MONTMELO, Espagne - La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a annoncé avoir conclu un « accord » avec Ferrari suite à « une investigation technique poussée » sur « le fonctionnement du moteur » de la Scuderia, dans un communiqué vendredi, sans plus de précision de contexte.

Il intervient toutefois alors que plusieurs écuries rivales ont exprimé l'an dernier des suspicions sur la conformité réglementaire des groupes propulseurs utilisés par Ferrari en deuxième partie de saison.

« Les détails de cet accord resteront entre les parties », est-il précisé dans le communiqué diffusé à dix minutes de la fin des essais d'avant-saison sur le circuit de Barcelone.

On apprend uniquement que « la FIA et la Scuderia Ferrari ont pris un certain nombre d'engagements techniques qui permettront d'améliorer la surveillance de tous les groupes propulseurs en Formule 1 dans les saisons à venir et aideront la FIA dans ses autres tâches réglementaires en Formule 1 et dans ses activités de recherche sur les émissions de carbone et les bio-carburants ».

Interrogées par l'AFP, ni l'instance gouvernante de la F1 ni la Scuderia n'ont donné plus de détails sur la nature ou les raisons de cet accord.

Dans la deuxième partie de saison 2019, Red Bull a demandé des clarifications sur l'utilisation des moteurs des monoplaces engagées en championnat du monde, notamment sur la méthode de mesure de la consommation de carburant, en visant nommément Ferrari devant les médias.

Au GP du Brésil en novembre, les circuits de carburant des Red Bull, des Ferrari et des Haas avaient été analysés par la FIA, comme elle le fait régulièrement en cours de saison.