Des pilotes sans peur chez Renault
Course mercredi, 20 avr. 2005. 12:42 mercredi, 11 déc. 2024. 19:36
IMOLA (AFP) - "Je dispose de la meilleure monoplace du plateau": c'est fort de cet axiome que Fernando Alonso, vainqueur des deux dernières courses au volant de sa Renault R25, aborde le Grand Prix de Formule 1 de Saint-Marin, dimanche à Imola sur les terres de Ferrari.
Pour cette quatrième épreuve du Championnat du monde de F1, le constructeur français Renault se présente avec la confiance que confère la réussite: trois courses, trois pole positions, trois victoires et encore aucun adversaire franchement identifié.
"Parmi les équipes chaussées en Michelin, Toyota semble pour l'instant être notre principal concurrent et je suis sûr qu'ils vont être très rapides ce week-end", estime Giancarlo Fisichella, lauréat du GP d'ouverture en Australie.
La Toyota de Jarno Trulli a certes terminé deux fois en deuxième position derrière Alonso en Malaisie et à Bahreïn, mais sans jamais inquiéter l'Espagnol qui a pu gérer ses courses en ménageant ainsi pneus et mécanique.
Michael Schumacher, lui, au volant de sa nouvelle Ferrari F2005 avait réellement mis la pression sur Alonso dans les premiers tours du GP de Bahreïn, mais un problème d'hydraulique l'avait obligé à abandonner prématurément (12e tour).
"Moins agressif"
A Imola cependant, la Scuderia sera sur ses terres, à quelques dizaines de kilomètres de son usine de Maranello.
"Les Ferrari seront très compétitives à Imola, prévient Fisichella. Michael (Schumacher) était tout près de Fernando (Alonso) à Bahreïn. Depuis lors, Ferrari a eu le temps de développer la voiture. Les Rouges ne vont pas se laisser faire aussi facilement".
Quel que soit le travail fourni par Ferrari, encore faut-il que Bridgestone leur fournisse des pneumatiques compétitifs. Car à Bahreïn, Rubens Barrichello a eu bien du mal à garder sa F2005 sur la piste en fin de course, perdant de précieuses places et de précieux points.
Alonso, lui, sait qu'il peut compter sur des pneus Michelin d'une grande efficacité. "J'ai bien réussi à tirer le maximum des gommes Michelin en qualifs (2 pole positions, ndlr), mais pour l'instant, j'ai toujours été beaucoup moins agressif en course. Pourtant, nous avons toujours été très rapides. Les gommes Michelin nous facilitent beaucoup la vie à ce niveau: il n'est pas difficile de les conserver en bon état", affirme l'Espagnol.
Vers une 4e victoire
Ravi à l'idée de piloter sur un circuit où il faut se montrer "très agressif dans les virages", Alonso note qu'à Imola les pilotes escaladent "souvent sur les vibreurs" et que "la voiture doit être capable d'absorber ces secousses".
Et justement, la R25 "réussit très bien" dans cet exercice, répond Fisichella.
Aussi, les pilotes Renault sont-ils certains d'avoir à leur disposition une monoplace tout à fait adaptée aux spécificités d'Imola.
En outre, contraint de changer de moteur après son abandon à Bahreïn, Fisichella pourrait utiliser dès Imola une nouvelle version du moteur RS25: le RS25B qui devait à l'origine faire son apparition en compétition lors du Grand Prix suivant, en Espagne le 8 mai.
"Nous ne prendrons aucun risque dans le processus de validation du RS25B pour une utilisation à Imola au lieu de Barcelone", a toutefois affirmé le directeur technique moteur de l'écurie française, Rob White.
En résumé, selon les termes de l'ingénieur de piste châssis de Fisichella, Alan Permane, "la R25 va très bien se comporter à Imola, nous allons utiliser un nouvel aileron, et les caractéristiques de la voiture s'adaptent bien à ce circuit: bonne motricité, moteur puissant et efficacité sur les vibreurs... nous visons notre quatrième victoire de la saison !"
Pour cette quatrième épreuve du Championnat du monde de F1, le constructeur français Renault se présente avec la confiance que confère la réussite: trois courses, trois pole positions, trois victoires et encore aucun adversaire franchement identifié.
"Parmi les équipes chaussées en Michelin, Toyota semble pour l'instant être notre principal concurrent et je suis sûr qu'ils vont être très rapides ce week-end", estime Giancarlo Fisichella, lauréat du GP d'ouverture en Australie.
La Toyota de Jarno Trulli a certes terminé deux fois en deuxième position derrière Alonso en Malaisie et à Bahreïn, mais sans jamais inquiéter l'Espagnol qui a pu gérer ses courses en ménageant ainsi pneus et mécanique.
Michael Schumacher, lui, au volant de sa nouvelle Ferrari F2005 avait réellement mis la pression sur Alonso dans les premiers tours du GP de Bahreïn, mais un problème d'hydraulique l'avait obligé à abandonner prématurément (12e tour).
"Moins agressif"
A Imola cependant, la Scuderia sera sur ses terres, à quelques dizaines de kilomètres de son usine de Maranello.
"Les Ferrari seront très compétitives à Imola, prévient Fisichella. Michael (Schumacher) était tout près de Fernando (Alonso) à Bahreïn. Depuis lors, Ferrari a eu le temps de développer la voiture. Les Rouges ne vont pas se laisser faire aussi facilement".
Quel que soit le travail fourni par Ferrari, encore faut-il que Bridgestone leur fournisse des pneumatiques compétitifs. Car à Bahreïn, Rubens Barrichello a eu bien du mal à garder sa F2005 sur la piste en fin de course, perdant de précieuses places et de précieux points.
Alonso, lui, sait qu'il peut compter sur des pneus Michelin d'une grande efficacité. "J'ai bien réussi à tirer le maximum des gommes Michelin en qualifs (2 pole positions, ndlr), mais pour l'instant, j'ai toujours été beaucoup moins agressif en course. Pourtant, nous avons toujours été très rapides. Les gommes Michelin nous facilitent beaucoup la vie à ce niveau: il n'est pas difficile de les conserver en bon état", affirme l'Espagnol.
Vers une 4e victoire
Ravi à l'idée de piloter sur un circuit où il faut se montrer "très agressif dans les virages", Alonso note qu'à Imola les pilotes escaladent "souvent sur les vibreurs" et que "la voiture doit être capable d'absorber ces secousses".
Et justement, la R25 "réussit très bien" dans cet exercice, répond Fisichella.
Aussi, les pilotes Renault sont-ils certains d'avoir à leur disposition une monoplace tout à fait adaptée aux spécificités d'Imola.
En outre, contraint de changer de moteur après son abandon à Bahreïn, Fisichella pourrait utiliser dès Imola une nouvelle version du moteur RS25: le RS25B qui devait à l'origine faire son apparition en compétition lors du Grand Prix suivant, en Espagne le 8 mai.
"Nous ne prendrons aucun risque dans le processus de validation du RS25B pour une utilisation à Imola au lieu de Barcelone", a toutefois affirmé le directeur technique moteur de l'écurie française, Rob White.
En résumé, selon les termes de l'ingénieur de piste châssis de Fisichella, Alan Permane, "la R25 va très bien se comporter à Imola, nous allons utiliser un nouvel aileron, et les caractéristiques de la voiture s'adaptent bien à ce circuit: bonne motricité, moteur puissant et efficacité sur les vibreurs... nous visons notre quatrième victoire de la saison !"