Course cauchemardesque pour Ferrari
Course dimanche, 12 juin 2011. 20:56 dimanche, 15 déc. 2024. 03:37
MONTRÉAL - Ferrari avait de réelles ambitions pour le Grand Prix du Canada. Après la belle tenue des voitures de la Scuderia en qualifications, samedi, on s'était même mis à rêver à une victoire sur le circuit Gilles-Villeneuve.
La réalité a été plus douloureuse pour Fernando Alonso et Felipe Massa, détenteurs des deuxième et troisième places sur la grille de départ.
Alonso bataillait pour conserver sa 10e position au 37e tour quand il a été victime d'un contact avec la McLaren de Jenson Button au virage no 4. Sa Ferrari s'est retrouvée dans le muret et sa course a pris fin.
Visiblement contrarié par la tournure des événements, Alonso a répliqué sèchement à un journaliste qui lui a demandé si la faute venait de lui.
« Je ne pense pas, et vous? »
Les commissaires ont scruté l'incident et ils ont finalement décidé de n'imposer aucune pénalité.
« Tout a fonctionné de travers aujourd'hui, en commençant par la pluie dès le matin. Nous venions de connaître notre meilleure séance de qualifications de l'année et nous nous sommes retrouvés derrière la voiture de sécurité alors que pour moi, les pneus intermédiaires étaient les meilleurs. Quand nous les avons chaussés, le déluge est arrivé et la course a été interrompue. C'était une aubaine pour ceux qui n'avaient pas encore changé leurs pneus.
« Finalement, il y a eu cet accrochage avec Button pour couronner le tout. J'ai vraiment joué de malchance aujourd'hui. Mieux vaut tourner la page. »
Alonso, comme plusieurs autres pilotes, a par ailleurs salué la décision d'interrompre la course lorsque la pluie s'est intensifiée.
« C'était la meilleure décision. Il était impossible de rouler dans ces conditions. Nous n'avions aucune visibilité. Le drapeau rouge était le bienvenu. »
Alonso accuse désormais 92 points de retard sur Sebastian Vettel au championnat des pilotes. Même s'il reste 12 courses à disputer, l'Espagnol aura bien du mal à refaire son retard.
« Le championnat n'est pas encore joué, a-t-il averti. Mais nous devons maintenant espérer des erreurs des autres pour conserver un espoir. »
Massa était pour sa part frustré même s'il a terminé la course dans les points, au sixième rang.
« Je ne peux me satisfaire de cette sixième place, compte tenu de notre potentiel ici, a commenté le Brésilien. Mes chances de terminer sur le podium et même de me battre pour la victoire ont disparu quand j'ai dépassé Karthikeyan (Narain, équipe HRT). Il roulait très lentement sur la portion sèche de la piste et, alors que je le doublais sur la portion mouillée, il s'est mis à accélérer et j'ai perdu le contrôle pour me retrouver dans le muret.
« Grâce au retour en piste de la voiture de sécurité, j'ai été en mesure de remonter et, à la fin, j'ai dépassé quelques voitures. Je suis furieux, je ne le cache pas. »
Presque un podium pour Schumi
Malgré les conditions climatiques difficiles, une bonne partie de la foule est demeurée sur le site jusqu'à la fin de la course, ce qui n'est pas passé inaperçu auprès des pilotes.
« Les spectateurs montréalais sont vraiment spéciaux », a reconnu Michael Schumacher, quatrième de l'épreuve au volant de sa Mercedes.
« C'était super de voir les spectateurs aussi enthousiastes », a renchéri son coéquipier Nico Rosberg.
Schumacher, victorieux à sept reprises sur le circuit Gilles-Villeneuve, détenait la deuxième position avec quelques tours à faire avant d'être doublé par Button et Mark Webber (Red Bull)
« Je me défendais face à deux très bonnes voitures », a-t-il avoué sans regret.
La réalité a été plus douloureuse pour Fernando Alonso et Felipe Massa, détenteurs des deuxième et troisième places sur la grille de départ.
Alonso bataillait pour conserver sa 10e position au 37e tour quand il a été victime d'un contact avec la McLaren de Jenson Button au virage no 4. Sa Ferrari s'est retrouvée dans le muret et sa course a pris fin.
Visiblement contrarié par la tournure des événements, Alonso a répliqué sèchement à un journaliste qui lui a demandé si la faute venait de lui.
« Je ne pense pas, et vous? »
Les commissaires ont scruté l'incident et ils ont finalement décidé de n'imposer aucune pénalité.
« Tout a fonctionné de travers aujourd'hui, en commençant par la pluie dès le matin. Nous venions de connaître notre meilleure séance de qualifications de l'année et nous nous sommes retrouvés derrière la voiture de sécurité alors que pour moi, les pneus intermédiaires étaient les meilleurs. Quand nous les avons chaussés, le déluge est arrivé et la course a été interrompue. C'était une aubaine pour ceux qui n'avaient pas encore changé leurs pneus.
« Finalement, il y a eu cet accrochage avec Button pour couronner le tout. J'ai vraiment joué de malchance aujourd'hui. Mieux vaut tourner la page. »
Alonso, comme plusieurs autres pilotes, a par ailleurs salué la décision d'interrompre la course lorsque la pluie s'est intensifiée.
« C'était la meilleure décision. Il était impossible de rouler dans ces conditions. Nous n'avions aucune visibilité. Le drapeau rouge était le bienvenu. »
Alonso accuse désormais 92 points de retard sur Sebastian Vettel au championnat des pilotes. Même s'il reste 12 courses à disputer, l'Espagnol aura bien du mal à refaire son retard.
« Le championnat n'est pas encore joué, a-t-il averti. Mais nous devons maintenant espérer des erreurs des autres pour conserver un espoir. »
Massa était pour sa part frustré même s'il a terminé la course dans les points, au sixième rang.
« Je ne peux me satisfaire de cette sixième place, compte tenu de notre potentiel ici, a commenté le Brésilien. Mes chances de terminer sur le podium et même de me battre pour la victoire ont disparu quand j'ai dépassé Karthikeyan (Narain, équipe HRT). Il roulait très lentement sur la portion sèche de la piste et, alors que je le doublais sur la portion mouillée, il s'est mis à accélérer et j'ai perdu le contrôle pour me retrouver dans le muret.
« Grâce au retour en piste de la voiture de sécurité, j'ai été en mesure de remonter et, à la fin, j'ai dépassé quelques voitures. Je suis furieux, je ne le cache pas. »
Presque un podium pour Schumi
Malgré les conditions climatiques difficiles, une bonne partie de la foule est demeurée sur le site jusqu'à la fin de la course, ce qui n'est pas passé inaperçu auprès des pilotes.
« Les spectateurs montréalais sont vraiment spéciaux », a reconnu Michael Schumacher, quatrième de l'épreuve au volant de sa Mercedes.
« C'était super de voir les spectateurs aussi enthousiastes », a renchéri son coéquipier Nico Rosberg.
Schumacher, victorieux à sept reprises sur le circuit Gilles-Villeneuve, détenait la deuxième position avec quelques tours à faire avant d'être doublé par Button et Mark Webber (Red Bull)
« Je me défendais face à deux très bonnes voitures », a-t-il avoué sans regret.