Hamilton et Button font du bon boulot
Course vendredi, 25 juin 2010. 15:35 dimanche, 15 déc. 2024. 13:00
VALENCE- À mille lieues du sanglant affrontement annoncé, la cohabitation entre les deux champions du monde Jenson Button et Lewis Hamilton s'avère fructueuse chez McLaren, en tête de tous les classements à deux jours du Grand Prix d'Europe de Formule 1.
"L'assassinat" du trentenaire Button, venu chez McLaren à l'intersaison, par son fougueux coéquipier, pronostiqué en début d'année par l'ancien pilote Eddie Irvine, a accouché d'une passionnante bataille en piste, aussi agréable à observer que stimulante pour l'écurie de Woking.
Très réactive, innovante, efficace en terme de développements et surtout à même de profiter des faux-pas de Red Bull, dont la monoplace est de l'avis général plus rapide que la sienne, McLaren, après une saison 2009 ratée, retrouve son standing de 2008 quand Hamilton avait été sacré.
Avec 109 points au compteur, le jeune Britannique, âgé de 25 ans, devance désormais Button de 3 points (106) et Mark Webber (Red Bull) de 6 unités (103). McLaren a aussi pris le large au Championnat constructeurs, où elle distance Red Bull de plus de 20 longueurs (215 points contre 193).
"On me dit parfois que j'emploie trop l'expression fantastique boulot' pour décrire les performances de Lewis et Jenson. Mais je ne m'excuse pas de l'utiliser encore une fois", s'était réjoui Martin Whitmarsh après le doublé de ses pilotes, le troisième de la saison, au GP du Canada.
Avec quatre victoires -2 chacun- en 2010, Button et Hamilton se sont adjugé la moitié des épreuves du Championnat, faisant dire au patron de McLaren F1 qu'il dispose de "la meilleure paire de pilotes au monde".
L'aimable Jenson, destiné à être le second de l'ambitieux Lewis, pousse ce dernier dans ses retranchements. Hamilton "peut apprendre de (Button), probablement plus qu'il ne le pensait", observe Whitmarsh, dans une interview au quotidien The times.
Stimulus
"Lewis a l'intelligence, l'humilité et l'intellect pour s'inspirer et devenir plus fort. Je pense qu'il veut être stimulé par un coéquipier qui le pousse très fort. C'est certainement ce que fait Jenson", a poursuivi le patron de l'écurie McLaren.
Et de dresser un panégyrique du champion en titre: "Jenson est un pilote intelligent et doux, très bien dans sa peau, très équilibré et mûr. Ce qui est impressionnant chez lui est combien ses succès et la gloire l'ont peu affecté, combien il a les pieds sur terre. Combien il est charmant."
"Donner du fil à retordre à (Hamilton) est très bon pour lui. Il a excédé toutes les attentes", selon Martin Whitmarsh.
"Mon style de conduite est différent de celui de Lewis. Nous nous sommes tous les deux améliorés cette saison. C'était la bonne décision pour moi (de signer chez McLaren) et la bonne décision pour l'écurie de me recruter", a observé l'intéressé.
"Lewis est évidemment l'un de mes plus grands rivaux. Nous nous retrouverons roue dans roue cette saison", a-t-il prédit.
Peut-être pas forcément pour la victoire à Valence, où les McLaren, privées de nouvelles pièces, semblent partir avec un léger handicap sur la concurrence, Ferrari, Mercedes et Renault entre autres disposant d'évolutions aérodynamiques pour le GP d'Europe.
Hamilton a terminé respectivement 2e et 5e des deux séances d'essais libres vendredi, quand Button a fini 3e et 9e.
"Le niveau d'adhérence (des Ferrari, Red Bull, etc.) à haute vitesse est difficile pour nous à atteindre, a commenté le leader du Championnat. Mais nous continuerons à nous battre et essayerons de limiter les dégâts autant que possible tant qu'ils ont un avantage."
"L'assassinat" du trentenaire Button, venu chez McLaren à l'intersaison, par son fougueux coéquipier, pronostiqué en début d'année par l'ancien pilote Eddie Irvine, a accouché d'une passionnante bataille en piste, aussi agréable à observer que stimulante pour l'écurie de Woking.
Très réactive, innovante, efficace en terme de développements et surtout à même de profiter des faux-pas de Red Bull, dont la monoplace est de l'avis général plus rapide que la sienne, McLaren, après une saison 2009 ratée, retrouve son standing de 2008 quand Hamilton avait été sacré.
Avec 109 points au compteur, le jeune Britannique, âgé de 25 ans, devance désormais Button de 3 points (106) et Mark Webber (Red Bull) de 6 unités (103). McLaren a aussi pris le large au Championnat constructeurs, où elle distance Red Bull de plus de 20 longueurs (215 points contre 193).
"On me dit parfois que j'emploie trop l'expression fantastique boulot' pour décrire les performances de Lewis et Jenson. Mais je ne m'excuse pas de l'utiliser encore une fois", s'était réjoui Martin Whitmarsh après le doublé de ses pilotes, le troisième de la saison, au GP du Canada.
Avec quatre victoires -2 chacun- en 2010, Button et Hamilton se sont adjugé la moitié des épreuves du Championnat, faisant dire au patron de McLaren F1 qu'il dispose de "la meilleure paire de pilotes au monde".
L'aimable Jenson, destiné à être le second de l'ambitieux Lewis, pousse ce dernier dans ses retranchements. Hamilton "peut apprendre de (Button), probablement plus qu'il ne le pensait", observe Whitmarsh, dans une interview au quotidien The times.
Stimulus
"Lewis a l'intelligence, l'humilité et l'intellect pour s'inspirer et devenir plus fort. Je pense qu'il veut être stimulé par un coéquipier qui le pousse très fort. C'est certainement ce que fait Jenson", a poursuivi le patron de l'écurie McLaren.
Et de dresser un panégyrique du champion en titre: "Jenson est un pilote intelligent et doux, très bien dans sa peau, très équilibré et mûr. Ce qui est impressionnant chez lui est combien ses succès et la gloire l'ont peu affecté, combien il a les pieds sur terre. Combien il est charmant."
"Donner du fil à retordre à (Hamilton) est très bon pour lui. Il a excédé toutes les attentes", selon Martin Whitmarsh.
"Mon style de conduite est différent de celui de Lewis. Nous nous sommes tous les deux améliorés cette saison. C'était la bonne décision pour moi (de signer chez McLaren) et la bonne décision pour l'écurie de me recruter", a observé l'intéressé.
"Lewis est évidemment l'un de mes plus grands rivaux. Nous nous retrouverons roue dans roue cette saison", a-t-il prédit.
Peut-être pas forcément pour la victoire à Valence, où les McLaren, privées de nouvelles pièces, semblent partir avec un léger handicap sur la concurrence, Ferrari, Mercedes et Renault entre autres disposant d'évolutions aérodynamiques pour le GP d'Europe.
Hamilton a terminé respectivement 2e et 5e des deux séances d'essais libres vendredi, quand Button a fini 3e et 9e.
"Le niveau d'adhérence (des Ferrari, Red Bull, etc.) à haute vitesse est difficile pour nous à atteindre, a commenté le leader du Championnat. Mais nous continuerons à nous battre et essayerons de limiter les dégâts autant que possible tant qu'ils ont un avantage."