PARIS – Les promoteurs du championnat du monde de F1 ont officialisé mercredi la tenue d'un premier Grand Prix au Vietnam en 2020, un rendez-vous historique qui se déroulera en avril dans la capitale Hanoï, confirmant l'annonce faite la semaine dernière par le régime communiste.

« Depuis que nous nous sommes impliqués dans ce sport en 2017, nous avons parlé de développer de nouvelles villes et destinations afin d'agrandir l'intérêt de la Formule 1, et le Grand Prix du Vietnam est une réalisation de cette ambition », commente dans un communiqué Chase Carey, le patron de la discipline, propriété du groupe américain Liberty Media.

Ce rendez-vous à venir au programme du championnat du monde devient la première épreuve à voir le jour sous l'égide de Liberty Media.

La semaine passée, le régime communiste avait pris de vitesse les propriétaires de la F1 en annonçant ce Grand Prix, que n'avait pu confirmer Formula One Group, l'entité dirigée par Chase Carey.

« Ce Grand Prix du Vietnam symbolise le ferme engagement de la F1 en Asie, où des courses sont déjà bien implantées à Singapour, en Chine et au Japon. Cela fait partie de la stratégie sur le long terme de Formula One de développer ce sport et d'atteindre de nouveaux publics dans le monde », souligne le communiqué du groupe.

Le promoteur du Grand Prix du Vietnam, Vingroup, a signé un contrat sur plusieurs années et la tenue de l'épreuve sur un circuit en ville de 5,565 km.

Depuis des mois, les autorités vietnamiennes soutenaient ce projet de course sur un circuit urbain, qui selon elles doit être financé par le secteur privé.

En août, Mai Tien Dung, haut responsable gouvernemental, avait espéré que le coût soit couvert par les revenus publicitaires, potentiellement « énormes » selon lui.

Un premier tracé avait été envisagé autour du lac de l'Epée (ou lac Hoan Kiem) dans le Vieil Hanoï, avant que ne soient préférés les abords du stade national, où les routes sont plus larges.