KUALA LUMPUR, Malaisie - La présence d'une course de Formule Un en Malaisie n'est plus chose sûre, le ministre des sports du pays ayant fait savoir son opposition à l'événement.

De plus, le dirigeant de la piste de Sepang (SIC) laisse planer que la domination de Mercedes a enlevé l'intérêt que peut avoir le championnat.

Daniel Ricciardo de Red Bull a remporté l'édition 2016, au début du mois. Un contrat stipule la tenue de la course pour deux ans de plus, mais c'est le mystère pour à plus long terme.

La F1 pourrait privilégier une deuxième course aux États-Unis, tout en n'ayant pas à prolonger le calendrier.

Dans un contexte malaisien où moins de billets se vendent et moins de gens regardent le GP à la télé, le chef de la direction de SIC, Razlan Razali, a confié aux médias locaux que « ça ferait peut-être du bien à la Malaisie de prendre une pause » de la F1.

« Ce n'est plus excitant. Une seule équipe domine », selon une citation qui lui est attribuée.

Sur les 18 courses disputées jusqu'ici en 2016, seuls le GP de Malaisie et celui d'Espagne ont été remportés par une autre écurie que Mercedes.

Petronas, la compagnie pétrolière nationale, en Malaisie, est le commanditaire principal de Mercedes. La compagnie a aussi les droits sur le nom du Grand Prix de Malaisie.

Khairy Jamaluddin, ministre des sports de la Malaisie, est d'accord avec l'idée de SIC de prendre un répit de la Formule Un.

« Je pense que nous devrions arrêter d'accueillir la F1. Au moins pour un bout de temps, dit-il. Ça coûte trop cher et ce qui nous revient est limité. Au début, c'était majeur, la première course en Asie au-delà du Japon. Maintenant, il y a tellement d'autres endroits. Ç'a n'a plus le même cachet. »

Le GP de Malaisie est au calendrier de la Formule Un depuis 1999. Comme plusieurs autres courses en F1, il est financé en partie par le gouvernement du pays en question.