ROME, 14 novembre 2010 (AFP) - L'écurie Ferrari battait sa coulpe après son échec dans la course au titre de champion du monde pilote pour Fernando Alonso, le président Luca di Montezemolo assurant que "ce n'est pas de la faute de Fernando Alonso".

"Si Fernando Alonso Alonso n'a pas gagné, ce n'est pas de sa faute", a dit M. Montezemolo. "Je suis fier de Ferrari, nous avons perdu à la dernière course et pour peu de points (4). Nous étions peut-être convaincus de ne pas perdre, et ça fait encore plus mal..."

"À un moment de la saison, aucun de vous ne s'attendait à ce que nous disputions le titre mondial jusqu'à la dernière course", a-t-il ajouté.

"Fernando a fait une saison extraordinaire, il a été magnifique, les gars ont fait une saison parfaite. Nous finissions la tête haute", a encore dit M. Montezemolo avant de lâcher: "J'attendais plus cette saison de Felipe (Massa, le second pilote), mais je suis sûr qu'il se rachètera".

Andrea Stella, ingénieur de piste de Ferrari, a admis ses responsabilités au micro de Rai Sport: "Fernando méritait un meilleur soutien, il a conduit comme un grand pilote toute la saison. Nous n'avons pas répondu de la bonne manière" à l'arrêt au stand de l'autre Red Bull, celle de Mark Webber.

Le directeur sportif de l'écurie Ferrari, Stefano Domenicali, a parlé d'"une déception, bravo à celui qui a gagné. Les analyses, nous les ferons au calme, mais nous savons ce qui s'est passé".

"Le sport est comme ça, des fois on gagne, des fois non", a soupiré dimanche l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) au micro de Rai Sport après sa deuxième place finale au championnat du monde de F1 alors qu'il était en tête avant le dernier Grand Prix.