Ferrari va poursuivre ses actions
Course jeudi, 26 juil. 2007. 17:11 dimanche, 15 déc. 2024. 14:37
PARIS - Ferrari juge "incompréhensible" l'absence de sanction jeudi par le Conseil mondial de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) contre l'écurie McLaren-Mercedes, pourtant reconnue coupable d'avoir obtenu "frauduleusement" des informations confidentielles.
"Ferrari note que McLaren-Mercedes a été reconnue coupable par le Conseil mondial de la FIA. Aussi, elle trouve incompréhensible que la violation du principe fondamental de l'honnêteté sportive n'ait pas eu comme conséquence logique et inévitable l'application d'une sanction", déclare la Scuderia dans un communiqué.
"La décision de jeudi rend légitime un comportement malhonnête en F1 et crée un très grave précédent", poursuit le texte.
Jeudi, le Conseil mondial de la FIA s'est dit "convaincu que McLaren-Mercedes était en possession de documents confidentiels concernant Ferrari", mais a décidé de ne pas sanctionner l'équipe britannique, estimant ne pas disposer d'éléments pour prouver que "ces informations avaient été utilisées à l'encontre du règlement du Championnat du monde de F1".
"En fait, la décision du Conseil mondial signifie que la possession, la connaissance au plus haut niveau et l'utilisation d'informations hautement confidentielles acquises de façon illicite, ainsi que l'acquisition d'informations confidentielles sur plusieurs mois représentaient des infractions qui ne méritent pas de punition", poursuit Ferrari ironiquement.
"Préjudiciable à la crédibilité"
"Cette affaire est très sérieuse car les faits se sont passés dans un sport comme la Formule 1 où chaque petit détail fait la différence. Ferrari estime que (cette décision du Conseil mondial) est hautement préjudiciable à la crédibilité de ce sport", ajoute l'écurie italienne.
La Scuderia "va poursuivre ses actions déjà en cours d'instruction devant la justice criminelle italienne et devant la justice civile britannique", conclut le texte.
Ferrari accuse un ancien chef mécanicien licencié depuis le début de l'affaire, Nigel Stepney, d'avoir transmis des documents confidentiels concernant la monoplace F2007 utilisée par Kimi Räikkönen et Felipe Massa cette saison au concepteur des monoplaces McLaren-Mercedes MP4-22, Mike Coughlan.
Le patron de McLaren-Mercedes, Ron Dennis a basé toute sa défense sur le fait que Coughlan n'avait agi qu'à titre personnel et que l'écurie n'avait jamais utilisé la moindre information que son chef de projet aurait pu avoir sur leurs adversaires.
Après 10 des 17 Grands Prix de la saison, McLaren-Mercedes est en tête du Championnat constructeurs avec 27 longueurs d'avance sur Ferrari, tandis que chez les pilotes, le duo Lewis Hamilton-Fernando Alonso domine le reste du plateau.
"Ferrari note que McLaren-Mercedes a été reconnue coupable par le Conseil mondial de la FIA. Aussi, elle trouve incompréhensible que la violation du principe fondamental de l'honnêteté sportive n'ait pas eu comme conséquence logique et inévitable l'application d'une sanction", déclare la Scuderia dans un communiqué.
"La décision de jeudi rend légitime un comportement malhonnête en F1 et crée un très grave précédent", poursuit le texte.
Jeudi, le Conseil mondial de la FIA s'est dit "convaincu que McLaren-Mercedes était en possession de documents confidentiels concernant Ferrari", mais a décidé de ne pas sanctionner l'équipe britannique, estimant ne pas disposer d'éléments pour prouver que "ces informations avaient été utilisées à l'encontre du règlement du Championnat du monde de F1".
"En fait, la décision du Conseil mondial signifie que la possession, la connaissance au plus haut niveau et l'utilisation d'informations hautement confidentielles acquises de façon illicite, ainsi que l'acquisition d'informations confidentielles sur plusieurs mois représentaient des infractions qui ne méritent pas de punition", poursuit Ferrari ironiquement.
"Préjudiciable à la crédibilité"
"Cette affaire est très sérieuse car les faits se sont passés dans un sport comme la Formule 1 où chaque petit détail fait la différence. Ferrari estime que (cette décision du Conseil mondial) est hautement préjudiciable à la crédibilité de ce sport", ajoute l'écurie italienne.
La Scuderia "va poursuivre ses actions déjà en cours d'instruction devant la justice criminelle italienne et devant la justice civile britannique", conclut le texte.
Ferrari accuse un ancien chef mécanicien licencié depuis le début de l'affaire, Nigel Stepney, d'avoir transmis des documents confidentiels concernant la monoplace F2007 utilisée par Kimi Räikkönen et Felipe Massa cette saison au concepteur des monoplaces McLaren-Mercedes MP4-22, Mike Coughlan.
Le patron de McLaren-Mercedes, Ron Dennis a basé toute sa défense sur le fait que Coughlan n'avait agi qu'à titre personnel et que l'écurie n'avait jamais utilisé la moindre information que son chef de projet aurait pu avoir sur leurs adversaires.
Après 10 des 17 Grands Prix de la saison, McLaren-Mercedes est en tête du Championnat constructeurs avec 27 longueurs d'avance sur Ferrari, tandis que chez les pilotes, le duo Lewis Hamilton-Fernando Alonso domine le reste du plateau.