Hamilton et Sutil en première ligne
Course samedi, 12 sept. 2009. 09:37 dimanche, 15 déc. 2024. 01:44
MONZA, 12 septembre 2009 (AFP) - La pole position de Lewis Hamilton sur McLaren-Mercedes samedi à Monza, où se courra dimanche le Grand Prix d'Italie, s'apparente à une revanche pour les écuries disposant du Kers tant ce système était décrié en début de saison.
Censé conférer un avantage décisif, le Kynetic energy recovery system (Kers), qui transforme l'énergie cinétique stockée lors des freinages en chevaux supplémentaires en accélération, s'était montré plus que décevant lors des premiers GP.
Les écuries à gros budgets en disposant, Ferrari, McLaren-Mercedes, Renault ou encore BMW Sauber, avaient été surclassées par des formations plus modestes, qui avaient parié sur le double diffuseur, un élément visible à l'arrière des monoplaces leur conférant davantage d'appuis et donc de performance.
"Rien que pour le Kers, toutes équipes confondues, on jette par les fenêtres 120 à 150 millions d'euros", avait tempêté dès janvier Flavio Briatore, le patron de Renault F1.
L'écurie française, à l'instar de son homologue allemande, a dès lors abandonné le Kers en cours de saison, s'attachant à rattraper son retard aérodynamiques. Seules les Ferrari et les McLaren-Mercedes, par ailleurs revenues au niveau de la concurrence, en sont restées équipées.
Depuis quelques semaines, ces deux écuries, fortement favorisées par le surcroît de puissance dont elles disposent au départ des courses, se sont même immiscées dans le peloton de tête, puis l'ont dépassé. Hamilton l'a emporté en Hongrie et Kimi Räikkönen (Ferrari) en Belgique.
La surprise Force India
A Monza, le circuit le plus rapide de la saison, où son utilité est maximisée, selon plusieurs sources, le Kers confère un avantage certain en qualifications comme en course. Renault l'a donc remis sur ses voitures, mais ce sont bien Hamilton et Räikkönen, premier et troisième sur la grille dimanche, qui devraient lutter pour la victoire.
"Si nous enlevions le Kers, je suis sûr que nous ferions plus ou moins le même temps. Le Kers nous aidera un peu au départ mais j'espère que je n'en aurai pas besoin", a toutefois relativisé le Britannique champion en titre.
"Hier je n'étais pas à 100% content de la voiture mais elle était déjà assez rapide. C'est une heureuse surprise. Maintenant, il y a une McLaren devant nous avec le Kers. Au départ, on ne pourra pas la "sauter". La Force India si", a de son côté commenté le Finlandais.
Car entre eux deux se trouve Adrian Sutil, au volant d'une Force India métamorphosée depuis Spa-Francorchamps, où Giancarlo Fisichella, depuis lors passé chez Ferrari, avait terminé deuxième après avoir signé la pole position.
"C'est une énorme satisfaction. Il y a quatre ou cinq courses, nous nous battions pour rentrer en Q2", s'est souvenu l'Allemand.
"Mais il est difficile de dire ce qui va se passer demain. C'est sympa d'être sur la première ligne. Mais il y a beaucoup de voitures avec le Kers autour de moi. Au bout de quelques centaines de mètres, on verra mieux où nous en serons", a-t-il analysé.
Räikkönen, comme Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes, 4e), pourraient se retrouver devant lui dès la première ligne droite. Tout comme Alonso (7e) et Grosjean (12e), sur leur Renault gonflée par le Kers, et Fisichella, 14e sur l'autre Ferrari, devraient croquer leurs adversaires.
Les Brawn GP et les Red Bull, apparemment chargées en essence, semblent avoir décidé de miser sur une stratégie à un arrêt pour contrer l'avantage du Kers. Le GP d'Italie, dimanche à Monza, s'annonce serré comme jamais.
L'Italien Vitantonio Liuzzi, qui a effectué son retour en F1 ce week-end en prenant le baquet de Fisichella, a réalisé un très bon septième temps, juste devant l'Espagnol Fernando Alonso sur Renault.
Les Red Bull de l'Allemand Sebastian Vettel et de l'Australien Mark Webber, que l'on voyait bien meilleures en Italie, n'atteignent que le neuvième et dixième rang respectivement.
Le Français Romain Grosjean, douzième sur Renault, réalise le meilleur résultat de sa jeune carrière en F1.
Le calvaire se poursuit pour l'écurie BMW Sauber, dont les deux monoplaces, pilotées par Robert Kubica et Nick Heidfeld, se sont arrêtées sur incident mécanique au milieu des qualifications.
Le Polonais et l'Allemand, 13e et 15e de la Q2, ont semblé connaître tout deux des ennuis de moteur. Si leur bloc devait être changé samedi, ils seraient pénalisés de dix places et s'élanceraient donc du fond de grille dimanche.
Censé conférer un avantage décisif, le Kynetic energy recovery system (Kers), qui transforme l'énergie cinétique stockée lors des freinages en chevaux supplémentaires en accélération, s'était montré plus que décevant lors des premiers GP.
Les écuries à gros budgets en disposant, Ferrari, McLaren-Mercedes, Renault ou encore BMW Sauber, avaient été surclassées par des formations plus modestes, qui avaient parié sur le double diffuseur, un élément visible à l'arrière des monoplaces leur conférant davantage d'appuis et donc de performance.
"Rien que pour le Kers, toutes équipes confondues, on jette par les fenêtres 120 à 150 millions d'euros", avait tempêté dès janvier Flavio Briatore, le patron de Renault F1.
L'écurie française, à l'instar de son homologue allemande, a dès lors abandonné le Kers en cours de saison, s'attachant à rattraper son retard aérodynamiques. Seules les Ferrari et les McLaren-Mercedes, par ailleurs revenues au niveau de la concurrence, en sont restées équipées.
Depuis quelques semaines, ces deux écuries, fortement favorisées par le surcroît de puissance dont elles disposent au départ des courses, se sont même immiscées dans le peloton de tête, puis l'ont dépassé. Hamilton l'a emporté en Hongrie et Kimi Räikkönen (Ferrari) en Belgique.
La surprise Force India
A Monza, le circuit le plus rapide de la saison, où son utilité est maximisée, selon plusieurs sources, le Kers confère un avantage certain en qualifications comme en course. Renault l'a donc remis sur ses voitures, mais ce sont bien Hamilton et Räikkönen, premier et troisième sur la grille dimanche, qui devraient lutter pour la victoire.
"Si nous enlevions le Kers, je suis sûr que nous ferions plus ou moins le même temps. Le Kers nous aidera un peu au départ mais j'espère que je n'en aurai pas besoin", a toutefois relativisé le Britannique champion en titre.
"Hier je n'étais pas à 100% content de la voiture mais elle était déjà assez rapide. C'est une heureuse surprise. Maintenant, il y a une McLaren devant nous avec le Kers. Au départ, on ne pourra pas la "sauter". La Force India si", a de son côté commenté le Finlandais.
Car entre eux deux se trouve Adrian Sutil, au volant d'une Force India métamorphosée depuis Spa-Francorchamps, où Giancarlo Fisichella, depuis lors passé chez Ferrari, avait terminé deuxième après avoir signé la pole position.
"C'est une énorme satisfaction. Il y a quatre ou cinq courses, nous nous battions pour rentrer en Q2", s'est souvenu l'Allemand.
"Mais il est difficile de dire ce qui va se passer demain. C'est sympa d'être sur la première ligne. Mais il y a beaucoup de voitures avec le Kers autour de moi. Au bout de quelques centaines de mètres, on verra mieux où nous en serons", a-t-il analysé.
Räikkönen, comme Heikki Kovalainen (McLaren-Mercedes, 4e), pourraient se retrouver devant lui dès la première ligne droite. Tout comme Alonso (7e) et Grosjean (12e), sur leur Renault gonflée par le Kers, et Fisichella, 14e sur l'autre Ferrari, devraient croquer leurs adversaires.
Les Brawn GP et les Red Bull, apparemment chargées en essence, semblent avoir décidé de miser sur une stratégie à un arrêt pour contrer l'avantage du Kers. Le GP d'Italie, dimanche à Monza, s'annonce serré comme jamais.
L'Italien Vitantonio Liuzzi, qui a effectué son retour en F1 ce week-end en prenant le baquet de Fisichella, a réalisé un très bon septième temps, juste devant l'Espagnol Fernando Alonso sur Renault.
Les Red Bull de l'Allemand Sebastian Vettel et de l'Australien Mark Webber, que l'on voyait bien meilleures en Italie, n'atteignent que le neuvième et dixième rang respectivement.
Le Français Romain Grosjean, douzième sur Renault, réalise le meilleur résultat de sa jeune carrière en F1.
Le calvaire se poursuit pour l'écurie BMW Sauber, dont les deux monoplaces, pilotées par Robert Kubica et Nick Heidfeld, se sont arrêtées sur incident mécanique au milieu des qualifications.
Le Polonais et l'Allemand, 13e et 15e de la Q2, ont semblé connaître tout deux des ennuis de moteur. Si leur bloc devait être changé samedi, ils seraient pénalisés de dix places et s'élanceraient donc du fond de grille dimanche.