"Cette équipe veut une révolution"
Course lundi, 15 janv. 2007. 13:11 jeudi, 12 déc. 2024. 00:00
VALENCE (AFP) - Cheveux coupés ras, costume gris clair, mine épanouie et verve haute: Fernando Alonso a étalé sa joie de piloter pour McLaren-Mercedes après ses deux titres mondiaux avec Renault, lundi à Valence lors de la présentation officielle de sa nouvelle monoplace, la MP4-22.
S'il a l'air de savourer ce changement d'environnement, il en a aussi les paroles: "Je me sens bien ! C'est une toute nouvelle équipe (en référence au nouveau parraineur principal), très ambitieuse. Après 6-7 ans sans succès (mondial), cette équipe veut une révolution et c'est bon de faire partie de ce projet", lance un Alonso radieux.
Seuls quelques photographes avaient eu le privilège de voir la nouvelle "bête" de McLaren-Mercedes lundi avant la fin d'après-midi.
Pour l'épauler, Alonso (25 ans) pourra compter sur la fougue du jeune britannique Lewis Hamilton (22 ans) dont les exploits en GP2 l'an dernier ont convaincu le patron Ron Dennis de lui donner un volant de course sans passer par la case "pilote essayeur".
"C'est un rêve, absolument", commente Hamilton, premier Noir à intégrer le clan très fermé des pilotes de F1. "Mon objectif a toujours été de faire de la F1, même en tant que pilote essayeur ou au sein d'une plus petite écurie", se délecte le jeune homme.
"Enorme"
Aussi, pour lui, ce premier rendez-vous officiel de l'année en tant que pilote de F1, cette grand messe de présentation de la nouvelle monoplace, est-il déjà un moment "incroyable".
"Je viens d'une famille modeste où nous savons apprécier les petits riens, alors là... c'est énorme", lâche-t-il en contemplant autour de lui, mi-admiratif mi-incrédule, les fastes déployés pour dévoiler sa future monoplace.
Hamilton ne cache pas ses ambitions de devenir champion du monde, mais en attendant, pour sa première saison de F1, "prendre le numéro 2 à côté d'un double champion du monde", ce n'est pas rien, savoure-t-il.
Alonso a amené avec lui de chez Renault le numéro 1 du champion du monde qui n'avait plus orné le nez d'une McLaren-Mercedes depuis la saison 2000.
Ravi, ambitieux, confiant, Alonso entre dans cette nouvelle écurie comme s'il entrait de son vivant au Panthéon. Mais il n'en demeure pas moins lucide et n'a pas oublié la recette de son succès: le travail.
"Travailler"
"Nous devons rester calmes et travailler... beaucoup travailler", explique-t-il. Une phrase qui sonne comme une pique à l'endroit de celui qu'il remplace et qui devrait être son plus dangereux adversaire en 2007, comme il l'avait été en 2005, le Finlandais Kimi Räikkönen qui a rejoint Ferrari. Le talent de ce dernier n'est pas discutable, en revanche, il se dit que son assiduité auprès des ingénieurs hors piste n'était pas exemplaire, contrairement à Alonso.
D'ailleurs, l'arrivée de l'Espagnol a manifestement regonflé le moral des troupes chez McLaren-Mercedes, après une saison 2006 sans la moindre victoire.
"C'est très revigorant, confie le patron Ron Dennis. Avoir deux nouveaux pilotes est une opportunité unique".
McLaren-Mercedes a voulu marquer le passage à une ère nouvelle en organisant une présentation monumentale, avec quelque 3.000 invités triés sur le volet lundi soir à Valence alors que ces dernières années l'écurie dévoilait sans cérémonie sa nouvelle monoplace au cours des essais hivernaux.
Alors l'objectif de McLaren-Mercedes en 2007? "C'est toujours de gagner des courses, rétorque Dennis. Nous ne nous sommes jamais alignés au départ d'un Grand Prix sans avoir la volonté de gagner, quels que soient nos adversaires! Nous voulons gagner chaque course et je ne comprends pas qu'on puisse se satisfaire de simplement participer."
Ca tombe bien, Alonso et Hamilton non plus!
S'il a l'air de savourer ce changement d'environnement, il en a aussi les paroles: "Je me sens bien ! C'est une toute nouvelle équipe (en référence au nouveau parraineur principal), très ambitieuse. Après 6-7 ans sans succès (mondial), cette équipe veut une révolution et c'est bon de faire partie de ce projet", lance un Alonso radieux.
Seuls quelques photographes avaient eu le privilège de voir la nouvelle "bête" de McLaren-Mercedes lundi avant la fin d'après-midi.
Pour l'épauler, Alonso (25 ans) pourra compter sur la fougue du jeune britannique Lewis Hamilton (22 ans) dont les exploits en GP2 l'an dernier ont convaincu le patron Ron Dennis de lui donner un volant de course sans passer par la case "pilote essayeur".
"C'est un rêve, absolument", commente Hamilton, premier Noir à intégrer le clan très fermé des pilotes de F1. "Mon objectif a toujours été de faire de la F1, même en tant que pilote essayeur ou au sein d'une plus petite écurie", se délecte le jeune homme.
"Enorme"
Aussi, pour lui, ce premier rendez-vous officiel de l'année en tant que pilote de F1, cette grand messe de présentation de la nouvelle monoplace, est-il déjà un moment "incroyable".
"Je viens d'une famille modeste où nous savons apprécier les petits riens, alors là... c'est énorme", lâche-t-il en contemplant autour de lui, mi-admiratif mi-incrédule, les fastes déployés pour dévoiler sa future monoplace.
Hamilton ne cache pas ses ambitions de devenir champion du monde, mais en attendant, pour sa première saison de F1, "prendre le numéro 2 à côté d'un double champion du monde", ce n'est pas rien, savoure-t-il.
Alonso a amené avec lui de chez Renault le numéro 1 du champion du monde qui n'avait plus orné le nez d'une McLaren-Mercedes depuis la saison 2000.
Ravi, ambitieux, confiant, Alonso entre dans cette nouvelle écurie comme s'il entrait de son vivant au Panthéon. Mais il n'en demeure pas moins lucide et n'a pas oublié la recette de son succès: le travail.
"Travailler"
"Nous devons rester calmes et travailler... beaucoup travailler", explique-t-il. Une phrase qui sonne comme une pique à l'endroit de celui qu'il remplace et qui devrait être son plus dangereux adversaire en 2007, comme il l'avait été en 2005, le Finlandais Kimi Räikkönen qui a rejoint Ferrari. Le talent de ce dernier n'est pas discutable, en revanche, il se dit que son assiduité auprès des ingénieurs hors piste n'était pas exemplaire, contrairement à Alonso.
D'ailleurs, l'arrivée de l'Espagnol a manifestement regonflé le moral des troupes chez McLaren-Mercedes, après une saison 2006 sans la moindre victoire.
"C'est très revigorant, confie le patron Ron Dennis. Avoir deux nouveaux pilotes est une opportunité unique".
McLaren-Mercedes a voulu marquer le passage à une ère nouvelle en organisant une présentation monumentale, avec quelque 3.000 invités triés sur le volet lundi soir à Valence alors que ces dernières années l'écurie dévoilait sans cérémonie sa nouvelle monoplace au cours des essais hivernaux.
Alors l'objectif de McLaren-Mercedes en 2007? "C'est toujours de gagner des courses, rétorque Dennis. Nous ne nous sommes jamais alignés au départ d'un Grand Prix sans avoir la volonté de gagner, quels que soient nos adversaires! Nous voulons gagner chaque course et je ne comprends pas qu'on puisse se satisfaire de simplement participer."
Ca tombe bien, Alonso et Hamilton non plus!