Kellerman ne manque également jamais une occasion d'informer les amateurs sur les manigances outrageuses des regroupements alphabétiques, priant les fans de boxe d'ignorer le WBC, l'IBF, le WBA, le WBO, l'IBO, l'IBA, le WBU etc...
Comme le souligne The Ring:
Moreover, the IBF racketeering trail that sent its former president, Bob Lee, to jail, and the WBA's new Super-Champion nonsense has further eroded what little credibility the alphabet groups had. It is essential to understand that the only power the alphabet organizations have is the power the fans and the boxing community give them. There are no laws in any state that require them to be involved in any boxing match. They are a cancer that can be eradicated simply by acting as if they don't exist...
La nouvelle prise de position du Ring, le magazine le plus influent et crédible du monde de la boxe, doit être vu comme un traitement, un remède contre le fléau des titres divisés par les regroupements alphabétiques. La confusion a assez durée.
Autrefois, il était facile d'identifier le véritable champion du monde dans chaque catégorie. Par exemple, tout le monde savait que Rocky Marciano était le monarque des poids lourds. Il n'y avait pas 4 ou 5 champions par division, ni de concepts ridicules comme celui des Super-Champions et les titres se gagnaient et se perdaient sur le ring, pas dans les anti-chambres des regroupements alphabétiques.
Les meilleurs boxeurs de chaque catégorie qui s'affrontaient n'étaient pas punis pour le faire, comme Bones Adams l'a été lorsqu'il fut déchu par la WBA pour avoir tenté d'unifié le titre fragmenté chez les 122 livres. Même chose pour Roberto Duran qui fut dépouillé de son titre WBA des 154 livres aussitôt que Gilberto Mendoza a appris qu'il avait signé un contrat pour unifier le titre contre Tommy Hearns, alors champion WBC.
Le plus navrant dans cet état de fait, c'est que la majorité des amateurs de boxe contemporains n'ont connu la boxe qu'à travers les titres divisés, ces amateurs n'ont jamais connu la boxe comme elle devrait être.
Or, la lumière commence à pointer au bout du tunnel. Le magazine The Ring, publié depuis 1922 et artisan de nombreux avancements dans le monde de la boxe tels:
-la disparition de la barrière des couleurs au début du siècle,
-assumer le leadership dans la réplique aux attaques de l'Association Médicale Américaine qui désire bannir la boxe depuis des décennies (se faisant, confirmer la boxe comme étant un sport noble et légitime),
-établissement des classements top-10" dans chaque catégories...
pave la voie au grand nettoyage dont la boxe a désespérément besoin et propose un changement majeur.
Comme l'explique si bien The Ring, puisqu'il n'y a qu'un seul monde, il ne devrait y avoir qu'un seul Champion du Monde par catégorie. Comme il n'y a qu'un seul champion de la Coupe Stanley au hockey, un seul champion de Formule Un etc...
À partir de maintenant, le magazine de boxe au plus grand tirage à travers le monde et le plus respecté ne reconnaîtra plus qu'un seul champion par division, et ignoreras complètement les regroupements alphabétiques, ces cancers qui rongent la boxe depuis leurs fondations et qui n'ont jamais agit que dans leurs seuls intérêts.
La division des titres s'est réalisée au détriment des boxeurs qui ne peuvent plus jouir d'un championnat mondial devenu dévalué. Bernard Hopkins parlait avant son combat d'unification contre Felix Trinidad de la frustration qu'il éprouvait lorsqu'il était présenté en public comme étant le Champion du monde des poids moyens:
Which one? se faisait-il demander...
Dans son édition d'avril 2002, The Ring reconnaît 4 véritables champions du monde qui sont:
-Lennox Lewis chez les lourds(de part sa victoire en combat d'unification WBC-WBA-IBF sur Evander Holyfield)
-Roy Jones Jr chez les mi-lourds (en vertu de ses victoires sur Montell Griffin pour le titre WBC, Lou DelValle pour la ceinture WBA et Reggie Johnson pour le trône IBF)
-Bernard Hopkins (champion IBF, l'Executionner a défait Keith Holmes pour le titre WBC et Trinidad pour le titre WBA)
-Kostya Tszyu (victoire sur Miguel Angel Gonzales pour la ceinture WBC, Sharmba Mitchell pour le titre WBA et Zab Judah pour la reconnaissance de l'IBF).
Ces 4 boxeurs possèdent la ceinture du Ring et sont fièrement posés avec celle-ci à l'intérieur des pages de l'édition d'avril 2002.
Les titres de champions du monde chez les 13 autres catégories sont considérés comme vacants. Les boxeurs de ces catégories orphelines sont tous considérés comme des aspirants à la couronne. Par exemple chez les mi-moyens, le top-10 se lit dorénavant comme suit:
Champion : VACANT
Aspirant numéro 1: Shane Mosley
numéro 2: Andrew Lewis
numéro 3: Vernon Forrest
numéro 4: Thomas Damgaard
numéro 5: Daniel Santos
numéro 6: Antonio Diaz
numéro 7: Antonio Margarito
numéro 8: Manuel Gomez
numéro 9: Michele Piccirillo
numéro 10: James Page
Chez les supers-moyens, le premier aspirant est Sven Ottke et Éric Lucas se retrouve au 7ième rang.
Afin de combler les titres vacants, The Ring propose 3 méthodes:
-un boxeur qui unifie les titres WBC/WBA/IBF d'une catégorie seras reconnu Champion du monde,
-le vainqueur d'un combat entre les premier et deuxième aspirants du Ring au sein d'une même division seras couronné Champion du Monde de la dite division,
-si le champion d'un groupe alphabétique est dominant comme Shane Mosley et qu'il unifie les 2/3 de sa division, il sera reconnu comme étant Champion du monde. Par exemple, si Mosley défait Vernon Forrest, il deviendra officiellement le champion de la division, mais si Forrest bat Andrew Lewis en combat d'unification WBA/IBF, Forrest ne seras pas reconnu comme Champion, il devra vaincre Mosley pour obtenir la consécration.
Rappelons-nous que puisque les regroupements alphabétiques ne classent pas les titulaires des autres organisations, les Champions alphabètes n'ont pas l'obligation de se mesurer aux meilleurs boxeurs de leur division. Par exemple, puisque ni le WBC, ni le WBA et ni l'IBF ne reconnaît l'existence de Dariusz Michaelczewski chez les mi-lourds puisqu'il est le champion WBO, Roy Jones Jr peut en toute impunité défendre son titre contre une panoplie d'aspirants numéro 1 inapte comme Richard Hall, Richard Frazier etc...
S'il n'y avait qu'un seul champion par division, Jones serait forcé d'affronter Michaelczewski, tout comme Juan Carlos Gomez aurait l'obligation d'affronter Vassily Jirov ou Joe Calzaghe de se mesurer à Éric Lucas.
Ceux qui prétendent que la nouvelle politique du Ring sera un coup d'épée dans l'eau se trompent. Déjà, HBO ne fait plus mention dans ses reportages des titres sectionnés, Max Kellerman ne manque également jamais une occasion d'informer les amateurs sur les manigances outrageuses des regroupements alphabétiques, priant les fans de boxe d'ignorer le WBC, l'IBF, le WBA, le WBO, l'IBO, l'IBA, le WBU etc...
Comme le souligne The Ring:
Moreover, the IBF racketeering trail that sent its former president, Bob Lee, to jail, and the WBA's new Super-Champion nonsense has further eroded what little credibility the alphabet groups had. It is essential to understand that the only power the alphabet organizations have is the power the fans and the boxing community give them. There are no laws in any state that require them to be involved in any boxing match. They are a cancer that can be eradicated simply by acting as if they don't exist...
La nouvelle prise de position du Ring, le magazine le plus influent et crédible du monde de la boxe, doit être vu comme un traitement, un remède contre le fléau des titres divisés par les regroupements alphabétiques. La confusion a assez durée.