Alonso et Fisico: de petits tours et s'en vont
Course vendredi, 14 juil. 2006. 14:36 vendredi, 13 déc. 2024. 17:33
MAGNY-COURS (AFP) - Quelques tours du circuit où doit se courir le Grand Prix de France de Formule 1 et Fernando Alonso ainsi que son coéquipier Giancarlo Fisichella pouvaient aller vendredi au concert du bassiste historique de Pink Floyd, Roger Waters, l'esprit tranquille: leur Renault est au-dessus du lot.
Seuls des troisièmes pilotes se sont montrés plus rapides que les R26 d'Alonso et Fisichella lors des essais libres de la 11e épreuve du Championnat du monde 2006.
Ces derniers n'ont effectué qu'un tour de mise en place des systèmes électroniques le matin, puis l'après-midi, le champion du monde a bouclé 14 tours et son coéquipier 13.
En ce qui concerne Alonso, ce fut suffisant pour reléguer Michael Schumacher et sa Ferrari à près d'une demi-seconde.
"Nous avons une bonne idée de la direction dans laquelle nous devons travailler samedi, aussi bien pour les pneus que pour les réglages de la voiture", commente un Alonso très serein.
"La nouvelle évolution du moteur semble être un bon pas en avant", ajoute-t-il.
"Retour"
Du côté des ingénieurs du Losange, on ne pouvait cacher la satisfaction du travail bien fait: "Nous sommes de retour après l'anomalie de performance d'Indianapoplis", lance le directeur de l'ingénierie de Renault, Pat Symonds, en référence aux difficultés éprouvées par les Renault et toutes les écuries chaussées de pneus Michelin il y a 15 jours au GP des Etats-Unis.
Une épreuve américaine outrageusement dominée par Michael Schumacher qui, en France vendredi s'est posé comme le principal adversaire d'Alonso, certes, mais n'a pas osé se prononcer sur le rapport de forces entre l'Espagnol et lui.
"Nous sommes raisonnablement satisfaits de ce que nous avons vu cet après-midi", commente le septuple champion du monde.
"Nous sommes conscients du rôle vital que joueront les pneus dans l'issue de la course. Nos Bridgestone semblent constants sur de longs relais, nous verrons comment ils se comportent sur un tour", ajoute-t-il, en référence aux qualifications de samedi.
Du côté de McLaren-Mercedes, le programme de Kimi Räikkönen a été interrompu en fin de séance par un problème électrique, tandis que Pedro de la Rosa, remplaçant au pied levé de Juan Pablo Montoya débarqué mardi, a savouré la journée au volant.
Concert
Il n'en a cependant pas perdu de vue l'aspect performance des essais, reconnaissant que l'écurie "n'était pas au niveau escompté".
Magny-Cours aura également vu l'apparition d'une étrange bête: la BMW Sauber dans sa nouvelle ligne aérodynamique. Outre des cornes sur le capot moteur semblables à celles adoptées par McLaren-Mercedes depuis l'année dernière, la BMW Sauber présente deux protubérances nasales du plus regrettable effet esthétique.
Ces appendices de 40 cm de haut sont si importants qu'ils semblent gêner la vision des pilotes, mais ceux-si s'en sont défendus: "je suis d'accord avec mes coéquipiers, ils ne gênent pas ma ligne de vue", assure Nick Heidfeld.
De son côté, Jacques Villeneuve s'est même dit plutôt content de ces artifices aérodynamiques qui "stabilisent" la monoplace.
A l'occasion de la fête nationale française, un concert est organisé vendredi soir à côté du circuit, avec comme vedette Roger Waters, auteur récemment d'un opéra "Ca Ira" dont le livret s'appuie sur la révolution française.
Tous les pilotes ont été conviés à une rencontre avec le musicien avant le concert et ont été invités au spectacle.
Seuls des troisièmes pilotes se sont montrés plus rapides que les R26 d'Alonso et Fisichella lors des essais libres de la 11e épreuve du Championnat du monde 2006.
Ces derniers n'ont effectué qu'un tour de mise en place des systèmes électroniques le matin, puis l'après-midi, le champion du monde a bouclé 14 tours et son coéquipier 13.
En ce qui concerne Alonso, ce fut suffisant pour reléguer Michael Schumacher et sa Ferrari à près d'une demi-seconde.
"Nous avons une bonne idée de la direction dans laquelle nous devons travailler samedi, aussi bien pour les pneus que pour les réglages de la voiture", commente un Alonso très serein.
"La nouvelle évolution du moteur semble être un bon pas en avant", ajoute-t-il.
"Retour"
Du côté des ingénieurs du Losange, on ne pouvait cacher la satisfaction du travail bien fait: "Nous sommes de retour après l'anomalie de performance d'Indianapoplis", lance le directeur de l'ingénierie de Renault, Pat Symonds, en référence aux difficultés éprouvées par les Renault et toutes les écuries chaussées de pneus Michelin il y a 15 jours au GP des Etats-Unis.
Une épreuve américaine outrageusement dominée par Michael Schumacher qui, en France vendredi s'est posé comme le principal adversaire d'Alonso, certes, mais n'a pas osé se prononcer sur le rapport de forces entre l'Espagnol et lui.
"Nous sommes raisonnablement satisfaits de ce que nous avons vu cet après-midi", commente le septuple champion du monde.
"Nous sommes conscients du rôle vital que joueront les pneus dans l'issue de la course. Nos Bridgestone semblent constants sur de longs relais, nous verrons comment ils se comportent sur un tour", ajoute-t-il, en référence aux qualifications de samedi.
Du côté de McLaren-Mercedes, le programme de Kimi Räikkönen a été interrompu en fin de séance par un problème électrique, tandis que Pedro de la Rosa, remplaçant au pied levé de Juan Pablo Montoya débarqué mardi, a savouré la journée au volant.
Concert
Il n'en a cependant pas perdu de vue l'aspect performance des essais, reconnaissant que l'écurie "n'était pas au niveau escompté".
Magny-Cours aura également vu l'apparition d'une étrange bête: la BMW Sauber dans sa nouvelle ligne aérodynamique. Outre des cornes sur le capot moteur semblables à celles adoptées par McLaren-Mercedes depuis l'année dernière, la BMW Sauber présente deux protubérances nasales du plus regrettable effet esthétique.
Ces appendices de 40 cm de haut sont si importants qu'ils semblent gêner la vision des pilotes, mais ceux-si s'en sont défendus: "je suis d'accord avec mes coéquipiers, ils ne gênent pas ma ligne de vue", assure Nick Heidfeld.
De son côté, Jacques Villeneuve s'est même dit plutôt content de ces artifices aérodynamiques qui "stabilisent" la monoplace.
A l'occasion de la fête nationale française, un concert est organisé vendredi soir à côté du circuit, avec comme vedette Roger Waters, auteur récemment d'un opéra "Ca Ira" dont le livret s'appuie sur la révolution française.
Tous les pilotes ont été conviés à une rencontre avec le musicien avant le concert et ont été invités au spectacle.