MELBOURNE, Australie - Le manufacturier Pirelli fournira des pneus secs de spécification « medium » et « super-tendre » aux onze écuries participant dimanche au Grand Prix d'Australie de Formule 1, dont les premiers essais libres sont programmés vendredi matin à Melbourne sur le circuit de l'Albert Park.

Les logos Pirelli et PZéro (le type de pneus) seront peints en blanc sur les medium et en rouge sur les super-tendres - qui n'avaient pas été proposés en Australie l'an dernier - pour que ceux-ci soient facilement reconnaissables.

Les mélanges de gomme de cette saison 2013 sont globalement plus tendres et rapides que leurs prédécesseurs, dans toute la gamme, précise le manufacturier italien, et deux à trois arrêts sont attendus lors de cette course de l'Albert Park, qui ouvre traditionnellement le bal depuis 1996 (sauf en 2010, quand la saison a débuté à Bahreïn).

À Melbourne, la piste semi-permanente est bien connue pour son faible niveau d'adhérence, celle-ci s'améliorant progressivement tout au long du week-end grâce aux résidus de gomme déposés par les concurrents de la F1 et des courses annexes.

Pirelli a mis au point pour l'ensemble de la saison quatre types de pneus pour conditions sèches : dur, medium, tendre et extra-tendre. Mais deux types de pneus secs seulement sont retenus à chaque Grand Prix, en plus des pneus intermédiaires et des pneus pluie, dont l'utilisation dépend de la météo.

C'est la troisième fois en trois saisons que Pirelli change la combinaison de pneus proposée aux concurrents : dur/tendre en 2011, medium/tendre en 2012, et donc medium/super-tendre cette année.

Les pneus de 2013 sont « les plus ciblés et les plus orientés vers la performance que nous ayons jamais produits », souligne Paul Hembery, le directeur de la compétition chez Pirelli.

« En raison des conditions fraîches des essais d'avant-saison (en Espagne), nous n'avons pas vu le meilleur de leurs capacités. Le début d'une saison est toujours un moment très excitant et la grille semble être plus serrée que jamais, si l'on en juge par nos observations durant les essais », ajoute Hembery.