Georges St-Pierre l’avoue d’emblée : « On peut sortir le combattant de la compétition, mais on ne peut pas sortir la compétition du combattant ».  Malgré la tentation d’effectuer un retour dans l’octogone, GSP estime que les chances sont « extrêmement minces » de le voir combattre de nouveau.

Rencontré lors d’un événement caritatif dans le quartier St-Michel à Montréal, l’ancienne vedette de l’UFC a été questionné sur certaines rumeurs parlant d’un super combat contre le champion Khabib Nurmagomedov ou même face au  nouvellement retraité Conor McGregor.

« Les chances sont extrêmement minces, mais le fait d’en parler, ça  me donne des frissons.  Ce n’est pas que je ne pourrais pas, mais j’ai eu beaucoup de stress dans ma vie et, maintenant, je suis en santé et  j’ai assez de ressources financières pour bien vivre ma vie. Il faudrait que ce soit quelque chose de spécial et de la façon dont la structure de l’organisation est faite, je ne crois pas que ce soit possible », a-t-il commenté.

D’ailleurs, le principal concerné croyait bien que Dana White avait l’intention de le convaincre de revenir dans l’octogone lorsque le président lui a lâché un coup de fil le 9 mai dernier. Au final, l’athlète de St-Isidore a été surpris d’apprendre qu’il allait être admis au Temple de la renommée de l’UFC.

«J’étais en train de regarder le gala et je savais que Dana White allait m’appeler, mais je ne connaissais pas la raison de l’appel. Je pensais qu’il  allait essayer de me convaincre (de revenir), s’est-il souvenu. Pour moi c’est un honneur d’être au Temple. C’est un honneur que tout athlète veut accomplir. »

En plus de son impressionnante fiche de 26-2 en MMA, l’homme de 39 ans a laissé une marque importante en tant que pionnier des tests antidopage dans l’UFC. Celui-ci s’est longtemps battu pour que justice soit rendue. Il juge d’ailleurs qu’un grand pas a été fait par l’organisation depuis son départ.

«Je suis content du succès que j’ai eu, mais je suis encore plus fier d’avoir fait bouger les choses. Je me suis battu contre les drogues le dopage et la façon dont les athlètes se font traiter. J’ai fait de mon mieux,  maintenant, je passe le flambeau à la nouvelle génération », a ajouté St-Pierre.

Alors que la pandémie de coronavirus frappe la planète entière, GSP n’est pas prêt à pointer l’UFC ou les combattants du doigt. Malgré les risques associés, il comprend la motivation de relancer la compétition.

« Si je me mets dans la peau d’un combattant, ça se comprend. À l’époque, je n’avais pas d’argent et j’avais faim. J’aurais tout fait pour atteindre mes objectifs. Je comprends les combattants de vouloir compétitionner. Du côté de l’UFC, ce n’est pas parfait, mais elle fait de son mieux pour être la plus sécuritaire possible », a-t-il conclu.