ZANDVOORT, Pays-Bas - Ceux et ce qu'il faudra surveiller lors du Grand Prix des Pays-Bas, 13e manche sur 22 du Championnat du monde de Formule 1, de vendredi à dimanche sur le circuit de Zandvoort:

Le circuit de Zandvoort

Tracée dans les dunes au bord de la mer du Nord, la piste (longue de 4,259 km)  a été utilisée par la F1 entre 1952 et 1985 et rénovée entre décembre 2019 et février 2020 afin de reprendre sa place au calendrier. 

Rapide, fluide, étroite, vallonnée, exigeante, en un mot « intense » (dixit Nicholas Latifi), elle se distingue par ses virages « relevés », donnant l'impression « d'accélérer sur le flan d'une dune » ou « de surfer une vague géante », selon l'entreprise italienne Dromo, architecte de sa rénovation.

Seuls deux de ses 14 virages sont à proprement parler plats. Les autres sont inclinés, particulièrement les no 3 (de 4,5 à 19 degrés), dans lequel les pilotes s'engagent à l'aveugle, et no 14 (de 15 à 18 degrés), pris « à fond » pour se lancer dans la ligne droite des stands, au bout de laquelle se trouve une des rares occasions de dépasser.  

« Dans les virages à grande vitesse et à forte inclinaison, les pneus extérieurs devront supporter les charges verticales les plus importantes de la saison », ajoutent les concepteurs du circuit. « Cela aura un impact sur leur durée de vie », indique l'écurie Mercedes, alors que Pirelli fournit ce week-end les pneumatiques les plus durs de sa gamme. Attention particulièrement à l'avant-droit pendant la course!

Alors que les montées et descentes entre les virages no 3 et no 6 rappellent des montagnes russes, la section entre les virages no 8 et no 11 est quasiment plate. Cela « forcera les équipes à faire un compromis dans les réglages des monoplaces, notamment au niveau des suspensions et de l'aérodynamisme, afin d'essayer de tirer le meilleur parti de chaque portion de la piste », termine Dromo.

L'après GP de Belgique

En consacrant Max Verstappen vainqueur du GP de Belgique sous le déluge le week-end dernier, après deux tours seulement derrière la voiture de sécurité, au ralenti et sans pouvoir doubler, la Formule 1 s'est payé un très mauvais coup de pub. 

Les promoteurs du Championnat du monde et de la course réfléchissent donc au moyen de dédommager les spectateurs et espèrent une annonce la semaine prochaine. 

Se pose également la question de modifier le règlement pour éviter que ce genre de parodie de GP se reproduise. La Fédération internationale de l'automobile (FIA), la F1 et les équipes étudieront le sujet le 5 octobre, notamment l'attribution des points au championnat au terme des courses tronquées.

Les conséquences de la retraite de Räikkönen

Il l'a annoncé sur Instagram mercredi soir: le Finlandais Kimi Räikkönen fera ses adieux à la F1 à la fin de la saison. 

Son départ laisse une place chez Alfa Romeo qui pourrait revenir à son compatriote Valtteri Bottas, si Mercedes décide bel et bien de le remplacer par l'espoir britannique George Russell (Williams) en 2022.

La décision est prise mais aucune annonce ne sera faite tant que l'avenir des deux pilotes n'est pas assuré, a indiqué le patron de l'écurie allemande, Toto Wolff, le week-end dernier. Russell, en tout cas, a été mis au courant avant le GP de Belgique. 

Les rumeurs voient le Thaïlandais Alexander Albon, le Néerlandais Nyck de Vries, sacré en Formule E cette année avec Mercedes (qui motorise l'écurie britannique) ou encore l'Allemand Nico Hülkenberg lui succéder chez Williams.

Le nom de De Vries est également évoqué chez Alfa Romeo, comme le Chinois Guanyu Zhou ou le Français Théo Pourchaire, pour prendre la place de l'Italien Antonio Giovinazzi.