Confirmé, Perez pilotera à Montréal
Course jeudi, 9 juin 2011. 13:06 dimanche, 15 déc. 2024. 08:40
MONTRÉAL - Sergio Perez a déjà pris les moyens pour chasser les pensées négatives de son esprit. Pas question qu'il entreprenne le Grand Prix du Canada en ressassant l'accident qu'il a subi à Monaco, ou à l'hospitalisation qui a suivi.
C'est ainsi que le pilote de l'écurie Sauber a profité d'un retour au bercail, chez lui au Mexique, pour faire du karting. Question de remonter sur le cheval le plus tôt possible.
«Je suis allé faire du karting, lundi et mardi. C'est toujours bon, après un accident, de reprendre le volant le plus vite possible, peu importe quel genre de véhicule il s'agit», a indiqué Perez en conférence de presse, jeudi, au même moment où les médecins de la FIA ont confirmé par communiqué que le pilote avait reçu le feu vert pour courir ce week-end.
Ce diagnostic n'a jamais fait de doute, même si Perez a été hospitalisé pendant un peu plus de deux jours après avoir percuté le mur de protection à la sortie du tunnel du tracé monégasque. L'incident est survenu pendant l'ultime séance de qualification, disputée la veille de la course.
«Mon hospitalisation a été prolongée d'une journée parce que j'ai éprouvé des étourdissements. Mais nous sommes restés optimistes qu'il y aurait assez de temps pour récupérer à temps pour la course suivante, a affirmé Perez. Je n'ai pas subi de dommages sérieux, c'était juste une question de temps avant que je m'en remette. La guérison est venue rapidement.
«Ils m'ont donné mon congé de l'hôpital à Monaco au lendemain de la course, a par ailleurs expliqué Perez. Je suis ensuite allé à Zurich pour d'autres examens cliniques. Après ça tout était correct, alors je suis retourné au Mexique, où j'ai passé quelques jours à la maison. C'est là un séjour qui a été très positif pour moi.»
Perez, qui en est à sa première présence à Montréal, a reconnu que le Grand Prix du Canada n'est pas comme les autres à ses yeux.
«C'est la course la plus près de chez moi et je m'attends à ce qu'il y ait quelques Mexicains pour m'encourager, a-t-il noté. Ce sera un Grand Prix très spécial.
«C'est aussi un circuit très spécial, où tu es toujours très près des murs. Pour avoir du succès ici, il faut vraiment pousser beaucoup pour tirer le maximum de la voiture.»
L'autre accidenté
L'autre accidenté du Grand Prix de Monaco, Vitaly Petrov, sera aussi de la partie ce week-end. Le Russe de 26 ans, dont l'accident a provoqué une interruption de 21 minutes de la course monégasque, n'a subi aucune séquelle sérieuse. Malgré les inquiétudes initiales, son cas s'est avéré moins préoccupant que celui de Perez.
«Quand ils m'ont transporté à l'hôpital, ils m'ont placé dans un lit tout près de celui de Sergio, mais tout va bien maintenant, a lancé le pilote de Lotus Renault à la blague, jeudi. Je n'ai pas eu de séquelles.»
Le pilote russe reconnaît toutefois qu'il a eu la frousse sur le coup.
«Mes jambes étaient coincées dans l'habitacle. J'ai essayé de les faire bouger, de les toucher, et je ne ressentais aucune sensation, a-t-il expliqué. J'ai alors compris qu'il valait mieux ne pas faire de geste stupide et attendre les secours.
«Pour être honnête, au début je croyais qu'il s'agissait de fractures.»
C'est ainsi que le pilote de l'écurie Sauber a profité d'un retour au bercail, chez lui au Mexique, pour faire du karting. Question de remonter sur le cheval le plus tôt possible.
«Je suis allé faire du karting, lundi et mardi. C'est toujours bon, après un accident, de reprendre le volant le plus vite possible, peu importe quel genre de véhicule il s'agit», a indiqué Perez en conférence de presse, jeudi, au même moment où les médecins de la FIA ont confirmé par communiqué que le pilote avait reçu le feu vert pour courir ce week-end.
Ce diagnostic n'a jamais fait de doute, même si Perez a été hospitalisé pendant un peu plus de deux jours après avoir percuté le mur de protection à la sortie du tunnel du tracé monégasque. L'incident est survenu pendant l'ultime séance de qualification, disputée la veille de la course.
«Mon hospitalisation a été prolongée d'une journée parce que j'ai éprouvé des étourdissements. Mais nous sommes restés optimistes qu'il y aurait assez de temps pour récupérer à temps pour la course suivante, a affirmé Perez. Je n'ai pas subi de dommages sérieux, c'était juste une question de temps avant que je m'en remette. La guérison est venue rapidement.
«Ils m'ont donné mon congé de l'hôpital à Monaco au lendemain de la course, a par ailleurs expliqué Perez. Je suis ensuite allé à Zurich pour d'autres examens cliniques. Après ça tout était correct, alors je suis retourné au Mexique, où j'ai passé quelques jours à la maison. C'est là un séjour qui a été très positif pour moi.»
Perez, qui en est à sa première présence à Montréal, a reconnu que le Grand Prix du Canada n'est pas comme les autres à ses yeux.
«C'est la course la plus près de chez moi et je m'attends à ce qu'il y ait quelques Mexicains pour m'encourager, a-t-il noté. Ce sera un Grand Prix très spécial.
«C'est aussi un circuit très spécial, où tu es toujours très près des murs. Pour avoir du succès ici, il faut vraiment pousser beaucoup pour tirer le maximum de la voiture.»
L'autre accidenté
L'autre accidenté du Grand Prix de Monaco, Vitaly Petrov, sera aussi de la partie ce week-end. Le Russe de 26 ans, dont l'accident a provoqué une interruption de 21 minutes de la course monégasque, n'a subi aucune séquelle sérieuse. Malgré les inquiétudes initiales, son cas s'est avéré moins préoccupant que celui de Perez.
«Quand ils m'ont transporté à l'hôpital, ils m'ont placé dans un lit tout près de celui de Sergio, mais tout va bien maintenant, a lancé le pilote de Lotus Renault à la blague, jeudi. Je n'ai pas eu de séquelles.»
Le pilote russe reconnaît toutefois qu'il a eu la frousse sur le coup.
«Mes jambes étaient coincées dans l'habitacle. J'ai essayé de les faire bouger, de les toucher, et je ne ressentais aucune sensation, a-t-il expliqué. J'ai alors compris qu'il valait mieux ne pas faire de geste stupide et attendre les secours.
«Pour être honnête, au début je croyais qu'il s'agissait de fractures.»