Fin d'une séquence remarquable
Course mardi, 10 oct. 2006. 15:23 vendredi, 13 déc. 2024. 23:31
Michael Schumacher a subi un abandon crève-coeur dimanche au Japon. Un rare accroc à la fiabilité légendaire de la Ferrari.
L'Allemand n'avait pas été victime d'abandon sur bris de moteur depuis le Grand Prix de France 2000, soit depuis 6 ans et 3 mois. C'est-à-dire 111 GP.
Dans l'environnement extrêmement compétitif de la F1, alors que la mécanique est toujours poussée à ses limites, un seul bris de moteur de 6 ans constitue un exploit technique remarquable.
Ferrari possède d'ailleurs une fiche impressionnante sur le plan de la fiabilité, depuis le renouveau entamé par Jean Todt. Si l'on fait-exception de la première saison de Schumacher chez Ferrari, en 1996, alors que Todt complétait la restructuration du personnel technique, voici les abandons de l'Allemand sur bris mécanique au fil des ans :
1997 : 1
1998 : 1
1999 : 0 (saison incomplète)
2000 : 2
2001 : 2
2002 : 0
2003 : 0
2004 : 0
2005 : 1
2006 : 1
Une fiche impressionnante, à savoir une moyenne inférieure à un bris par saison.
Il a notamment connu une séquence exceptionnelle du GP d'Allemagne 2001 au GP de Bahrein 2005, alors qu'il n'a subi aucun bris mécanique de quelque nature que ce soit, soit en 3 ans et 8 mois, ou 58 GP.
Il est donc un peu cruel que ce soit un bris mécanique qui ait brisé l'élan de Schumacher, qui était parvenu à réduire à zéro l'avance de 25 points que détenait Fernando Alonso au début du mois de juillet.
Par contre, il faut souligner que Ferrari a connu plus de problème que Renault avec son nouveau moteur V8 cette saison. Chez Renault, un seul pépin pour les deux pilotes sur les trois jours des 17 épreuves disputées jusqu'ici. Chez Ferrari, 5 !
Cela dit, si Schumacher s'est montré philosophe après son abandon, c'est qu'il savait qu'il avait profité de deux malchances de son rival Fernando Alonso cette saison: un moteur sauté et une roue détachée en raison d'un ennui avec un écrou.
Retransciption d'une chronique « Autre angle » présentée sur RIS
L'Allemand n'avait pas été victime d'abandon sur bris de moteur depuis le Grand Prix de France 2000, soit depuis 6 ans et 3 mois. C'est-à-dire 111 GP.
Dans l'environnement extrêmement compétitif de la F1, alors que la mécanique est toujours poussée à ses limites, un seul bris de moteur de 6 ans constitue un exploit technique remarquable.
Ferrari possède d'ailleurs une fiche impressionnante sur le plan de la fiabilité, depuis le renouveau entamé par Jean Todt. Si l'on fait-exception de la première saison de Schumacher chez Ferrari, en 1996, alors que Todt complétait la restructuration du personnel technique, voici les abandons de l'Allemand sur bris mécanique au fil des ans :
1997 : 1
1998 : 1
1999 : 0 (saison incomplète)
2000 : 2
2001 : 2
2002 : 0
2003 : 0
2004 : 0
2005 : 1
2006 : 1
Une fiche impressionnante, à savoir une moyenne inférieure à un bris par saison.
Il a notamment connu une séquence exceptionnelle du GP d'Allemagne 2001 au GP de Bahrein 2005, alors qu'il n'a subi aucun bris mécanique de quelque nature que ce soit, soit en 3 ans et 8 mois, ou 58 GP.
Il est donc un peu cruel que ce soit un bris mécanique qui ait brisé l'élan de Schumacher, qui était parvenu à réduire à zéro l'avance de 25 points que détenait Fernando Alonso au début du mois de juillet.
Par contre, il faut souligner que Ferrari a connu plus de problème que Renault avec son nouveau moteur V8 cette saison. Chez Renault, un seul pépin pour les deux pilotes sur les trois jours des 17 épreuves disputées jusqu'ici. Chez Ferrari, 5 !
Cela dit, si Schumacher s'est montré philosophe après son abandon, c'est qu'il savait qu'il avait profité de deux malchances de son rival Fernando Alonso cette saison: un moteur sauté et une roue détachée en raison d'un ennui avec un écrou.
Retransciption d'une chronique « Autre angle » présentée sur RIS