LONDRES - La Formule 1 peut se passer de Ferrari, a jugé vendredi le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Max Mosley, qui a toutefois ajouté qu'il serait "très surpris" si l'écurie italienne mettait à exécution sa menace de quitter le circuit.

"L'idée selon laquelle ils sont indispensables n'a aucun sens. C'est un peu comme pour le pauvre (Ayrton) Senna. Il était le pilote le plus important en 1994, mais quand malheureusement il a été tué, la Formule 1 a continué", a déclaré Mosley à la sortie d'une réunion près de Londres.

Lors de cette réunion, les écuries et la FIA ne sont pas parvenues à un accord sur le différend qui les oppose à propos du nouveau règlement. S'il refuse tout compromis sur la question d'une limitation du budget, Mosley s'est montré plus ouvert sur l'imposition d'un double standard sur les règles techniques qui s'imposeraient aux écuries.

Mosley a par ailleurs ajouté qu'il serait "très surpris" si Ferrari quittait la F1. "Ils ont dit qu'ils allaient partir, puis ils intentent un recours pour que les règles ne soient pas changées. S'ils devaient partir, on peut penser qu'ils se contenteraient de partir", a ajouté le responsable, évoquant la décision de Ferrari de saisir la justice française.