Des souvenirs douloureux pour Massa
Course mercredi, 28 juil. 2010. 15:55 jeudi, 12 déc. 2024. 03:36
Felipe Massa, de l'écurie Ferrari, est prêt à vivre une fin de semaine particulière à son retour au Grand Prix de Hongrie, où il a failli perdre la vie l'an dernier.
En juillet 2009, la monoplace de Massa a heurté une barrière protectrice après que son casque eut reçu une pièce qui s'était détachée de la voiture de Rubens Barrichello, de l'équipe Brawn GP au cours de la séance de qualification.
Il a été hospitalisé pendant neuf journées en Hongrie, placé dans un coma artificiel et souffrant de multiples fractures du crâne.
«Ma première rencontre quand j'arriverai au circuit Hungaroring sera avec les commissaires de course et le personnel médical qui ont accompli du travail colossal pour me sortir délicatement de l'habitacle», a dit Massa dans son blogue sur le site Internet de Ferrari.
«Je veux remercier ces gens, avec lesquels j'estime avoir un lien particulier.»
S'il reconnaît que l'accident a fait de lui «un être humain beaucoup plus mature», Massa mentionne qu'il n'a pas changé d'un iota en piste.
«Rien n'a changé sur le plan professionnel parce que dès que vous rabaissez la visière et que vous vous retrouvez en piste, vous faites la même chose qu'à l'accoutumée, sans penser aux risques d'accident.»
Dans un tout autre registre, Massa va aussi tenter de tourner la page sur les événements du Grand Prix d'Allemagne, en fin de semaine dernière à Hockenheim, quand il a semble-t-il laissé la voie libre à son coéquipier Fernando Alonso afin qu'il le dépasse et qu'il gagne la course.
La controverse a éclaté parce que le dépassement s'est produit après que Ferrari eut dit à Massa, dans un message audio peu explicite, que «Fernando est plus rapide que toi, as-tu bien saisi le message?»
À ce moment, Alonso totalisait 98 points et Massa uniquement 67 au classement des pilotes.
Alonso en a maintenant 123 en cinquième place et il est de retour au coeur de la lutte, et le Brésilien est huitième avec 85 points.
Ferrari a prétendu qu'elle n'a fourni qu'une information à son pilote et que c'est lui qui a pris la décision.
L'équipe italienne a tout de même écopé une amende de 100 000$ US parce qu'elle a contrevenu au règlement interdisant les consignes d'équipe.
Le président de Ferrari, Luca Di Montezemolo, a soutenu son équipe à la suite de la polémique.
«Je n'ai pas l'intention de me lancer dans un débat. Je vous répéterai ce que j'ai toujours dit à mes pilotes: chez Ferrari, c'est l'équipe en premier.»
Massa a minimisé l'incident sur le coup, affirmant qu'il n'était pas complètement heureux de la deuxième place, tout en niant avoir été contraint de laisser passer son coéquipier.
«Peu importe ce qu'on dit, la vérité pure et simple c'est que Ferrari est forte et elle a recommencé à avoir du succès», a résumé Di Montezemolo sur le site de Ferrari.
La course de dimanche va fournir l'occasion au meneur du championnat, Lewis Hamilton, de signer une troisième victoire en quatre ans.
«Je me plais en Hongrie. Le circuit est unique. Il a la réputation d'être lent et on dit que c'est impossible de dépasser. Mais je ne suis pas réellement d'accord avec ça», a affirmé Hamilton.
«Comme à Monaco, on ne peut pas se permettre aucun relâchement parce que les virages s'enchaînent les uns après les autres.»
L'équipe McLaren de Hamilton brille de tous ses feux en 2010. Le pilote britannique a signé deux victoires, en plus d'obtenir quatre «top-cinq» dans ses six dernières courses.
Il domine le classement des pilotes avec 157 points, 14 de plus que son coéquipier Jenson Button. Les deux pilotes Red Bull, Mark Webber et Sebastian Vettel, suivent à égalité avec 136 points chacun.
En juillet 2009, la monoplace de Massa a heurté une barrière protectrice après que son casque eut reçu une pièce qui s'était détachée de la voiture de Rubens Barrichello, de l'équipe Brawn GP au cours de la séance de qualification.
Il a été hospitalisé pendant neuf journées en Hongrie, placé dans un coma artificiel et souffrant de multiples fractures du crâne.
«Ma première rencontre quand j'arriverai au circuit Hungaroring sera avec les commissaires de course et le personnel médical qui ont accompli du travail colossal pour me sortir délicatement de l'habitacle», a dit Massa dans son blogue sur le site Internet de Ferrari.
«Je veux remercier ces gens, avec lesquels j'estime avoir un lien particulier.»
S'il reconnaît que l'accident a fait de lui «un être humain beaucoup plus mature», Massa mentionne qu'il n'a pas changé d'un iota en piste.
«Rien n'a changé sur le plan professionnel parce que dès que vous rabaissez la visière et que vous vous retrouvez en piste, vous faites la même chose qu'à l'accoutumée, sans penser aux risques d'accident.»
Dans un tout autre registre, Massa va aussi tenter de tourner la page sur les événements du Grand Prix d'Allemagne, en fin de semaine dernière à Hockenheim, quand il a semble-t-il laissé la voie libre à son coéquipier Fernando Alonso afin qu'il le dépasse et qu'il gagne la course.
La controverse a éclaté parce que le dépassement s'est produit après que Ferrari eut dit à Massa, dans un message audio peu explicite, que «Fernando est plus rapide que toi, as-tu bien saisi le message?»
À ce moment, Alonso totalisait 98 points et Massa uniquement 67 au classement des pilotes.
Alonso en a maintenant 123 en cinquième place et il est de retour au coeur de la lutte, et le Brésilien est huitième avec 85 points.
Ferrari a prétendu qu'elle n'a fourni qu'une information à son pilote et que c'est lui qui a pris la décision.
L'équipe italienne a tout de même écopé une amende de 100 000$ US parce qu'elle a contrevenu au règlement interdisant les consignes d'équipe.
Le président de Ferrari, Luca Di Montezemolo, a soutenu son équipe à la suite de la polémique.
«Je n'ai pas l'intention de me lancer dans un débat. Je vous répéterai ce que j'ai toujours dit à mes pilotes: chez Ferrari, c'est l'équipe en premier.»
Massa a minimisé l'incident sur le coup, affirmant qu'il n'était pas complètement heureux de la deuxième place, tout en niant avoir été contraint de laisser passer son coéquipier.
«Peu importe ce qu'on dit, la vérité pure et simple c'est que Ferrari est forte et elle a recommencé à avoir du succès», a résumé Di Montezemolo sur le site de Ferrari.
La course de dimanche va fournir l'occasion au meneur du championnat, Lewis Hamilton, de signer une troisième victoire en quatre ans.
«Je me plais en Hongrie. Le circuit est unique. Il a la réputation d'être lent et on dit que c'est impossible de dépasser. Mais je ne suis pas réellement d'accord avec ça», a affirmé Hamilton.
«Comme à Monaco, on ne peut pas se permettre aucun relâchement parce que les virages s'enchaînent les uns après les autres.»
L'équipe McLaren de Hamilton brille de tous ses feux en 2010. Le pilote britannique a signé deux victoires, en plus d'obtenir quatre «top-cinq» dans ses six dernières courses.
Il domine le classement des pilotes avec 157 points, 14 de plus que son coéquipier Jenson Button. Les deux pilotes Red Bull, Mark Webber et Sebastian Vettel, suivent à égalité avec 136 points chacun.