Dans le camp Ferrari, on s'était présenté à Montréal avec la volonté ferme de faire beaucoup mieux qu'à Monaco, où la Scuderia avait été largement dominée par sa rivale McLaren-Mercedes.

Incapable de placer une de ses voitures sur la première ligne de la grille de départ pour un deuxième Grand Prix de suite, l'équipe a aussi été évincée du podium, dimanche.

Le Brésilien Felipe Massa, au plus fort de la lutte au championnat en vertu de ses deux victoires cette saison, avait la mine basse dans les puits après la course, lui qui a été exclu pour sa sortie illégale des stands après un ravitaillement.

"C'est vraiment dommage ce qui s'est passé dans les puits, a commenté Massa. Malgré la présence de la voiture de sécurité, je faisais une bonne course et j'aurais fini avec des points importants pour le championnat. Malheureusement, en quittant la voie des stands, je n'ai pas regardé les feux, partiellement parce qu'il y avait tellement de voitures derrière moi. Ce n'est pas le résultat que nous espérions. La saison est longue et toujours très ouverte."

Pour sa part, Raikkonen a mérité une modeste cinquième position.

"Je n'avais pas tellement d'adhérence au départ, sur la partie sale de la piste, et immédiatement après, j'ai heurté la voiture de Felipe avec mon aileron avant. Puis, il y a eu beaucoup de neutralisations qui ont engendré le chaos. Au bout du compte, je marque des points. Cela aurait pu être mieux, mais pire aussi."

Jean Todt, l'administrateur délégué chez Ferrari, préférait tirer un trait sur le Grand Prix du Canada et penser en fonction de la suite de la saison.

"Nous devons maintenant étudier tout ce qui s'est passé à propos de ce week-end, pour comprendre comment avancer. Ce n'est pas la première fois que nous sommes dans une telle situation et nous avons montré par le passé que nous pouvons nous sortir de ces difficultés."