GP Monaco : une course pour Hamilton
Course mercredi, 23 mai 2012. 09:40 samedi, 14 déc. 2024. 15:54
MONACO - Le 70e Grand Prix de Monaco de Formule 1, dimanche dans les rues de la Principauté, peut permettre d'inscrire un nouveau record dans le grand livre de la F1, ouvert en 1950: six vainqueurs différents en six courses, au début d'une saison animée par six champions du monde.
Plusieurs candidats se détachent dans les pronostics, quinze jours après un GP d'Espagne remporté par la Williams-Renault du Vénézuélien Pastor Maldonado. Le plus sérieux est forcément Lewis Hamilton (McLaren), car le Britannique a été le meilleur en qualifications cette saison : déjà deux pole positions, et même trois en réalité, puisqu'il a perdu, pour un point de règlement, sa pole catalane.
À Monaco, la place sur la grille de départ est plus déterminante qu'ailleurs, en raison de la difficulté à dépasser. Le Britannique, champion du monde en 2008, l'année de sa seule victoire à Monaco, est donc objectivement le favori de la course de dimanche, au volant d'une MP4-27 qui a réussi à conserver, jusqu'à maintenant, une petite longueur d'avance sur les Red Bull RB8.
Si comme à la Bourse on regarde la tendance, en plus des performances, celle de Lotus est clairement à la hausse. Kimi Raïkkönen, de retour au plus haut niveau après deux années sabbatiques, vient d'enchaîner deux podiums d'affilée, à Bahreïn et à Barcelone, au volant d'une E20 à moteur Renault qui a tous les atouts nécessaires pour s'imposer dimanche.
En plus, pour la 500e course de l'écurie d'Enstone en F1, après ses débuts sous le nom de Toleman, la longue saga Benetton et l'intermède Renault F1, une victoire des Lotus noir et or aurait fière allure. Surtout l'année où Renault célèbre 40 ans de partenariat avec l'Automobile Club de Monaco (ACM), organisateur du Grand Prix le plus glamour de la planète et du fameux Rallye Monte-Carlo.
Pneus super-tendres
Si l'on regarde le palmarès récent, on voit que les deux dernières éditions du GP de Monaco ont souri aux Red Bull de Mark Webber (2010) et Sebastian Vettel (2011), deux candidats logiques à la victoire, eux aussi. Et si l'on regarde les autres champions du monde engagés, on s'aperçoit que Michael Schumacher, cinq fois (la dernière en 2001), puis Kimi Räikkönen (2005), Fernando Alonso (2006, 2007) et Jenson Button (2009) ont aussi gagné en Principauté.
Le message est clair: le GP de Monaco est réservé aux grands professionnels, capables d'enchaîner 78 tours sans la moindre fausse note, en étant partis, si possible, d'une des deux premières lignes de la grille de départ. D'où l'intérêt d'avoir une F1 performante, comme les McLaren et les Lotus depuis le début de cette saison 2012 palpitante.
Devant les tifosi massés sur les pelouses du Rocher, Alonso, co-leader du championnat avec Vettel, va tout faire lui aussi pour monter sur le podium, à bord de sa Ferrari, en profitant des progrès de sa monoplace et d'incidents de course éventuels. Il lui faudra une stratégie parfaite, surtout pour gérer au mieux les pneus super-tendres apportés par Pirelli, pour la première fois de la saison.
Les pneus 2012, "c'est une loterie", regrettait récemment Dietrich Mateschitz, le patron de Red Bull, revenu sur terre après une saison 2011 stratosphérique. Certes, la fenêtre d'utilisation optimum des pneus italiens est très difficile à définir, plus que l'an dernier, mais ça permet aux trois quarts des écuries d'avoir une petite chance de briller, à chaque Grand Prix. Même à Monaco.
Plusieurs candidats se détachent dans les pronostics, quinze jours après un GP d'Espagne remporté par la Williams-Renault du Vénézuélien Pastor Maldonado. Le plus sérieux est forcément Lewis Hamilton (McLaren), car le Britannique a été le meilleur en qualifications cette saison : déjà deux pole positions, et même trois en réalité, puisqu'il a perdu, pour un point de règlement, sa pole catalane.
À Monaco, la place sur la grille de départ est plus déterminante qu'ailleurs, en raison de la difficulté à dépasser. Le Britannique, champion du monde en 2008, l'année de sa seule victoire à Monaco, est donc objectivement le favori de la course de dimanche, au volant d'une MP4-27 qui a réussi à conserver, jusqu'à maintenant, une petite longueur d'avance sur les Red Bull RB8.
Si comme à la Bourse on regarde la tendance, en plus des performances, celle de Lotus est clairement à la hausse. Kimi Raïkkönen, de retour au plus haut niveau après deux années sabbatiques, vient d'enchaîner deux podiums d'affilée, à Bahreïn et à Barcelone, au volant d'une E20 à moteur Renault qui a tous les atouts nécessaires pour s'imposer dimanche.
En plus, pour la 500e course de l'écurie d'Enstone en F1, après ses débuts sous le nom de Toleman, la longue saga Benetton et l'intermède Renault F1, une victoire des Lotus noir et or aurait fière allure. Surtout l'année où Renault célèbre 40 ans de partenariat avec l'Automobile Club de Monaco (ACM), organisateur du Grand Prix le plus glamour de la planète et du fameux Rallye Monte-Carlo.
Pneus super-tendres
Si l'on regarde le palmarès récent, on voit que les deux dernières éditions du GP de Monaco ont souri aux Red Bull de Mark Webber (2010) et Sebastian Vettel (2011), deux candidats logiques à la victoire, eux aussi. Et si l'on regarde les autres champions du monde engagés, on s'aperçoit que Michael Schumacher, cinq fois (la dernière en 2001), puis Kimi Räikkönen (2005), Fernando Alonso (2006, 2007) et Jenson Button (2009) ont aussi gagné en Principauté.
Le message est clair: le GP de Monaco est réservé aux grands professionnels, capables d'enchaîner 78 tours sans la moindre fausse note, en étant partis, si possible, d'une des deux premières lignes de la grille de départ. D'où l'intérêt d'avoir une F1 performante, comme les McLaren et les Lotus depuis le début de cette saison 2012 palpitante.
Devant les tifosi massés sur les pelouses du Rocher, Alonso, co-leader du championnat avec Vettel, va tout faire lui aussi pour monter sur le podium, à bord de sa Ferrari, en profitant des progrès de sa monoplace et d'incidents de course éventuels. Il lui faudra une stratégie parfaite, surtout pour gérer au mieux les pneus super-tendres apportés par Pirelli, pour la première fois de la saison.
Les pneus 2012, "c'est une loterie", regrettait récemment Dietrich Mateschitz, le patron de Red Bull, revenu sur terre après une saison 2011 stratosphérique. Certes, la fenêtre d'utilisation optimum des pneus italiens est très difficile à définir, plus que l'an dernier, mais ça permet aux trois quarts des écuries d'avoir une petite chance de briller, à chaque Grand Prix. Même à Monaco.