Fisico, Alonso, Renault...bravo!
Course dimanche, 6 mars 2005. 04:48 samedi, 14 déc. 2024. 23:31
MELBOURNE (AFP) - Giancarlo Fisichella, qui avait obtenu une pole position chanceuse, a confirmé ses qualités et celles de sa Renault en remportant dimanche de main de maître le Grand Prix d'Australie, 1re épreuve du Championnat du monde de Formule 1, sur le circuit de l'Albert Park à Melbourne.
Son coéquipier l'Espagnol Fernando Alonso a complété le triomphe de Renault en montant sur la troisième marche du podium alors que, lui, s'était élancé de la 13e place.
Quant à l'honneur de Ferrari, dont le leader Michael Schumacher était parti de la dernière ligne, il a été sauvé par le Brésilien Rubens Barrichello qui a réussi à intercaler à l'arrivée sa monoplace entre les deux Renault.
"C'est vrai que la pluie a joué un grand rôle dans ma victoire, j'ai été très chanceux samedi", reconnaissait Fisichella à l'arrivée. C'est que l'Italien avait été le seul à bénéficier de bonnes conditions lors de la première séance de qualifications, profitant d'une piste sèche entre deux averses diluviennes.
Néanmoins, la course qu'il a menée de bout en bout, ne laissant la première place qu'à l'occasion de ses deux ravitaillements, a démontré "que le potentiel était là".
"Même sans des essais chanceux, j'aurais été en mesure de me battre pour la victoire", assurait le pilote qui a signé à Melbourne sa 2e victoire pour sa 10e saison de F1.
"Génial"
"C'est la première fois de ma vie que je conduis une voiture aussi compétitive. C'est génial !", lançait-il, affirmant que Renault et ses pilotes étaient "en mesure de lutter" pour les titres pilotes et constructeurs, de battre Ferrari.
Car si Fisichella a démontré les qualités de sa monoplace dans une course au train, Alonso a prouvé que la R25 se comportait également bien dans les phases plus agressives.
Sur la piste et non dans les stands, "j'ai doublé Trulli deux fois, Villeneuve une fois", rappelait l'Espagnol qui estimait avoir failli perdre toute chance de faire un bon résultat lorsqu'il s'est retrouvé "bloqué 17 tours" derrière le Canadien Jacques Villeneuve (Sauber-Petronas) en début de course.
Pour Barrichello, parti 11e, c'est la "très bonne stratégie" et "les pneus fantastiques" qui lui ont permis de tirer son épingle du jeu.
Car en début de course, les pilotes que l'on pensait avoir bénéficié d'un solide coup du sort pour se hisser en première partie de grille, confirmaient leur compétitivité à la surprise générale.
Comme l'Italien Jarno Trulli (Toyota) qui, parti en première ligne, luttait avec Fisichella jusqu'à son premier ravitaillement avant de glisser irrémédiablement pour finir 9e, ou encore le Britannique David Coulthard, 4e sur une Red Bull-Cosworth étonnamment compétitive par rapport à la Jaguar dont elle est issue.
Frustrante
En revanche, si le Colombien Juan Pablo Montoya, parti 9e, terminait 6e et marquait 3 points, la course était beaucoup plus frustrante pour son coéquipier Kimi Raikkonen dont la McLaren-Mercedes s'était élancée des stands après avoir calé sur la grille de départ.
Le Finlandais allait faire une partie de la course dans les roues de Michael Schumacher en quasi fin de peloton. Il doublait l'Allemand à l'occasion de leur premier ravitaillement pour finalement accrocher le petit point de la 8e place.
Quant au septuple champion du monde, le weekend se terminait comme il avait commencé: sur un coup du sort.
La pluie l'avait condamné en qualification, une faute de Nick Heidfeld (Williams-BMW) le condamnait à l'abandon en course. La Williams-BMW éperonnait en effet la Ferrari dans un virage à droite, Heidfeld ayant manifestement raté son freinage. Propulsé dans le gravier, Schumacher parvenait néanmoins à repartir, mais il rentrait directement et définitivement au stand.
"Il ma obligé à rouler dans l'herbe et évidemment je ne pouvais plus freiner", s'est défendu Heidfeld.
Schumacher pourra prendre sa revanche dans quinze jours en Malaisie, la performance de Barrichello ayant démontré que la Ferrari de l'an dernier était compétitive.
Son coéquipier l'Espagnol Fernando Alonso a complété le triomphe de Renault en montant sur la troisième marche du podium alors que, lui, s'était élancé de la 13e place.
Quant à l'honneur de Ferrari, dont le leader Michael Schumacher était parti de la dernière ligne, il a été sauvé par le Brésilien Rubens Barrichello qui a réussi à intercaler à l'arrivée sa monoplace entre les deux Renault.
"C'est vrai que la pluie a joué un grand rôle dans ma victoire, j'ai été très chanceux samedi", reconnaissait Fisichella à l'arrivée. C'est que l'Italien avait été le seul à bénéficier de bonnes conditions lors de la première séance de qualifications, profitant d'une piste sèche entre deux averses diluviennes.
Néanmoins, la course qu'il a menée de bout en bout, ne laissant la première place qu'à l'occasion de ses deux ravitaillements, a démontré "que le potentiel était là".
"Même sans des essais chanceux, j'aurais été en mesure de me battre pour la victoire", assurait le pilote qui a signé à Melbourne sa 2e victoire pour sa 10e saison de F1.
"Génial"
"C'est la première fois de ma vie que je conduis une voiture aussi compétitive. C'est génial !", lançait-il, affirmant que Renault et ses pilotes étaient "en mesure de lutter" pour les titres pilotes et constructeurs, de battre Ferrari.
Car si Fisichella a démontré les qualités de sa monoplace dans une course au train, Alonso a prouvé que la R25 se comportait également bien dans les phases plus agressives.
Sur la piste et non dans les stands, "j'ai doublé Trulli deux fois, Villeneuve une fois", rappelait l'Espagnol qui estimait avoir failli perdre toute chance de faire un bon résultat lorsqu'il s'est retrouvé "bloqué 17 tours" derrière le Canadien Jacques Villeneuve (Sauber-Petronas) en début de course.
Pour Barrichello, parti 11e, c'est la "très bonne stratégie" et "les pneus fantastiques" qui lui ont permis de tirer son épingle du jeu.
Car en début de course, les pilotes que l'on pensait avoir bénéficié d'un solide coup du sort pour se hisser en première partie de grille, confirmaient leur compétitivité à la surprise générale.
Comme l'Italien Jarno Trulli (Toyota) qui, parti en première ligne, luttait avec Fisichella jusqu'à son premier ravitaillement avant de glisser irrémédiablement pour finir 9e, ou encore le Britannique David Coulthard, 4e sur une Red Bull-Cosworth étonnamment compétitive par rapport à la Jaguar dont elle est issue.
Frustrante
En revanche, si le Colombien Juan Pablo Montoya, parti 9e, terminait 6e et marquait 3 points, la course était beaucoup plus frustrante pour son coéquipier Kimi Raikkonen dont la McLaren-Mercedes s'était élancée des stands après avoir calé sur la grille de départ.
Le Finlandais allait faire une partie de la course dans les roues de Michael Schumacher en quasi fin de peloton. Il doublait l'Allemand à l'occasion de leur premier ravitaillement pour finalement accrocher le petit point de la 8e place.
Quant au septuple champion du monde, le weekend se terminait comme il avait commencé: sur un coup du sort.
La pluie l'avait condamné en qualification, une faute de Nick Heidfeld (Williams-BMW) le condamnait à l'abandon en course. La Williams-BMW éperonnait en effet la Ferrari dans un virage à droite, Heidfeld ayant manifestement raté son freinage. Propulsé dans le gravier, Schumacher parvenait néanmoins à repartir, mais il rentrait directement et définitivement au stand.
"Il ma obligé à rouler dans l'herbe et évidemment je ne pouvais plus freiner", s'est défendu Heidfeld.
Schumacher pourra prendre sa revanche dans quinze jours en Malaisie, la performance de Barrichello ayant démontré que la Ferrari de l'an dernier était compétitive.