F1 : Cinq éléments à surveiller en 2018
Formule 1 lundi, 27 nov. 2017. 07:54 dimanche, 15 déc. 2024. 15:37Un éventuel nouveau cavalier seul de Mercedes face à Ferrari, un retour de Kubica, une polémique liée au système de protection de la tête « halo » ou encore des progrès chez Renault : que peut réserver la saison 2018 en Formule 1?
Encore un duel entre Mercedes et Ferrari pour le titre?
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Ferrari a encore échoué en 2017 à remporter un titre qui lui échappe depuis neuf saisons. Mais avec les cinq victoires de l'Allemand Sebastian Vettel, l'écurie italienne a réalisé sa meilleure année depuis 2010. « C'est une équipe fantastique et je m'attends à ce que notre duel se poursuive l'an prochain », a déclaré le patron de Mercedes, Toto Wolff, au sujet de la Scuderia. Mais Red Bull, vice-champion des constructeurs en 2016, ne l'entend certainement pas de cette oreille et tentera aussi de contester la suprématie de la marque à l'étoile, qui règne sans partage depuis 2014.
Liberty Media va-t-il réussir à améliorer le spectacle?
Arrivés en janvier, les nouveaux propriétaires de la F1 se sont donné pour objectif de reconquérir le public. Parmi leurs initiatives pour 2018, figurent l'installation obligatoire d'une caméra 360 degrés sur toutes les voitures et la possibilité d'utiliser des monoplaces de l'année en cours pour des démonstrations, comme en juillet dans les rues de Londres. Mais reste l'essentiel, l'éternel serpent de mer : plus de dépassements. « Être en mesure de se suivre les uns les autres pour attaquer, c'est vraiment quelque chose dont ce sport a besoin. Plus il y a de dépassements, plus c'est intéressant pour les gens de regarder. C'est ce que j'espère », résume le quadruple champion du monde britannique Lewis Hamilton.
Le « halo », polémique en vue?
Critiquée par toutes les équipes hormis Ferrari, l'introduction en 2018 du système de protection frontale du cockpit baptisé « halo » a été validée par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) en septembre. Ce dispositif de sécurité, qui gène sensiblement la vue des pilotes, promet d'être au centre des discussions dès les premiers tours de roue des essais hivernaux de Barcelone en février. Pour le reste, à l'exception de la disparition des ailerons de requin et des ailettes devant l'aileron arrière, l'aspect des monoplaces ne changera guère. Côté technique, la combustion d'huile sera limitée à un maximum de 0,6 litre pour 100 km et le nombre de moteurs autorisés en une saison passera de quatre à trois, ce qui devrait occasionner une pluie de pénalités sur la grille. L'équipementier Pirelli étendra sa gamme de pneumatiques à l'hypertendre, le composé le plus tendre jamais utilisé en F1 et donc le plus rapide sur le papier.
Renault aura la pression
Dans le cadre du plan qui doit lui permettre de disputer le titre en 2020, Renault - qui a arraché in extremis la sixième place au classement des constructeurs - devra enregistrer des progrès significatifs l'an prochain. Avec l'Espagnol Carlos Sainz Jr et l'Allemand Nico Hülkenberg, l'écurie française dispose désormais d'une paire de pilotes à la hauteur. Tancé par Red Bull pour son manque de fiabilité, le motoriste sera très attendu. D'autant que, dans ce qui constituera une association inédite, Renault va délaisser Toro Rosso pour équiper McLaren, désireux d'oublier ses déboires avec Honda et de viser à nouveau des podiums.
Kubica de retour?
Sept ans après avoir vu sa carrière en F1 stoppée net par un accident en rallye dont il est ressorti avec un handicap à la main et au bras droits, Robert Kubica est donné favori pour un volant chez Williams en 2018. Remplaçant annoncé de Felipe Massa, le Polonais doit confirmer lors des tests pneumatiques à Abou Dhabi mardi et mercredi. C'est la première fois qu'il pilotera une Williams de 2017, la deuxième qu'il sera au volant d'une monoplace de la saison en cours, après des essais avec Renault en août. On attend aussi de connaître la paire de pilotes de Sauber, qui devrait titulariser le Monégasque Charles Leclerc, 20 ans, champion en titre de F2.