Nick Diaz est maintenant libre. Libre de toute suspension, et surtout, libre d’affronter l’opposant de son choix.

N’en déplaise au nouveau champion des poids mi-moyens Tyron Woodley, qui a manifesté son désir de défendre sa ceinture face à Diaz immédiatement après son couronnement samedi, Diaz ne semble pas intéressé par cette avenue.

Éligible à un retour dans l’octogone depuis l’expiration lundi de sa suspension de 18 mois pour consommation de marijuana, Diaz préfère affronter une « superstar ». Le problème, c’est qu’il n’y en a pas selon lui.

Sauf peut-être Georges St-Pierre... À condition que le Québécois mette officiellement fin à sa trêve qui dure maintenant depuis plus de trois ans.

« Il n’y a pas de superstar. Je ne vois pas Georges St-Pierre revenir. Il a trop peur de revenir et de m’affronter, alors que le reste de ces gars ne sont pas des superstars. Qui sont-ils? », a lancé Diaz en entrevue à ESPN lundi.

Diaz a beau ne pas croire à un retour de GSP dans l’UFC, ce dernier ne cache toutefois pas son intérêt depuis quelques semaines. Lundi, St-Pierre a notamment indiqué qu’il aimerait affronter Woodley, qui a détrôné Robbie Lawler samedi dernier à l’occasion de l’UFC 201.

« Il ne fait que parler pour maintenir qu’il a encore sa place ici », insiste Diaz au sujet de St-Pierre, qui comme lui, souhaite obtenir de gros combats payants.

En s’affrontant, les deux combattants verraient sans doute leur souhait exaucé. C’est sans compter qu’un tel duel offrirait de plus à Diaz l’opportunité de venger la défaite de 2013 qu’il a encore sur le cœur et qu’il juge injuste.

« Quand j’ai affronté Georges St-Pierre au Canada, premièrement, quelqu’un m’a drogué, a déploré Diaz. Ce gars n’a pas fait le poids. La commission est venue me voir pour me dire qu’il n’allait pas faire le poids. Que ce soit d’une livre ou non, ça n’a pas d’importance. À Las Vegas, où le combat aurait dû avoir lieu de toute façon, non seulement il y aurait eu des contrôles antidopage, il (GSP) aurait aussi eu à respecter la limite de poids.

« Jamais dans ma vie je n’avais été en aussi bonne forme, jamais. Je suis allé là-bas et tout a basculé. Il y avait quelque chose de bizarre avec ce combat. Je n’ai pas obtenu ma juste chance… Je me souviens que lorsqu’ils nous ont testés, on a tous pissé dans un contenant ensuite recouvert d’un ruban gommé (scotch tape). C’était l’USADA (Agence antidopage américaine) là-bas. »