Alonso veut gagner avec panache
Course jeudi, 19 oct. 2006. 12:43 dimanche, 15 déc. 2024. 02:29
SAO PAULO (AP) - Fernando Alonso est en pole position pour devenir pour la deuxième fois d'affilée champion du monde des conducteurs dimanche lors du Grand Prix du Brésil de F1, dernière course de la saison et dernière de la carrière de Michael Schumacher.
L'Allemand peut espérer décrocher une huitième couronne mondiale, mais il lui faudra remporter la course et qu'Alonso termine au-delà de la huitième place.
"Rien n'est joué", affirme Alonso, qui possède 10 points d'avance sur Schumacher (126 points contre 116), avant leur ultime empoignade dimanche sur le circuit d'Interlagos.
"Je ne souhaite pas vouloir avant une course que mon adversaire abandonne. Ce n'est pas une façon de devenir champion du monde", a déclaré l'Allemand qui a laissé passé au Japon il y a deux semaines une formidable opportunité de s'adjuger le titre. Le moteur de sa Ferrari avait cassé au 37e tour de course, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le Grand Prix de France 2000.
La Renault d'Alonso avait profité de l'aubaine pour s'imposer à Suzuka. Le septième succès d'Alonso en 2006 a relancé le championnat.
Car après un départ canon, l'Espagnol avait dilapidé un avantage de 25 points au classement, en raison de multiples déboires entre le 10e et le 16e Grand Prix de la saison: l'interdiction des amortisseurs de vibration entrée en vigueur au Grand Prix d'Allemagne, l'écrou de roue mal serré en Hongrie, la casse moteur de Monza et le mauvais choix de pneumatiques en course à Shanghaï, avaient contribué à voir Schumacher revenir se placer sur la même ligne que l'Espagnol avant les deux dernières courses.
Du coup, Alonso ne la joue pas bravache à trois jours de ce Grand Prix du Brésil.
"Avant le dernier tour et le moment où vous devenez champion, tout peut arriver", a déclaré l'Espagnol.
Renault peut signer un doublé
A Interlagos, Renault peut réaliser le doublé conducteurs-constructeurs, puisque la firme au losange compte 195 points contre 186 à l'écurie Ferrari avant ce dernier Grand Prix.
"Notre but principal va être d'aborder normalement ce week-end, de tirer le maximum de la voiture sans prendre de risques inconsidérés, et de finir le travail", indique Alonso.
Schumacher, qui partira à la retraite après la course, entend prendre du plaisir une dernière fois. Car il sait que, sauf concours de circonstances exceptionnelles, il ne remportera pas un huitième titre de champion du monde.
"Celui qui est capable de retourner en sa faveur une situation défavorable comme celle que nous avons connue cette saison, avec ce retour au premier plan, le travail dur et passionné effectué, mérite le respect", a dit Schumacher, revenu avant la course de Suzuka à égalité 116 points chacun avec Alonso après avoir compté un gouffre de retard (59 points contre 84).
Felipe Massa, le coéquipier de Schumacher chez Ferrari, est troisième du classement général avec 70 points, contre 69 à Giancarlo Fisichella, le coéquipier d'Alonso chez Renault.
Les premiers essais libres devraient se dérouler sous la pluie vendredi, alors qu'un temps plus sec est attendu pour les qualifications samedi et la course dimanche.
L'Allemand peut espérer décrocher une huitième couronne mondiale, mais il lui faudra remporter la course et qu'Alonso termine au-delà de la huitième place.
"Rien n'est joué", affirme Alonso, qui possède 10 points d'avance sur Schumacher (126 points contre 116), avant leur ultime empoignade dimanche sur le circuit d'Interlagos.
"Je ne souhaite pas vouloir avant une course que mon adversaire abandonne. Ce n'est pas une façon de devenir champion du monde", a déclaré l'Allemand qui a laissé passé au Japon il y a deux semaines une formidable opportunité de s'adjuger le titre. Le moteur de sa Ferrari avait cassé au 37e tour de course, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le Grand Prix de France 2000.
La Renault d'Alonso avait profité de l'aubaine pour s'imposer à Suzuka. Le septième succès d'Alonso en 2006 a relancé le championnat.
Car après un départ canon, l'Espagnol avait dilapidé un avantage de 25 points au classement, en raison de multiples déboires entre le 10e et le 16e Grand Prix de la saison: l'interdiction des amortisseurs de vibration entrée en vigueur au Grand Prix d'Allemagne, l'écrou de roue mal serré en Hongrie, la casse moteur de Monza et le mauvais choix de pneumatiques en course à Shanghaï, avaient contribué à voir Schumacher revenir se placer sur la même ligne que l'Espagnol avant les deux dernières courses.
Du coup, Alonso ne la joue pas bravache à trois jours de ce Grand Prix du Brésil.
"Avant le dernier tour et le moment où vous devenez champion, tout peut arriver", a déclaré l'Espagnol.
Renault peut signer un doublé
A Interlagos, Renault peut réaliser le doublé conducteurs-constructeurs, puisque la firme au losange compte 195 points contre 186 à l'écurie Ferrari avant ce dernier Grand Prix.
"Notre but principal va être d'aborder normalement ce week-end, de tirer le maximum de la voiture sans prendre de risques inconsidérés, et de finir le travail", indique Alonso.
Schumacher, qui partira à la retraite après la course, entend prendre du plaisir une dernière fois. Car il sait que, sauf concours de circonstances exceptionnelles, il ne remportera pas un huitième titre de champion du monde.
"Celui qui est capable de retourner en sa faveur une situation défavorable comme celle que nous avons connue cette saison, avec ce retour au premier plan, le travail dur et passionné effectué, mérite le respect", a dit Schumacher, revenu avant la course de Suzuka à égalité 116 points chacun avec Alonso après avoir compté un gouffre de retard (59 points contre 84).
Felipe Massa, le coéquipier de Schumacher chez Ferrari, est troisième du classement général avec 70 points, contre 69 à Giancarlo Fisichella, le coéquipier d'Alonso chez Renault.
Les premiers essais libres devraient se dérouler sous la pluie vendredi, alors qu'un temps plus sec est attendu pour les qualifications samedi et la course dimanche.